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Bulletin officiel spécial n° 3 du 17 mars 2011 
 
 
 
 
Programmes d’enseignement des nouvelles séries technologiques : 
- Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D) 
- Sciences et technologies de laboratoire (STL) 
- Sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A) 
 
 
 
 
Design et arts appliqués pour le cycle terminal de la série STD2A  
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 (NOR : MENE1104094A) 
 
Mesure et instrumentation en classe de première de la série STL 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 (NOR : MENE1104103A) 
 
Physique-chimie pour le cycle terminal de la série STD2A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 (NOR : MENE1104106A) 
 
Sciences physiques et chimiques en laboratoire en classe de 1ère de la série STL 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 (NOR : MENE1104109A) 
 
Physique-chimie en classe de 1ère des séries STI2D et STL 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 (NOR : MENE1104128A) 
 
Français en classe de 1ère des séries technologiques 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 (NOR : MENE1104134A) 
 
Langues vivantes 1 et 2 du cycle terminal des séries STI2D, STL et STD2A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 (NOR : MENE1104143A) 
 
Mathématiques en classe de 1ère de la série STD2A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 (NOR : MENE1104152A) 
 
Mathématiques en classe de 1ère des séries STI2D et STL 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 (NOR : MENE1104157A) 
 
Histoire-géographie-éducation civique en classe de 1ère des séries STI2D, STL et STD2A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 (NOR : MENE1104163A) 
 
Enseignements technologiques (transversaux et spécifiques des spécialités architecture et construction, 
énergies et environnement, innovation technologique et éco-conception, systèmes d'information et 
numérique) du cycle terminal de la série STI2D
 
 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 (NOR : MENE1104262A) 
 
Chimie, biochimie, sciences du vivant en classe de 1ère de la série STL
 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 (NOR : MENE1104250A)
 
 
 
Biotechnologies en classe de 1ère de la série STL 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 (NOR : MENE1104255A)   
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Spécial 
Design et arts appliqués pour le cycle terminal de la série STD2A  
NOR : MENE1104094A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 
MEN - DGESCO A3-1 
Vu code de l'Éducation ; arrêté du 27-5-2010 ; avis du comité interprofessionnel consultatif du 4-2-2011 ; avis du CSE 
du 9-12-2010 
Article 1 - Le programme de l’enseignement de design et arts appliqués pour le cycle terminal de la série sciences et 
technologies du design et des arts appliqués est fixé conformément à l’annexe du présent arrêté. 
  
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l’année scolaire 2011-2012 pour la 
classe de première et à la rentrée de l’année scolaire 2012-2013 pour la classe terminale. 
  
Article 3 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié 
au Journal officiel de la République française. 
  
Fait le 8 février 2011 
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative 
et par délégation, 
Le directeur général de l’enseignement scolaire, 
Jean-Michel Blanquer 
  
Annexe 
Design et arts appliqués - cycle terminal de la série STD2A 
  
Préambule 
Le baccalauréat sciences et technologies du design et des arts appliqués, au même titre que les autres baccalauréats 
de la voie générale ou technologique, est une première étape vers une poursuite d’études. Il apporte le socle 
nécessaire à un accès à l’enseignement supérieur dans l’ensemble des formations préparant aux métiers du design et 
des métiers d’art visant une insertion professionnelle, aux plans national et international. 
Des champs professionnels variés 
Le secteur du design et des arts appliqués concerne les champs de la conception et de la création industrielle ou 
artisanale : 
- design graphique des médias, du hors-média et du multimédia ; 
- design d’espace (architecture d’intérieur, cadre de vie, scénographie) ; 
- design de mode, textiles et environnement ; 
- design de produits et de services ; 
- métiers d’art dans les domaines, notamment, de l’habitat, du décor architectural, du spectacle, du textile, du bijou, du 
livre, du verre, de la céramique, du cinéma d’animation. 
Une formation liée aux exigences d’un secteur évolutif 
De nouveaux usages, de nouvelles pratiques, des attentes, des besoins émergent. Les recherches artistiques, les 
innovations technologiques, la globalisation des démarches de production, l’émulation internationale retentissent sur 
la conception, la production et la diffusion des biens et des services dans une société multiculturelle en mouvement. 
Le designer agit en créateur au sein d’une équipe, il tient un rôle prescripteur dans la détermination de 
l’environnement quotidien. 
Les pratiques professionnelles concernées font interagir : 
- une culture générale, artistique, technologique, ouverte et constamment vivifiée ; 
- une créativité stimulée par des contraintes techniques, économiques et sociales dans les contextes artisanaux et 
industriels ; 
- un dialogue permanent avec des spécialistes d’autres disciplines (ingénieurs, sociologues, économistes, 
commerciaux, techniciens) ; 
- une connaissance et une investigation des matériaux, des formes, des techniques, des systèmes, des fonctions, des 
besoins, du développement durable ; 
- une maîtrise du dessin et des outils de représentation ; 
- une recherche permanente de l’innovation ;  
- un esprit logique et curieux ;  
- un positionnement citoyen assumé au sein de la société par une connaissance approfondie de ses enjeux. 
  
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Une pédagogie innovante 
L’enseignement en baccalauréat sciences et technologies du design et des arts appliqués permet aux élèves 
d’acquérir les outils et les méthodes nécessaires pour s’intégrer avec réussite, à l’issue d’un cursus supérieur, dans le 
métier qu’ils ont choisi. 
La pédagogie développée en classes de première et terminale s’appuie sur des démarches expérimentales et 
exploratoires qui conduisent les élèves à appréhender de manière active les univers complexes du design et des 
métiers d’art. Par manière active, il faut entendre : recherche documentaire, atelier expérimental, découverte de la 
matière, pratique de conception, démarche hypothétique, etc. Pour autant, le baccalauréat n’a pas pour vocation 
d'apporter une qualification professionnelle aux élèves. Il propose une sensibilisation aux exigences et aux pratiques 
des métiers de la conception. 
Les enseignements technologiques de la série sciences et technologies du design et des arts appliqués fonctionnent 
intrinsèquement sur le principe de l’interdisciplinarité imposée par les croisements incessants des savoirs qui 
nourrissent les pratiques de conception en design et en métier d’art (collaborations pluridisciplinaires, ingénierie 
concourante, etc.). Les enseignements doivent se référer aux pratiques qui caractérisent l’activité professionnelle afin 
de s’inscrire au mieux dans un contexte socio-économique, culturel et technologique donné. 
  
Objectifs de formation 
La formation, en continuité avec celle dispensée en classe de seconde dans l’enseignement d’exploration création et 
culture design, permet à l'élève : 
- d’acquérir une culture du design, soit : 
. exploiter des ressources documentaires, sélectionner des références ; 
. reconnaître les principales étapes de l’histoire des techniques et des évolutions technologiques ; 
. prendre en compte les contraintes environnementales et économiques d'un contexte donné ; 
. situer les repères historiques et contemporains de la création artistique ; 
. analyser des situations, des documents, des objets à des fins de compréhension et d’appropriation ; 
. construire les bases d’une culture structurante qui articule des savoirs généraux, scientifiques, artistiques et 
techniques. 
- d'engager une pratique expérimentale du design, soit : 
. mettre en œuvre des méthodes d’investigation ; 
. repérer les étapes qui constituent les démarches de conception et de réalisation d’un produit ou d’une création ; 
. exploiter ces démarches et en justifier les logiques ; 
. identifier et distinguer un problème de design : situer un besoin, analyser une demande, synthétiser des informations 
de différentes natures, explorer des modes d’intervention ; 
. identifier, expérimenter et exploiter diverses méthodes de créativité adaptées aux problèmes posés ; 
.  proposer des solutions, prévoir une mise en œuvre ; 
.  identifier les particularités d’un objet fonctionnel, d’un espace de vie, d’une communication et la complexité de leurs 
systèmes. 
- de communiquer ses intentions, soit : 
. formuler, sélectionner, expliciter, contextualiser, mettre en situation, communiquer des hypothèses et des démarches 
de création ; 
. utiliser un ensemble de modes de représentation qui font appel tant aux techniques traditionnelles qu’aux outils 
informatiques de communication impliquant l'ensemble des médias ; 
. expérimenter tout moyen plastique, tout médium, tout matériau, tout support nécessaire à l’expression d’intentions 
de création. 
  
Commentaires méthodologiques généraux 
Le programme est constitué d’un pôle transversal : 
- Outils et méthodes 
et de quatre pôles disciplinaires : 
- Arts, techniques et civilisations 
- Démarche créative 
- Pratiques en arts visuels 
- Technologies. 
Une répartition équilibrée des enseignements est organisée dans le cadre d’un projet pédagogique défini par l’équipe. 
Cette répartition prend en compte les travaux pratiques nécessaires à chacun des quatre pôles : Démarche créative, 
Pratique en arts visuels, Technologies, Arts, techniques et civilisations. 
Les enseignements sont dispensés par des professeurs d’arts appliqués et sont fondés sur la transversalité des 
pôles. Ils impliquent de ce fait le travail en équipe. L’entrée par des thèmes fédérateurs, capables d’assurer une 
interaction entre les différents pôles, est privilégiée. 
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Un projet pluridisciplinaire, participant à la certification, est organisé en terminale. Il peut donner lieu à des 
regroupements ponctuels des horaires de l’ensemble des disciplines technologiques, scientifiques et générales 
pendant le temps nécessaire à sa réalisation. La durée du projet ne saurait excéder un total de 75 heures sur l’année. 
L’encadrement des élèves est assuré par les enseignants de ces disciplines dans le cadre de leurs obligations de 
service. Des partenaires professionnels peuvent y être associés. Les permutations d’emploi du temps pendant ces 
périodes sont vivement conseillées afin d’assurer la continuité des activités du projet. 
L’heure de langue vivante 1, prise en charge conjointement par un enseignant d’arts appliqués et un enseignant de 
langue vivante, est dispensée au sein des enseignements de design et arts appliqués, en fonction des objectifs de 
l’équipe pédagogique. 
Le pôle transversal Outils et méthodes, s’appuyant notamment sur des études de cas, conduit l’élève à acquérir les 
compétences nécessaires : 
- à la constitution de ressources, 
- à l’analyse, à l’investigation, à la synthèse, 
- à la communication, 
- à l'évaluation de sa production. 
Ce pôle transversal ne donne pas lieu à un cours. Les compétences qu’il vise sont développées et évaluées au sein 
des quatre pôles suivants avec lesquels il est en synergie constante : 
  
Arts, techniques et civilisations Démarche créative Pratiques en arts visuels Technologies 
Outils et méthodes 
  
Le pôle Arts, techniques et civilisations a pour objet l’étude des phénomènes artistiques, techniques et sociaux en 
tant qu’ils participent des mouvements, continuités et ruptures de l’histoire. Pour l’élève, appréhender la création de 
son temps ne peut se faire sans le repérage de sources, de liens, de références. Faire émerger une conscience 
historique et sociale est essentiel pour nourrir une pratique du design. Ce pôle bénéficie des savoirs acquis par les 
élèves dans le cadre de l’enseignement d’histoire des arts lors de leur scolarité antérieure et prend appui sur le socle 
commun des connaissances et des compétences : la maîtrise de la langue française (compétence 1) ; la culture 
humaniste (compétence 5) ; les compétences sociales et civiques (compétence 6). 
Les objets d’étude sont puisés dans l’ensemble des arts, techniques et civilisations, depuis la naissance de l’écriture, 
sans prétendre à l’exhaustivité. L’ensemble des points est abordé à travers toute pratique (architecture, peinture, 
sculpture, photographie, vidéo, installation, arts décoratifs, design) en croisant les différentes entrées proposées. 
Dans le traitement des thématiques choisies, un éclairage sur les pratiques sociales et les enjeux contemporains est à 
mettre en tension avec l’ancrage historique. 
L’histoire des arts, en première et terminale, peut conforter le pôle Arts, techniques et civilisations par des approches 
complémentaires de certaines thématiques ou problématiques. 
Le pôle Démarche créative met en œuvre des démarches d’expérimentation et de concrétisation dans l’ensemble 
des domaines du design et des métiers d’art. À l’aide d’outils, de supports, de moyens dédiés et à partir d’éléments 
contextuels donnés, la démarche créative permet à l’élève d’acquérir une posture d'observation active et une 
autonomie progressive dans la résolution de problèmes simples. Ce pôle prend appui sur le socle commun des 
connaissances et des compétences : l’esprit d’initiative, l’anticipation, l’inventivité, la curiosité, la créativité 
(compétence 7), l’observation, le questionnement, la manipulation, l’expérimentation (compétence 3). 
Pour l’ensemble de la démarche créative, la succession des savoirs ne saurait valoir comme méthode à appliquer de 
manière systématique. Les savoirs sont interdépendants et abordables dans un ordre variable selon les incitations 
proposées et les notions envisagées. Tous les supports et modes de communication peuvent être utilisés : 
2D/3D/multimédia. 
Le pôle Pratique en arts visuels est fondé sur la connaissance et la maîtrise des outils fondamentaux de 
représentation et d’expression. Cette pratique trouve son ancrage dans le travail de perception, d’exploration, 
d’expérimentation, d’analyse et d’investigation. Elle permet à l’élève d’acquérir les moyens techniques, plastiques et 
conceptuels d'un questionnement à la fois intellectuel et sensible. Ce pôle bénéficie des savoirs acquis dans le cadre 
de l’enseignement d’arts plastiques du collège et s’appuie sur les connaissances et compétences du socle commun : 
la culture humaniste (compétence 5), l’esprit d’initiative (compétence 7). 
Si la maîtrise des outils fondamentaux est indispensable, elle ne saurait être une fin en soi. L’objectif est de conduire 
l’élève à s’approprier ces outils pour les mettre au service d’une production créative dans laquelle il interrogera sans 
cesse les relations entre forme et contenu. Il en est de même des médiums employés. Ici, l’usage de l’outil 
informatique relève de l’expérimentation et de l’expression. 
Outre l’étude des potentialités propres à chaque mode de représentation et à leur maîtrise, on s’attachera à favoriser 
la conjugaison de plusieurs de ces modes à des fins de documentation, de communication et de création. 
Le pôle Technologies, champ de connaissances théoriques et pratiques, mais aussi lieu d’expérimentation, pose les 
bases d’une culture technique qui concerne l’ensemble des pôles. Il envisage l’étude des matériaux et de leur mise en 
œuvre ainsi qu’une approche de l’innovation et de la prospective, en lien direct avec les différents domaines du 
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design et des métiers d’art. Ce pôle bénéficie des savoirs acquis dans le cadre de l’enseignement de technologie du 
collège et s’appuie sur les connaissances et compétences de la culture scientifique et technologique (compétence 3 
du socle commun). 
Certains savoirs sont abordés en étroite relation avec l’enseignement de physique-chimie. 
La place des outils infographiques 
Les contenus pédagogiques dispensés en classes de première et terminale de la série sciences et technologies du 
design et des arts appliqués nécessitent une approche des traitements numériques de l'image. Les outils numériques 
font partie intégrante des démarches créatives propres à ces champs disciplinaires. Une partie des savoirs et savoir-
faire spécifiques aux outils numériques puise les compétences requises dans le B2i (compétence 4 du socle commun 
du collège). L’autre partie complète les compétences du B2i lycée. 
Cette approche a pour but de fournir les outils qui permettent l'acquisition et le traitement de données multimédia afin, 
d'une part, de communiquer les études et projets menés en cours d'arts appliqués, et d’autre part, d'appréhender ces 
outils au sein de la démarche de recherche en design. 
La découverte d'outils infographiques spécifiques au design, encouragée dès la seconde, est approfondie en 
première et terminale en visant une plus grande autonomie de l'élève dans l'usage de supports numériques au service 
de son activité de création. 
La place du dessin 
Parce que le dessin relève d’une compétence professionnelle majeure requise à l’issue des formations supérieures, il 
est nécessaire de lui accorder toute sa place dans la formation proposée dans le cadre de la préparation au 
baccalauréat sciences et technologies du design et des arts appliqués. Par dessin, il faut entendre le dessin 
d’observation (appréhension du réel sensible), le dessin analytique (étude et compréhension de la réalité), le dessin 
d’intention (représentation), le dessin d’expression (pensée par la forme). 
Les supports d’étude sont variés et relèvent notamment du modèle vivant, du paysage, du cadre bâti, de l’objet. 
Le dessin, par les différents modes de traduction et de restitution graphiques, aiguise la perception et l’observation 
d’une réalité sensible dans sa complexité (forme, matière, lumière, couleur, etc.) ; il renforce l’acquisition d’une 
sensibilité et d’une maîtrise des moyens graphiques au service d’une pensée visuelle. Plus qu’un outil, le dessin doit 
être considéré comme un moyen de comprendre les problèmes posés, de véhiculer des concepts, de leur donner 
forme, d’exprimer des idées et de mettre en œuvre un projet. 
Le dessin doit être placé au cœur de la formation et considéré comme préalable à toute pratique. 
Les enseignements de mathématiques participent à l’acquisition et à la consolidation des compétences en matière de 
dessin, notamment au plan de la lecture de l’espace par la compréhension et la pratique des codes perspectifs. 
  
Programmes 
Les programmes inscrits dans les tableaux ci-après précisent les connaissances à acquérir. 
La présentation n’induit en aucun cas une chronologie d’enseignement, mais une simple mise en ordre des concepts. 
À droite de chaque tableau, la première colonne indique le niveau visé en classe de première, la deuxième colonne 
indique le niveau attendu en fin de terminale. 
Les étoiles indiquent le degré d’approfondissement : 
* Niveau d’information : 
L’information comme prémisse à la connaissance. 
L’élève appréhende un objet d’étude par une vue d’ensemble. Cet objet est montré sous certains aspects, de manière 
partielle ou globale. 
** Niveau de connaissance : 
La connaissance comme ensemble de savoirs acquis et maîtrisés. 
L’élève rencontre des outils et des méthodes et les met en pratique. Il les exploite accompagné par l’enseignant. En 
classe de première, ce niveau suppose acquis le niveau d’information. 
*** Niveau d’autonomie : 
L’autonomie comme compétence impliquant connaissances et ressources mobilisées dans une démarche créative. 
L’élève acquiert des connaissances et des compétences qu’il est capable de réinvestir de façon autonome. Il 
développe une attitude critique ; il sait conduire une démarche créative, seul. 
Chacun de ces niveaux englobe les précédents. 
  
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Design et arts appliqués - cycle terminal de la série STD2A 
Pôle transversal Outils et méthodes 
 
1. Ressources 1ère Tale 
 1.1 Observation, identification de l’information   
- Nature de l’information ** *** 
- Sources ** *** 
- Moyens d’acquisition ** *** 
 1.2 Sélection, hiérarchisation et organisation de l’information     
- Arborescences * ** 
- Nomenclatures * ** 
 1.3 Saisie de l’information     
- Moyens écrits, graphiques, infographiques, volumiques, visuels et sonores ** *** 
 1.4 Restitution des informations à des fins d'exploitation     
- Discrimination de notions, référencements, choix * * 
- Synthèse et mutualisation * ** 
- Communication de l’information ** *** 
 
2. Analyse, investigation, synthèse 1ère Tale 
 2.1 Questionnement et démarche analytique     
- Convergence, divergence ** *** 
- Variation en fonction des indices repérés, des notions et des enjeux identifiés * ** 
 2.2 Recherche, exploration, expérimentation, manipulation     
- Démarche prospective et expérimentale ** *** 
- Synthèse en vue d’un réinvestissement ** *** 
 2.3 Test et comparaison à des fins de compréhension des objets d’étude     
- Constat 
- Évaluation, confrontation 
** *** 
** *** 
- Appropriation * ** 
 2.4 Déduction en vue de la formulation d’hypothèses     
- Vérification, argumentation, démonstration * ** 
- Conclusion, compte rendu ** *** 
 
3. Communication 1ère Tale 
 3.1 Codes et dispositifs     
- Communication orale, écrite, graphique, infographique et volumique ** *** 
 3.2 Vocabulaire spécifique     
- Terminologie des divers champs disciplinaires et professionnels * ** 
 3.3 Outils et supports     
- Matériaux divers, supports analogiques et numériques * ** 
- Moyens de communication (dont vidéo, photographie, infographie) * ** 
 
4. Auto-évaluation 1ère Tale 
 4.1 Argumentation     
- Démarche analytique et évaluative * ** 
 4.2 Distanciation / Appropriation     
- Positionnement ** *** 
- Remise en question et validation ** ** 
 
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Pôle Arts, techniques et civilisations 
 
1. Représentations et formes 1ère Tale 
 1.1 Corps, espace, objet     
- Approche critique des conventions et des règles, transgressions * ** 
 1.2 Style, manière, savoir-faire     
- Compréhension des caractéristiques, des procédés et des techniques ** ** 
 1.3 Influences et références     
- Citation, emprunt, détournement * ** 
 
2. Repères chronologiques 1ère Tale 
 2.1 Faits historiques majeurs     
- Politiques, économiques, sociaux, scientifiques * * 
 2.2 Faits artistiques majeurs     
- Productions, styles, mouvements ** ** 
 2.3 Textes fondateurs     
- Manifestes, écrits d’artistes, d'architectes et de designers * * 
 
3. Moyens de production 1ère Tale 
 3.1 Inventions et découvertes   
- Contextualisation des évolutions * ** 
 3.2 Artisanat, manufacture et industrie     
- Étude sélective des arts et techniques de la Renaissance à nos jours * ** 
 3.3 Conditions de création et de production     
- Réponse à un besoin * * 
- Commanditaire, destinataire * * 
- Infrastructure de réalisation et de fabrication * * 
- Lieu et temps de l’œuvre * * 
- Créateur : statut, champs d’intervention * * 
 3.4 Diffusion des œuvres et des produits     
- Œuvre unique, petite série, grande série * ** 
- Enjeux sémantiques, économiques et plastiques * ** 
- Contexte d’édition * * 
 
4. Repères contemporains 1ère Tale 
 4.1 Appropriation sélective de l’activité artistique (événements, expositions, parutions) ** ** 
 4.2 Sensibilisation aux postures émergentes et prospectives * * 
 
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Pôle Démarche créative 
 
1. Contextualisation 1ère Tale 
 1.1 Compréhension des caractéristiques environnementales     
- Dans l’espace et dans le temps ** *** 
- Besoins, enjeux * ** 
 1.2 Définition de problématiques spécifiques     
- Identification des contraintes (esthétique, sémantique, technique et fonctionnelle) ** ** 
- Organisation et croisement des informations collectées ** *** 
 
2. Création 1ère Tale 
 2.1 Questionnement et recherche, élaboration d’hypothèses     
- Analyse du problème posé ** *** 
- Exploration intuitive, raisonnée ** ** 
- Approche comparative ** ** 
- Expérimentation technique ** *** 
 2.2 Sélection et construction     
- Analyse comparative des hypothèses ** *** 
- Évolution des recherches et synthèse ** *** 
- Validation et choix ** *** 
- Formalisation ** *** 
 
3. Restitution 1ère Tale 
 3.1 Explicitation     
- Matériaux, technique, fonctionnalité * ** 
- Interactions et cohérence des aspects formels (structurel, sensoriel) et sémantiques * ** 
 3.2 Cohérence et argumentation     
- Présentation ** *** 
- Démonstration écrite et orale ** ** 
 
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Pôle Pratique en arts visuels 
 
1. Outils 1ère Tale 
 1.1 Graphiques, chromatiques, volumiques      
- Médium, support, format et leur interdépendance ** ** 
- Dessin, peinture, sculpture, installation, photographie, vidéo ** ** 
- Procédures de mise en œuvre ** ** 
 1.2 Analogiques, numériques     
- Image fixe ** ** 
- Image en mouvement, image animée * ** 
 
2. Modes de représentation 1ère Tale 
 2.1 Notation documentaire, expressive et analytique     
- Prise de notes (écrite et graphique) ** *** 
- Prise de vue ** ** 
- Prise de son  * 
 2.2 Conventions et usages     
- Codes descriptifs * ** 
- Codes perspectifs * ** 
 2.3 Expression   
- Représentation * ** 
- Distanciation ** *** 
- Interprétation ** *** 
 
3. Modes de recherche 1ère Tale 
 3.1 Champs d’investigation     
- Forme, volume, matière et matériaux, couleur et lumière ** *** 
- Espace, temps, mouvement, corps, échelle ** *** 
 3.2 Expériences     
- Exploration *** *** 
- Manipulation *** *** 
- Expérimentation *** *** 
 
4. Formalisation 1ère Tale 
 4.1 Présentation     
- Mise en forme, mise en espace, mise en scène * ** 
 4.2 Contextes     
- Nature et spécificité des lieux et espaces d’intervention * ** 
 4.3 Culture artistique   
- Pertinence et justification des références ** ** 
 
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Pôle Technologies 
 
1. Matériaux 1ère Tale 
 1.1 Classifications     
- Aspects (par exemple : visuel, tactile, sonore) ** *** 
- Domaines d’application ** ** 
 1.2 Propriétés     
- Physiques (notamment mécanique, thermique, acoustique) et chimiques ** ** 
- Résistance aux agents chimiques et physiques * ** 
 1.3 Usages     
- Histoire et contexte * * 
- Dimension symbolique ** ** 
 
2. Mise en œuvre 1ère Tale 
 2.1 Procédés de fabrication et de transformation     
- Procédés artisanaux, industriels * ** 
- Actions technique, mécanique, chimique (par exemple : découpe, façonnage, collage) * ** 
- Règles d’hygiène, de sécurité et de prévention des risques * * 
 2.2 Outils et machines     
- Matériels artisanaux, industriels * * 
- Généalogie (familles d’outils renvoyant à la même action), usinages, énergies, 
contextes, sécurité, manutention, manipulations * * 
 2.3 Impact environnemental      
- Coût énergétique, transformation, transport ** ** 
- Durée de vie du produit et recyclage * ** 
  
3. Innovation et prospective 1ère Tale 
 3.1. Recherche & développement, veille     
- Matériaux composites, transferts de technologie * * 
- Recherche appliquée aux matériaux * * 
 
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Spécial 
Mesure et instrumentation en classe de première de la série STL 
NOR : MENE1104103A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 
MEN - DGESCO A3-1 
Vu code de l'Éducation ; arrêté du 27-5-2010 ; avis du comité interprofessionnel consultatif du 4-2-2011 ; avis du CSE 
du 9-12-2010  
Article 1 - Le programme de l’enseignement de mesure et instrumentation en classe de première de la série sciences 
et technologies de laboratoire (STL) est fixé conformément à l’annexe du présent arrêté. 
  
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l’année scolaire 2011-2012. 
  
Article 3 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié 
au Journal officiel de la République française. 
  
Fait le 8 février 2011 
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative 
et par délégation, 
Le directeur général de l’enseignement scolaire, 
Jean-Michel Blanquer 
  
Annexe 
Mesure et instrumentation - classe de première 
  
Il n’est plus guère de domaines de la vie des femmes et des hommes d’aujourd’hui qui ne soient tributaires de 
mesures ; omni-présentes dans tout ce qui touche de près à leur santé, à leur sécurité, à leurs vies professionnelles 
ou privées, à leurs loisirs, les mesures sont, bien plus encore, au cœur des activités scientifiques, industrielles, agro-
alimentaires et commerciales.  
Toutes ces activités exigent des moyens et des instruments de prise d’informations de plus en plus performants et 
fiables au rythme des évolutions technologiques et des besoins engendrés.  
Les instruments de mesure permettent d'obtenir des résultats chiffrés de plus en plus fiables et précis, validés par les 
outils de la métrologie, science et pratique de la mesure. Ils exigent dans leur mise en œuvre une culture scientifique 
et technologique, constituant un socle nécessaire aux activités de laboratoire.  
La métrologie est maintenant indispensable à toute démarche d’accréditation, de certification de méthodes et de 
techniques comme elle l’est dans les domaines du contrôle-commande et de la modélisation (par exemple en 
météorologie). 
Il importe de faire acquérir, dès le lycée, les éléments fondamentaux de cette culture métrologique à travers une 
pratique soutenue et raisonnée d’activités expérimentales en laboratoire. 
  
Objectifs de cet enseignement 
Il vise l’appropriation progressive des outils et des démarches de mesurage, en lien avec les concepts, les modèles et 
les appareils qui leur sont intimement liés.  
En association étroite avec les enseignements de spécialité (physique-chimie en laboratoire et biotechnologies) de 
chimie-biochimie-sciences du vivant et de physique-chimie de tronc commun, plusieurs situations de réalisation de 
mesures sont choisies afin de permettre aux élèves d’acquérir les connaissances et les capacités attendues, de 
réinvestir les compétences dans des contextes différents. Il ne s’agit donc pas d’effectuer des monographies sur les 
différentes parties du programme (liste de capteurs, d’appareils de mesure rencontrés dans les différents domaines, 
etc.) ni de rechercher l’exhaustivité mais d’installer les outils indispensables pour avoir un regard critique sur les 
résultats de mesure, regard nécessaire pour établir la confiance dans ces résultats et pour prendre des décisions. 
Cela nécessite de : 
- connaître le principe de mesure des instruments ; 
- savoir utiliser les instruments ; 
- connaître les paramètres influençant la qualité des résultats ; 
- utiliser les outils informatiques pour acquérir et traiter des données ; 
- vérifier l'acceptabilité des résultats ; 
- identifier les sources d'erreurs ; 
- exprimer correctement des résultats. 
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Des mises en situation de mesurage dans des contextes variés permettent d’atteindre les objectifs cités : 
- mesure dimensionnelle ; 
- mesure de vitesse et d’accélération ; 
- mesure de durée ; 
- mesure de température ; 
- mesure de pression ; 
- mesure de débit ; 
- mesure de viscosité ; 
- mesure de volume ; 
- mesure de masse ; 
- mesure de pH ; 
- mesure de concentration ; 
- mesure d’absorbance ; 
- mesure de conductance ; 
- techniques de dénombrement ; 
- etc. 
Les modalités d’enseignement fondées sur l’activité, l’analyse, l’investigation scientifique et le projet doivent susciter 
l’intérêt des élèves ainsi que le goût de la recherche et de l’effort. 
Les technologies de l’information et de la communication ont une place toute particulière dans cet enseignement : 
1. La plupart des chaînes de mesures sont numériques. Il est donc nécessaire que les élèves soient conscients des 
avantages et des limitations liées à l’utilisation des technologies du numérique. 
2. Ces technologies permettent de fournir aux élèves les outils nécessaires à l’évaluation des incertitudes sans entrer 
dans le détail des outils mathématiques utilisés. L’accent doit être mis sur la prise de conscience des sources 
d’erreurs et de leurs implications sur la qualité de la mesure. 
  
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Mesure et instrumentation - classe de 1ère de la série STL 
 
Notions et contenus Compétences 
Mesure et incertitudes de mesure 
Définitions  Utiliser le vocabulaire de base de la métrologie. 
Notions d’erreurs. Identifier les limites du mesurage (étendue de mesure, seuil de 
détection, seuil de quantification, etc.). 
Identifier les différentes sources d’erreur lors d’une mesure 
(mesurage). 
Notion d’incertitude. 
 
Évaluer les incertitudes associées à chaque source d’erreur. 
Comparer le poids des différentes sources d’erreur. 
 
Évaluer l’incertitude d’une mesure : 
- à partir de la documentation du constructeur ; 
- à l’aide d’une formule d’évaluation (fournie à l’élève) ; 
- donnée par un instrument analogique. 
 
Évaluer la valeur moyenne et l’écart-type expérimental d’une série de 
mesures effectuées dans des conditions de répétabilité.    
Évaluer l’incertitude de répétabilité à l’aide d’une formule d’évaluation 
(fournie à l’élève). 
Expression et acceptabilité du résultat. 
 
Exprimer le résultat d’un mesurage par une valeur mesurée et une 
incertitude de mesure associée à un niveau de confiance.  
Définir  les mesurages à conserver en fonction d’un critère donné. 
Faire des propositions pour améliorer la démarche. 
Vérifier un résultat de mesurage à l’aide d’un étalon. 
 
Évaluer l’exactitude de la mesure (fidélité et justesse). 
Instrumentation : instruments de mesure, chaîne de mesure numérique  
 
Capteur et principe physique associé. 
 
Chaîne de traitement de l’information. 
Associer la mesure d’une grandeur au principe physique d’un capteur. 
 
Mettre en œuvre un instrument de mesure, une chaîne de mesure 
numérique.  
 
Identifier les sources d’erreur et évaluer les incertitudes associées à 
chaque étage de la chaîne. 
 
Étalonner un capteur, un transmetteur, une chaîne de mesure 
numérique. 
Utilisation des appareils de mesure. 
Choix des appareils. 
Étalonnage. 
 
Dans le cadre d’une mesure, pour chaque appareil :  
- connnaître la grandeur mesurée ; 
- choisir un instrument de mesure adapté en fonction de ses 
caractéristiques (sensibilité, temps de réponse, fidélité, justesse, 
étendue de mesure) ; 
- indiquer le capteur utilisé ; 
- identifier les éléments de la chaîne de mesure ; 
- utiliser l'appareil, à l’aide d’une documentation, dans le cadre d’un 
protocole de mesure ; 
- effectuer des mesures. 
 
Réaliser, régler et/ou étalonner les dispositifs expérimentaux dans les 
conditions de précision correspondant au protocole. 
Les techniques de mesure 
Mesures absolues et mesures 
relatives. 
 
Mesures directes et indirectes. 
 
Mesure par comparaison, méthode de 
zéro. 
Reconnaître les différents types de mesures. 
 
Choisir une technique de mesure et la mettre en œuvre afin de 
minimiser l’incertitude ou de limiter l’effet des grandeurs d’influence. 
 
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Spécial 
Physique-chimie pour le cycle terminal de la série STD2A 
NOR : MENE1104106A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 
MEN - DGESCO A3-1 
Vu code de l'Éducation ; arrêté du 27-5-2010 ; avis du comité interprofessionnel consultatif du 4-2-2011 ; avis du CSE 
du 9-12-2010 
Article 1 - Le programme de l’enseignement de physique-chimie pour le cycle terminal de la série sciences et 
technologies du design et des arts appliqués (STD2A) est fixé conformément à l’annexe du présent arrêté. 
  
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l’année scolaire 2011-2012 pour la 
classe de première et à la rentrée de l’année scolaire 2012-2013 pour la classe terminale. 
  
Article 3 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié 
au Journal officiel de la République française. 
  
Fait le 8 février 2011 
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative 
et par délégation, 
Le directeur général de l’enseignement scolaire, 
Jean-Michel Blanquer 
  
Annexe 
Physique-chimie - cycle terminal de la série technologique STD2A 
  
L’enseignement de physique-chimie dans la série STD2A réaffirme en les prolongeant les objectifs et les démarches 
préconisés dans les programmes de sciences physiques et chimiques du collège et de la classe de seconde générale 
et technologique.  
Cet enseignement vise l’acquisition ou le renforcement chez les élèves des connaissances des lois et des modèles 
physiques et chimiques fondamentaux et des capacités à les utiliser pour aborder notamment les problématiques du 
domaine du design et des arts appliqués. En outre, il engage vivement à la pratique soutenue de la démarche 
scientifique favorisant la construction de compétences appelées à être mobilisées dans de nombreuses situations 
courantes : 
- faire preuve d’initiative, de persévérance et d’esprit critique ; 
- confronter ses représentations avec la réalité ; 
- observer en faisant preuve de curiosité ; 
- mobiliser ses connaissances, rechercher, extraire et organiser l’information utile fournie par une situation, une 
expérience ou un document ;  
- raisonner, démontrer, argumenter, exercer son esprit d’analyse ; 
- communiquer à l’écrit et à l’oral, à l’aide d’un langage adapté. 
La pratique scientifique nécessite l’utilisation d’un langage spécifique. L’élève doit donc pouvoir : 
- s’exprimer avec un langage scientifique adapté rigoureux ; 
- utiliser/choisir des unités adaptées aux grandeurs physiques étudiées ; 
- utiliser l’analyse dimensionnelle ; 
- évaluer les ordres de grandeur d’un résultat. 
Ces compétences sont indissociables des compétences mathématiques nécessaires à l’expression et à l’exploitation 
des résultats. Par ailleurs, amené à présenter la démarche suivie et les résultats obtenus, l’élève est conduit à 
pratiquer une activité de communication susceptible de le faire progresser dans la maîtrise des compétences 
langagières, orales et écrites, en langue française, mais aussi en anglais, langue de communication internationale 
dans le domaine scientifique. 
Prélude à la construction des notions et des concepts, le questionnement scientifique doit se déployer 
préférentiellement à partir d’objets ou de situations concrètes courantes ou du domaine DAA dans un contexte 
d’apprentissage faisant une large place aux activités expérimentales, contribuant ainsi à une meilleure compréhension 
du futur environnement professionnel des élèves de la série ST DAA. L’approche expérimentale ne peut 
raisonnablement se concevoir que si les conditions indispensables à une activité concrète, authentique et en toute 
sécurité des élèves sont réunies. 
Les sciences physiques et chimiques fournissent aussi l’occasion d’acquérir des compétences dans l’utilisation des 
Tic, certaines étant liées à la discipline et d’autres étant d’une valeur plus générale. Outre la recherche documentaire, 
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le recueil des informations, la connaissance de l’actualité scientifique, qui requièrent notamment l’exploration 
pertinente des ressources d’internet, les Tic doivent être mobilisées au cours des activités expérimentales : 
expérimentation assistée par ordinateur, saisie et traitement des mesures, simulation, etc. L’usage de caméras 
numériques, de dispositifs de projection, de tableaux interactifs et de logiciels généralistes ou spécialisés doit être 
encouragé. Les travaux pédagogiques et les réalisations d’élèves gagneront à s’insérer dans le cadre d’un 
environnement numérique de travail (ENT), au cours ou en dehors des séances. Il conviendra toutefois de veiller à ce 
que l’usage des Tic comme auxiliaire de l’activité didactique ne se substitue pas à une activité expérimentale directe 
et authentique. 
Le programme développe un contenu scientifique s’appuyant sur deux thématiques « Du monde de la matière au 
monde des objets » et « Voir des objets ; analyser et réaliser des images », chacune d’elles étant abordée en partie 
en classe de première, en partie en classe terminale ; la présentation ne doit pas être perçue comme une entrave à la 
liberté pédagogique du professeur en charge de cet enseignement qui proposera un rythme et des activités 
d’apprentissage adaptées aux élèves. Ce programme doit permettre aux élèves la poursuite d’études supérieures, en 
particulier dans les champs du design et des arts appliqués. Il doit aussi développer une culture de l’éco-conception et 
plus généralement, une attitude responsable et citoyenne vis-à-vis de la sauvegarde de l’environnement et du 
développement durable. 
Le programme de sciences physiques et chimiques de la série ST DAA se présente selon trois colonnes : 
  
Notions et contenus Compétences attendues Classe 
Il s’agit des notions et des 
concepts scientifiques à acquérir. 
Il s’agit de compétences impliquant des connaissances à 
mobiliser, des capacités et des attitudes à mettre en œuvre ; 
leur maîtrise est attendue en fin du cycle terminal. 
1ère (1) 
Terminale (T) 
  
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Physique-chimie - cycle terminal de la série STD2A 
Du monde de la matière au monde des objets 
 
Notions et contenus Compétences attendues Classe 
Matière et matériaux 
Familles de matériaux. 
 
 
 
 
Propriétés physiques des matériaux : 
masse volumique, densité, 
température de fusion, conductivité 
électrique et thermique, propriétés 
magnétiques. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Actions mécaniques sur un solide, 
contraintes : modélisation.  
 
 
Déformations du solide : traction, 
compression, flexion, torsion.  
 
- Distinguer par leurs définitions : matière et 
matériau. 
- Citer les grandes classes de matériaux en illustrant 
par des exemples d’utilisation en DAA. 
 
- Comparer différents matériaux par des mesures de 
masse volumique. 
- Comparer expérimentalement la conduction 
électrique de différents matériaux ; classer 
conducteurs et isolants électriques. 
- Comparer expérimentalement la conduction 
thermique de barreaux de différents métaux : classer 
conducteurs et isolants thermiques.  
 
- Mesurer la température de fusion d’un corps pur. 
 
- Caractériser qualitativement les propriétés 
magnétiques de quelques matériaux. 
 
- Identifier, inventorier, caractériser, modéliser les 
actions mécaniques s’exerçant sur un objet solide au 
repos pour des situations simples. 
 
- Qualifier grâce à des essais mécaniques simples, 
quelques propriétés mécaniques de différents 
matériaux utilisés en DAA.  
1 
Matériaux organiques 
Le pétrole, principaux constituants ; les 
dérivés du pétrole. 
Les agro-ressources ; les 
biomatériaux. 
 
Le carbone et les grandes familles 
d’hydrocarbures. 
 
 
- Recueillir et exploiter des informations sur le 
pétrole et ses dérivés et sur les agro-ressources et 
les bio-matériaux : matériaux, produits, procédés, 
usages, recyclage. 
 
- Décrire la constitution de l’atome de carbone : 
structure électronique, tétravalence. Corps purs 
simples correspondants (formes allotropiques : 
diamant et graphite). 
 
- Citer des alcanes, des alcènes, des composés 
aromatiques. Écrire leur formule brute et semi-
développée et représenter leur structure. 
 
- Utiliser un logiciel de modélisation moléculaire pour 
mettre en évidence la structure spatiale de quelques 
molécules. 
1 
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Monomères et polymères. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les grandes classes de matériaux 
plastiques ; formulation. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les colles. 
- Nommer et écrire la formule de quelques 
polymères d’usage courant : PE, PS, PVC, nylon-
6,6. 
- Différencier les deux grandes voies d’obtention des 
polymères : polymérisation par addition, par 
condensation (polyesters, polyamides, cas du 
kevlar). 
- Écrire l’équation d’une réaction de polymérisation ; 
expliciter les indications fournies par l’indice de 
polymérisation. 
- Réaliser la synthèse d’un polymère. 
 
- Comparer les principales propriétés des 
thermoplastiques et des thermodurcissables. 
- Citer des procédés de fabrication d’objets 
plastiques en donnant des exemples. 
- Citer des techniques de coloration des matériaux 
plastiques. 
- Citer des agro-ressources dont sont issus des 
bioplastiques. 
- Réaliser des tests de reconnaissance de matériaux 
plastiques. 
- Citer les produits de la réaction de combustion d’un 
matériau plastique et les risques résultants. 
- Recueillir et exploiter des informations sur le 
passage d’un polymère à des plastiques aux usages 
différents : les adjuvants (exemple du PVC). 
 
- Identifier les propriétés de quelques colles de 
synthèse couramment utilisées en citant leurs noms. 
1 
Matériaux métalliques 
Oxydant, réducteur, couple 
oxydant/réducteur, réaction 
d’oxydoréduction. 
 
- Décrire et caractériser chaque étape du cycle de 
vie d’un matériau métallique : matière, matériau, 
métal, objet, recyclage ; impacts environnementaux. 
- Réaliser la transformation chimique entre un métal 
et un cation métallique.  
- Caractériser par des tests quelques cations 
métalliques. 
- Reconnaître l’oxydant et le réducteur dans un 
couple oxydant-réducteur. 
- Écrire l’équation d’une réaction d’oxydoréduction 
en utilisant les demi-équations redox. 
- Illustrer une transformation d’oxydoréduction 
forcée grâce à la mise en œuvre d’une électrolyse. 
1 
Action de l’eau, des acides, des bases 
et de l’oxygène atmosphérique sur les 
métaux. 
 
Protection contre la corrosion. 
- Présenter, par des exemples appropriés, l’action 
des acides et des bases sur les métaux. 
- Expliquer l’expression « métaux nobles ». 
- Différencier la corrosion du fer (rouille) et la 
corrosion de l’aluminium (passivation). 
- Proposer et expliquer quelques méthodes de 
protection contre la corrosion : peintures, chromage, 
anodisation, etc. 
- Donner des usages possibles des alliages en DAA 
en précisant leur rôle. 
- Citer les constituants des aciers inoxydables. 
T 
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Matériaux composites ; matériaux 
minéraux ; agro-matériaux et 
matériaux renouvelables 
 
- Citer le principal constituant du verre minéral et 
préciser le sens du mot « amorphe ». 
- Citer des exemples d’ajouts de métaux ou 
d’oxydes permettant d’obtenir des verres colorés. 
- Préciser ce qu’on entend par verre électrochrome, 
verre thermochrome. 
- Donner la constitution d’un miroir. 
- Définir un verre organique. Citer une application 
possible en DAA. 
- Citer un matériau composite en expliquant sa 
constitution et en précisant des usages possibles. 
- Définir une céramique. Citer une application en DAA. 
- Définir un alliage à mémoire de forme. 
- Citer des agro-matériaux en présentant des 
usages possibles en DAA de préférence à des 
matériaux traditionnels. 
T 
 
Voir des objets colorés, analyser et réaliser des images 
 
Notions et contenus Compétences attendues Classe 
Sources de lumière artificielle 
 
Chaîne de lumière. 
 
- Citer les phénomènes physiques mis en œuvre 
dans les lampes d’éclairage intérieur en illustrant par 
des exemples. 
- Établir un schéma fonctionnel simple d’une chaîne de 
lumière artificielle d’intérieur, électriquement sécurisée. 
- Mesurer un éclairement lumineux ; citer des ordres 
de grandeur d’éclairement dans différentes situations 
courantes. 
1 
Lumière et couleurs des objets 
 
La lumière : spectre de la lumière 
blanche, spectres d’émission, 
spectres d’absorption, longueur 
d’onde. 
 
 
- Utiliser un prisme ou un réseau pour décomposer la 
lumière blanche, pour réaliser et observer des 
spectres de différentes sources lumineuses. 
- Distinguer spectres d’émission et spectres 
d’absorption.  
- Distinguer les spectres discrets des spectres continus.  
- Analyser expérimentalement l’effet d’un filtre sur le 
spectre d’un rayonnement. 
1 
Modèle corpusculaire de la lumière : 
le photon. 
 
Luminescences. 
 
Les ondes électromagnétiques. 
 
- Préciser les grandeurs physiques associées au 
photon : fréquence, longueur d’onde ; énergie. 
- Interpréter les phénomènes de luminescence à 
partir de l’interaction rayonnement-matière.  
 
- Citer les limites en longueur d’onde dans le vide du 
domaine visible. 
- Repérer sur une échelle de longueurs d’onde les 
différents domaines : , X, UV, visible, IR, micro-
ondes, ondes hertziennes.  
- Analyser expérimentalement l’effet d’un filtre sur le 
spectre d’un rayonnement.  
T 
Couleur des objets.  
 
 
Synthèse additive. 
 
 
- Prévoir le résultat de la superposition de lumières 
colorées et l’effet de filtres colorés sur une lumière 
incidente. 
- Prévoir et Interpréter la couleur observée d’un objet 
éclairé à partir de la couleur de la lumière incidente et 
des phénomènes d’absorption, de diffusion et de 
transmission. 
- Utiliser la notion de couleurs complémentaires. 
1 
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Couleurs et peintures 
Les constituants d’une peinture : 
pigments, colorants, solvants, 
formulation. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Couleur structurelle. 
 
 
Synthèse soustractive. 
 
 
- Expliquer la différence entre pigments et colorants. 
- Mettre en évidence le rôle du pH, de l’humidité, de 
la lumière d’exposition sur la couleur d’un pigment ou 
d’un colorant. 
- Classer les différents types de peintures en fonction 
du solvant utilisé. 
- Expliquer le mécanisme physico-chimique de 
séchage d'une peinture. 
- Établir la liste des principaux autres constituants 
d’une peinture : charges, liants, agents siccatifs, 
additifs. 
- Citer les règles d’utilisation raisonnée des solvants 
de nettoyage des peintures ;  citer des produits de 
substitution. 
- Illustrer l’utilisation d’un colorant à la teinte d’une 
fibre textile synthétique. 
- Interpréter la couleur d’un mélange obtenu à partir 
de matières colorées. 
 
- Distinguer couleur pigmentaire et couleur 
structurelle. 
 
- Mettre en œuvre une synthèse soustractive : 
mélanges de pigments. 
T 
La vision 
 
Constitution et modélisation de l’œil. 
 
 
 
- Décrire les principaux éléments constitutifs de l’œil. 
- Décrire le modèle de l’œil réduit et le mettre en 
correspondance avec l’œil réel. 
- Exploiter un modèle simplifié de l’œil pour expliquer 
l’accommodation. 
- Expliquer la condition de perception spatiale : de la 
vision stéréoscopique à l’image en trois dimensions.  
- Préciser concrètement les notions de pouvoir 
séparateur et de persistance rétinienne.  
- Expliciter le rôle de chacun des deux types de 
cellules photosensibles de l’œil. 
1 
Lentilles minces convergentes : 
images réelle et virtuelle, foyer, 
distance focale, vergence. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lentilles minces divergentes.  
 
 
 
 
Les défauts de l’œil ; les corrections. 
 
- Définir et identifier une lentille convergente. 
- Déterminer graphiquement la position, la grandeur 
et le sens de l’image d’un objet-plan donné par une 
lentille divergente. 
- Utiliser les formules de conjugaison et de 
grandissement.* 
- Utiliser une modélisation sur banc d’optique et une 
simulation à l’ordinateur pour étudier un système 
imageur. 
* Les formules de conjugaison et de grandissement sont 
données ; seule leur utilisation raisonnée est exigible. 
 
- Définir et identifier une lentille divergente.  
- Déterminer graphiquement la position, la grandeur 
et le sens de l’image d’un objet-plan donnée par une 
lentille divergente. 
- Mettre en œuvre une modélisation sur banc 
d’optique.  
 
- Utiliser le modèle de l’œil réduit pour caractériser 
les défauts : hypermétropie, myopie et presbytie 
- Expliquer le principe des corrections. 
 
 
 
T 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
T 
 
 
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Images photographiques 
Photométrie visuelle. 
 
 
 
 
L’appareil photographique. Réglages. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’image argentique. 
 
 
 
 
L’image numérique. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
- Donner une définition concrète de trois grandeurs 
de la photométrie visuelle en s’aidant au besoin d’un 
schéma figuratif : flux lumineux, éclairement et 
luminance ; proposer des ordres de grandeurs et  
préciser les unités. 
- Décrire le fonctionnement d’un objectif 
photographique.  
- Mettre en œuvre une modélisation d'un objectif 
photographique ; illustrer le principe du télé-objectif 
et du grand angle. 
- Distinguer les différents réglages permettant 
d’obtenir la qualité artistique recherchée : temps de 
pose, nombres d’ouverture, netteté, profondeur de 
champ, surexposition, sous exposition, etc. et 
justifier la conséquence des réglages.  
- Établir le schéma constitutif d’un appareil 
photographique à visée « reflex » : construire et 
caractériser l’image.  
 
- Expliquer le principe de la formation de l’image 
latente. 
- Justifier le mode de révélation de l’image en noir et 
blanc grâce à l’oxydoréduction. 
 
- Expliquer le principe du capteur photosensible d’un 
appareil photographique numérique (APN). 
- Distinguer luminosité et contraste d'une image. 
- Définir le pixel. Exemple de l’appareil photo 
numérique. 
- Expliquer le principe du codage en niveaux de gris 
et en couleurs RVB. 
- Distinguer définition et résolution d’une image 
numérique ; illustrer par des exemples. 
- Réaliser des images à l’aide d’un APN. Commenter 
leurs caractéristiques et les histogrammes associés. 
- Recueillir et exploiter des informations pour illustrer 
le principe de restitution des couleurs par un écran 
plat (ordinateur, téléphone portable, etc.), par une 
imprimante. 
T 
 
Images de l’invisible 
Analyses scientifiques d’œuvres d’art : 
Rayons X, microscopie électronique, 
stratigraphie, gammagraphie, 
accélérateurs de particules, 
chromatographies, etc. 
 
- Recueillir et exploiter des documents illustrant et 
expliquant les principes et les techniques d’examen 
d’œuvres d’art en vue de leur restauration. T 
 
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Spécial 
Sciences physiques et chimiques en laboratoire en classe de 1ère 
de la série STL 
NOR : MENE1104109A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 
MEN - DGESCO A3-1  
Vu code de l'Éducation ; arrêté du 27-5-2010 ; avis du comité interprofessionnel consultatif du 4-2-2011 ; avis du CSE 
du 9-12-2010 
Article 1 - Le programme de l’enseignement de sciences physiques et chimiques en laboratoire en classes de 
première de la série sciences et technologies de laboratoire est fixé conformément à l’annexe du présent arrêté. 
  
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l’année scolaire 2011-2012. 
  
Article 3 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié 
au Journal officiel de la République française. 
  
Fait le 8 février 2011 
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative 
et par délégation, 
Le directeur général de l’enseignement scolaire, 
Jean-Michel Blanquer 
  
Annexe 
Sciences physiques et chimiques en laboratoire - classe de première de la série technologique STL, spécialité 
sciences physiques et chimiques en laboratoire 
  
Les objectifs de l’enseignement de sciences physiques et chimiques en laboratoire sont identiques à ceux affichés 
dans le préambule du programme de physique chimie de tronc commun des séries STI2D et STL. La pratique 
d’activités de laboratoire et le projet permettent de mettre l’accent sur les capacités spécifiques aux activités 
expérimentales.  
Cet enseignement doit être étroitement coordonné avec les enseignements de tronc commun, de mesure et 
instrumentation et de chimie-biochimie-sciences du vivant. 
En première, l’enseignement de sciences physiques et chimiques en laboratoire comprend trois modules de volume 
horaire identique : 
- un module de physique consacré à l’image ; 
- un module de chimie portant sur chimie et développement durable ; 
- un module consacré à l’ouverture vers le monde de la recherche et de l’industrie d’une part et à un projet 
d’autre part, les deux pouvant être utilement liés. 
  
1. Module Image 
L’avènement d’internet et des technologies numériques a entraîné une extraordinaire explosion de la production, de la 
diffusion et de la consommation d’images, dans l’espace public comme dans l’espace privé. Dans ce contexte, 
l’enseignement des sciences physiques et chimiques se doit d’apporter sa contribution au développement d’une 
culture de l’image allant bien au-delà des seules dimensions artistique et sociale habituelles. L’image est devenue 
aujourd’hui un « objet » scientifique et technologique complexe qui contribue à la compréhension du monde et 
favorise le partage de l’expérience intellectuelle, fondement du progrès des sciences. Dans de nombreux domaines 
(industrie, santé, espace, information, etc.), elle est devenue un outil incontournable de diagnostic et de connaissance 
qui concourt à la résolution de nombreux problèmes se posant à notre société ; son rôle ne cessera de s’accroître 
dans les décennies à venir, ce qui justifie son introduction dans les programmes de formation dès le lycée. 
Un enseignement scientifique de la voie technologique de laboratoire dont l’image est la référence permanente des 
contenus et des activités, vise : 
- à faire percevoir aux élèves sa réalité et ses usages dans de nombreux domaines, notamment scientifiques ; 
- à leur faire accéder à la connaissance des concepts et des modèles scientifiques qui sont au cœur des systèmes 
technologiques producteurs d’images ; 
- à les initier aux démarches et aux outils d’investigation qu’ils pourront utiliser dans leurs études supérieures et dans 
leur vie personnelle et professionnelle.  
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L’image qui favorise par de nombreux aspects le dialogue des sciences de la matière et de la vie, des arts, des 
technologies et de bien d’autres disciplines doit inciter, à travers les pratiques de classe, au décloisonnement des 
savoirs, élément essentiel de la formation des jeunes. C’est, en tout cas, l’esprit dans lequel le programme a été 
conçu en soulignant notamment que le champ notionnel de l’image ne se réduit plus aujourd’hui au seul domaine de 
l’optique même si celui-ci reste très présent. Par-delà les apports de savoirs spécifiques et de compétences, le 
module Image ambitionne également de développer, à travers des pratiques pédagogiques innovantes, la formation 
du citoyen à l’esprit critique, à l’autonomie et à la curiosité intellectuelle, attitudes indispensables à ceux qui souhaitent 
s’orienter vers des études supérieures scientifiques ou technologiques. 
Le programme du module Image déroule un contenu scientifique s‘appuyant sur cinq grands domaines : 
- D’une image à l’autre 
Dans cette partie introductive, Il s’agit essentiellement de délimiter les contours du module Image tout en évoquant les 
problématiques attachées : qu’est ce qu’une image ? Comment est constituée une chaine d’imagerie, de la production 
à l’exploitation de l’image ? Comment l’être humain s’approprie-t-il une image ? Quelles évolutions passées et à 
venir ? 
- Images photographiques 
Cette partie permet de mettre en place les concepts et les objets de l’optique ; ils sont introduits à partir d’un système 
imageur très répandu, l’appareil photographique numérique. 
- Images et vision 
On s’intéressera ici essentiellement à une caractéristique commune à la lumière, aux objets et aux images : la 
couleur. 
- Lumière et énergie 
La lumière transporte de l’énergie. L’interaction lumière-matière est au cœur des dispositifs émetteurs et récepteurs 
de lumière très présents dans la chaîne image. C’est une première approche des notions et des composants de la 
photonique qui est envisagée ici. 
- Images et information 
L'image est un concentré d'informations d'une part et l'information repose d'autre part, de plus en plus, sur l'image. Il 
s'agit de permettre aux élèves d'appréhender quelques procédés de traitement, de stockage, de transmission à 
distance, d'exploitation des informations dans de nombreux usages actuels des images. 
La structure du programme ne doit pas être perçue comme une entrave à la liberté pédagogique du professeur en 
charge de cet enseignement. Il proposera un rythme et des activités d’apprentissages adaptés aux élèves et aux 
contraintes locales en articulation souple avec le programme du tronc commun et les autres modules du pôle 
Physique et chimie en laboratoire. 
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Sciences physiques et chimiques en laboratoire - classe de 1ère de la série STL 
D’une image à l’autre 
 
Notions et contenus Capacités 
Typologie d’images. 
Fonctions de l’image. 
 
Aspect historique de l’image. 
 
Droits d’auteurs, droit à l’image. 
 
Perception des images. 
- Identifier les éléments constitutifs d’une chaîne de production d’image.  
- Reconnaître la fonction d’une image donnée. 
- Distinguer « image enregistrée » et « image fabriquée ». 
- Identifier quelques formats d’enregistrements d’images couramment 
utilisés et les comparer selon un ou deux critères. 
- Donner le sens des expressions « profondeur de champ », 
« perspective », « luminosité », «monochrome/polychrome », 
« contraste », « résolution », « niveaux de gris » et les utiliser de 
manière appropriée pour décrire une image. 
- Identifier et commenter la nature de l’information contenue dans une 
image scientifique simple.  
- Repérer sur une échelle temporelle quelques périodes ou dates clés 
pour l’image et les associer à un support : peintures rupestres, 
peintures à l’huile, photographie, cinéma, télévision, vidéo, etc.  
- Adopter un comportement citoyen par rapport au droit d’auteur et au 
droit à l’image. 
- Exploiter un modèle simplifié de l’œil pour expliquer l’accommodation. 
- Comparer la courbe de sensibilité spectrale de l’œil humain à celle de 
certains animaux. 
- Citer des applications faisant appel à la persistance rétinienne. 
- Expliquer la condition de perception spatiale : de la vision 
stéréoscopique à l’image en trois dimensions.  
 
Images photographiques 
 
Notions et contenus Capacités 
Chambre noire et sténopé.  
Système optique : objet optique 
et image optique. 
- Mettre en œuvre expérimentalement des systèmes optiques 
imageurs ; identifier le rôle des éléments essentiels en les désignant ; 
caractériser objet et image optiques.  
Lumière du jour et lumières 
artificielles.  
Lumière émise et lumière reçue. 
Réflexions spéculaire et diffuse. 
 
Filtres optiques. 
 
- Expliciter les phénomènes physiques mis en œuvre dans l’éclairage 
artificiel.  
- Établir un schéma fonctionnel simple d’une chaîne d’éclairage artificiel 
électriquement sécurisée. 
- Distinguer flux lumineux et éclairement lumineux. 
- Distinguer réflexion spéculaire et réflexion diffuse.  
- Distinguer contraste et luminosité d'une image. 
- Réaliser, interpréter et exploiter l'histogramme d'une image numérisée. 
- Analyser expérimentalement l’effet d’un filtre sur le spectre d’un 
rayonnement.  
Faisceaux lumineux : déviation, 
déformation, aberrations. 
 
 
Systèmes optiques centrés ; 
stigmatisme ; conjugaison 
objet/image.  
 
Lentilles minces convergentes. 
Association de lentilles minces.  
 
- Illustrer expérimentalement et distinguer différents phénomènes 
associés à la déviation d’un faisceau lumineux ; indiquer les 
applications associées. 
- Réaliser expérimentalement un faisceau lumineux cylindrique.  
- Exploiter les notions de foyers, distance focale pour caractériser un 
système optique. 
- Exploiter les propriétés d'une lentille mince convergente pour prévoir 
qualitativement la position et la taille d'une image.  
- Utiliser les relations de conjugaison pour prévoir la position et la taille 
d'une image obtenue à travers une lentille mince convergente ; réaliser 
une simulation numérique. 
- Déterminer expérimentalement la position et la taille d'une image.  
- Illustrer expérimentalement et corriger des aberrations optiques. 
- Comparer expérimentalement quelques caractéristiques d'un système 
optique réel et de son modèle simplifié.  
Appareil photographique 
numérique : mise au point, 
ouverture, temps de pose. 
- Illustrer expérimentalement le principe de mise au point automatique. 
- Associer l’éclairement et l’énergie reçus au nombre d’ouverture et au 
temps de pose.  
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Angle de champ. 
Grandissement. 
 
Profondeur de champ. 
Grossissement.  
 
- Établir expérimentalement la relation entre l’éclairement et le nombre 
d’ouverture. 
- Illustrer expérimentalement le principe d’un appareil à visée « réflex ».  
- Mesurer un angle de champ et un grossissement. 
- Relier l’angle de champ et le grandissement à la distance focale de 
l’objectif et à la taille du capteur. 
- Comparer expérimentalement le grossissement et l’angle de champ de 
différents objectifs. 
- Illustrer expérimentalement l'effet du diaphragme d'ouverture sur la 
profondeur de champ. 
- Mesurer le grossissement d’un système optique.  
- Distinguer zoom optique et zoom numérique. 
Photographie numérique : 
Photo détecteurs.  
 
Photographie argentique. 
 
Capteur : sensibilité et 
résolution. 
 
- Mettre en œuvre expérimentalement une photodiode ou un 
phototransistor. 
- Expliquer le principe des capteurs photosensibles CCD d’un appareil 
photographique numérique. 
- Réaliser une activité expérimentale pour relier l’éclairement reçu par 
un capteur et la grandeur électrique mesurée. 
- Interpréter l’image argentique par un procédé photochimique. 
- Comparer la sensibilité d’un capteur numérique et celle d’une pellicule 
argentique à une norme. 
- Relier la sensibilité à la résolution et à la surface du capteur. 
 
Image et vision 
 
Notions et contenus Capacités 
Spectroscopie : prisme et 
réseaux. 
 
Spectres visibles. 
 
- Réaliser expérimentalement et décrire les spectres de différentes 
sources lumineuses dont une source laser.  
- Distinguer spectres d’émission et spectres d’absorption, spectres 
continus et spectres de raies. 
- Identifier, en utilisant une banque de données, un élément chimique à 
partir de son spectre d’émission ou d’absorption. 
- Exploiter la courbe d'intensité spectrale d’un spectre lumineux. 
 - Relier la longueur d'onde d'une radiation monochromatique à sa 
fréquence. 
- Mesurer des longueurs d'onde du spectre visible. 
Perception des couleurs. 
 
 
Couleur des objets.  
 
- Expliciter le rôle de chacun des deux types de cellules photosensibles 
de l’œil. 
- Exploiter les courbes de sensibilité relative de l'œil en vision diurne et 
en vision nocturne.  
- Interpréter la couleur d’un objet comme l’effet de l’interaction de la 
matière dont il est constitué avec la lumière incidente. 
- Citer les paramètres physiques intervenant dans la perception des 
couleurs : teinte, luminosité et saturation. 
Synthèses additive et 
soustractive des couleurs. 
Systèmes chromatiques. 
Filtres. 
 
- Illustrer expérimentalement les synthèses additive et soustractive des 
couleurs. 
- Illustrer expérimentalement le principe du système RVB. 
- Exploiter un logiciel dédié pour déterminer les caractéristiques d'une 
couleur : composantes (R, V, B) ou teinte, luminosité, saturation (T, L, S). 
- Interpréter la pureté d'une couleur dans le diagramme chromatique 
(CIE 1931).  
- Citer des procédés de production d’images faisant appel à la synthèse 
additive ou à la synthèse soustractive. 
  
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Pigments et colorants. 
Colorants naturels et artificiels. 
- Distinguer couleur pigmentaire et couleur structurelle. 
- Citer les phénomènes physiques pouvant intervenir dans la perception 
des couleurs structurelles. 
- Illustrer expérimentalement l’effet des pigments sur la lumière blanche. 
 
Lumière et énergie 
 
Notions et contenus Capacités 
Interaction rayonnement-
matière : émission et 
absorption, diffusion. 
 
Le photon. 
Quantification des niveaux 
d'énergie. 
- Déterminer expérimentalement quelques caractéristiques d’un 
photorécepteur, d’un photoémetteur. 
- Interpréter les échanges d'énergie entre lumière et matière à l'aide du 
modèle corpusculaire de la lumière.  
- Appliquer le modèle corpusculaire de la lumière pour expliquer le 
principe d’un photoémetteur et d’un photorécepteur. 
Sensibilité lumineuse relative de 
l'œil.  
Grandeurs photométriques : 
flux, éclairement. 
 
Sensibilité des capteurs à 
l'éclairement. 
 
Réflexion, absorption, 
transmission, diffusion. 
 
Luminescences. 
 
 
 
- Exploiter la courbe de sensibilité de l'œil. Interpréter les anomalies de 
la vision des couleurs (daltonisme). 
- Déterminer expérimentalement la puissance lumineuse et le flux 
lumineux de différentes sources de lumière.  
- Associer le flux énergétique d'un faisceau à un flux de photons dans le 
cas d’une lumière monochromatique. 
- Illustrer expérimentalement l'anisotropie des sources lumineuses 
artificielles.  
- Illustrer expérimentalement deux modes de détection du 
rayonnement : compteurs de photons, capteurs d'énergie. 
- Mesurer un éclairement lumineux ; donner des ordres de grandeur 
d’éclairement dans différentes situations courantes. 
- Déterminer expérimentalement les caractéristiques de quelques 
sources ou de quelques capteurs : efficacité énergétique, rendement 
quantique et sensibilité spectrale.  
- Caractériser un matériau optique par ses coefficients de réflexion, de 
transmission et d’absorption.  
- Interpréter deux phénomènes de luminescence parmi la 
chimiluminescence, la fluorescence, la phosphorescence et 
l’électroluminescence, à partir de l’interaction rayonnement-matière.  
Sources « laser » : 
directivité, 
monochromaticité, puissance. 
 
 
- Citer différents types de laser et leurs usages dans différent domaines. 
- Énoncer les deux propriétés physiques spécifiques d’un faisceau 
laser. 
- Mettre en évidence expérimentalement les propriétés d’un faisceau 
produit par différentes sources laser. 
- Comparer la puissance surfacique d’une lumière émise par un laser et 
celle d’une autre source de lumière.  
- Utiliser une source laser en respectant les règles de sécurité.  
- Mesurer une distance avec une source laser.  
 
Images et information 
 
Notions et contenus Capacités 
Information :  
Sources d’information, signaux, 
débit. 
Chaîne de transmission 
d’informations. 
- Identifier les éléments d’une chaîne de transmission d’informations. 
- Caractériser une transmission numérique par son débit binaire. 
- Citer quelques modes de liaison possibles entre divers équipements 
vidéo, leurs avantages et leurs limites. 
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Image numérique. 
 
Traitement d’image.  
 
- Définir le pixel et estimer ses dimensions dans le cas de l’appareil 
photo numérique, d’un écran vidéo. 
- Expliquer le principe du codage en niveaux de gris et en couleurs 
RVB. 
- Énoncer qu’une image numérique est associée à un tableau de 
nombres.  
- Déterminer expérimentalement la résolution d'un convertisseur 
analogique/numérique. 
- Effectuer une opération simple (filtrage) de traitement d’image à l’aide 
d’un logiciel approprié.  
- Interpréter le chronogramme de sortie d’un capteur CCD. 
Milieux et canaux de 
transmission : câbles, fibres, 
faisceaux hertziens. 
- Citer l'ordre de grandeur du débit binaire d’une transmission par câble 
coaxial, par fibre optique et par transmission hertzienne. 
- Expliquer le principe de propagation de la lumière dans une fibre 
optique. 
- Mesurer l’ouverture numérique d’une fibre optique. 
- Mettre en œuvre un dispositif de transmission de données par fibre 
optique.  
- Montrer expérimentalement le phénomène de réflexion à l'extrémité 
d'un câble de transmission et sa conséquence sur le signal.  
Reconstitution de l'image avec 
divers imageurs. 
- Expliquer le principe de reconstitution des couleurs par une 
imprimante, un écran numérique ou un vidéoprojecteur. 
Stockage et mémorisation des 
images. 
 
- Relier la capacité mémoire nécessaire au stockage d’une image 
numérisée, non compressée, et sa définition.  
- Citer deux formats de fichiers images en précisant leurs principales 
caractéristiques.  
- Réaliser une conversion de formats de fichiers images à l’aide d’outils 
logiciels adaptés. 
 
 
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2. Module Chimie et développement durable 
Pour faire face aux défis que l’humanité doit rapidement relever, qu’ils soient relatifs à l’énergie, à l’eau, à 
l’alimentation, à l’environnement et à la santé, la chimie a la capacité d’apporter des contributions essentielles que ce 
soit en réponse aux besoins de la société comme aux demandes environnementales. Le développement de 
connaissances en sciences chimiques, de méthodes et de techniques dans de nombreux domaines (chimie 
analytique, chimie organique, cinétique, catalyse, polymères, biochimie, fermentation, génie des procédés, 
modélisations moléculaires, etc.) est indispensable au développement des innovations nécessaires à l’amélioration 
des conditions de vie pour un véritable développement durable. 
Les apports de la chimie sont en effet essentiels dans toutes les composantes retenues par ce mode de 
développement :  
- sociétale : médicaments, cosmétiques, produits pour l’hygiène, conservateurs, textiles, insecticides, détection de 
toxines, etc. ; 
- environnementale : réglementation sur les produits chimiques, développement de procédés propres et sûrs, 
traitement des effluents, procédés de recyclage, utilisation de matières premières renouvelables, analyse de traces de 
polluants, compréhension des éco-systèmes, devenir des produits, etc. ; 
- économique : produits chimiques présents dans tous les secteurs économiques (automobile, bâtiment, textile, etc.) 
et innovations sources de croissance (vitrages autonettoyants, polymères biodégradables, cellules photovoltaïques 
organiques, microbatteries, supercondensateurs, etc.). 
En classe de première et de terminale, le module Chimie et développement durable se propose de faire acquérir aux 
élèves les éléments de compréhension théorique et la capacité à mettre en œuvre les techniques utilisées dans les 
synthèses et les analyses chimiques tout en insistant sur l’évolution nécessaire des techniques pour répondre aux 
besoins de la société. Les notions et les lois classiquement étudiées en thermodynamique, en cinétique, en chimie 
organique, en chimie générale sont introduites ici pour résoudre des problématiques sociétales ou environnementales 
et pour répondre à des objectifs d’optimisation en termes de rendement, de fiabilité, de sécurité, de seuil, d’impact 
environnemental et de coût ; elles seront mises en perspective avec les innovations actuelles visant à faire évoluer les 
procédés pour les rendre plus sûrs, plus efficaces et de plus petite taille. 
L’amélioration des méthodes de synthèse est capitale dans la recherche et le développement de procédés plus 
respectueux de l’environnement, visant à prévenir et à éliminer les déchets à la source. Fondées sur des économies 
d’atomes, des économies d’énergie consommée et une diminution des rejets, les différentes pistes explorées vont 
vers l’utilisation de produits de substitution et de solvants moins nocifs, de modes d’activation et de catalyses plus 
efficaces et la mise au point de formulations éco-compatibles. Les biotechnologies, avec notamment les 
biocatalyseurs, sont aussi au cœur de ces recherches car elles permettent d’accéder à de nombreux substrats 
spécifiques par les régio, stéréo et énantio-sélectivités des réactions enzymatiques, d’obtenir des conditions 
opératoires plus douces et des bilans écologiques plus favorables. 
L’amélioration des méthodes d’analyse est tout aussi primordiale pour caractériser et quantifier les espèces 
polluantes dans différents milieux et à différentes concentrations, même à l’état de trace. Plusieurs objectifs sont 
poursuivis : développement d’outils quantitatifs fiables et rapides, abaissement des limites de détection dans des 
milieux complexes, traçabilité des méthodes, mise au point de nouveaux capteurs. Pour être atteints, ces objectifs 
exigent que soient améliorés en parallèle les différents maillons de la chaîne d’analyse : prélèvement, séparation, 
détection, traitement des données. 
En classe de première, le programme comporte une introduction et deux parties :  
Chimie : Enjeux sociétaux, environnementaux et économiques  
- Champs d’application de la chimie et évolution des techniques 
- Prise en compte de la sécurité en chimie 
- La chimie face à l’environnement 
Partie I : Synthèses chimiques  
- Synthèses et environnement 
- Techniques de séparation et de purification ; contrôle de pureté  
- Synthèses organiques et réactivité de quelques composés organiques 
- Amélioration de la cinétique des synthèses  
Partie II : Analyses physico-chimiques 
Analyses physico-chimiques et environnement 
- Validités et limites des tests et mesures chimiques  
- Préparation de solution de concentration molaire connue 
- Dosages par étalonnage : choix de l’appareil de mesure en relation avec une propriété de l’espèce dosée, 
- Dosages par titrage : première approche avec des suivis colorimétrique, conductimétrique et pHmétrique. 
La présentation d’une chimie moderne au service des grandes causes sociétales et soucieuse de s’engager dans des 
démarches éco-compatibles peut permettre de changer positivement et durablement la perception qu’en a la société, 
et en tout premier lieu les élèves.  
Ainsi dans l’introduction du programme Chimie : enjeux sociétaux, économiques et environnementaux, il s’agit de 
présenter le champ d’investigation de la chimie et de sensibiliser à l’évolution des technique qui ont jalonné son 
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histoire. Ces problématiques traversant l’ensemble de l’étude de la chimie servent de fil rouge lors de l’étude des 
synthèses et des analyses chimiques. 
La structure du programme ne doit pas être perçue comme une entrave à la liberté pédagogique du professeur. Par 
exemple, l’optimisation cinétique d’une transformation peut être abordée dans le cadre d’une synthèse organique et 
conduire simultanément à l’étude d’une technique de séparation spécifique, un temps étant consacré ensuite pour 
structurer les différentes notions étudiées. Le professeur proposera un rythme et des activités d’apprentissages adaptés 
aux élèves et aux contraintes locales en articulation avec les enseignements de physique-chimie du tronc commun 
STI2D-STL, mesure et instrumentation et chimie-biochimie-science du vivant communs aux deux spécialités STL. 
Rendre les élèves acteurs de leurs apprentissages à travers questionnements et résolutions de problèmes en lien 
avec l’avenir de l’Homme apparaît de nature à pouvoir éveiller leur curiosité, dynamiser leurs capacités inventives, 
solliciter leur imaginaire et leur donner envie de poursuivre plus avant leur formation scientifique en s’engageant dans 
des filières supérieures scientifiques.  
Ainsi une approche la plus concrète possible des différentes thématiques constitue-t-elle un atout pour développer 
l’intérêt des élèves, et le développement progressif de leur autonomie dans la mise en œuvre des démarches 
scientifiques est souhaité et souhaitable afin de garantir leur réussite dans leurs études supérieures. 
  
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Sciences physiques et chimiques en laboratoire - classe de 1ère de la série STL 
Chimie : enjeux sociétaux, économiques et environnementaux 
 
Notions et contenus  Capacités 
Champs d’application de la 
chimie et évolution des 
techniques 
 
Champs d’application de la 
chimie.  
 
Aspects historiques et 
économiques. 
 
 
- Citer : 
. l’intervention de la chimie dans divers domaines de la vie 
courante ;  
. l’évolution d’une technique au cours des siècles ; 
. des choix opérés pour répondre à des besoins sociétaux et/ou 
économiques. 
 
- Prendre conscience du lien entre science et technique. 
Prise en compte de la sécurité 
en chimie 
Règles de sécurité au 
laboratoire. 
 
Pictogramme des réactifs, des 
solvants, des produits et sous-
produits. 
 
 
 
- Relever dans les recueils de données les grandeurs physico-
chimiques caractéristiques d’une espèce chimique. 
- Appliquer les règles de sécurité et respecter les conseils de 
prudence et de prévention liés aux espèces chimiques et à leurs 
mélanges. 
- Adopter une attitude responsable au laboratoire. 
- Développer progressivement  une autonomie dans la prévention 
des risques. 
- Analyser les consignes de sécurité proposées dans un protocole. 
La chimie face à 
l’environnement 
 
Rôle de la chimie dans des 
problématiques liées à 
l’environnement. 
 
Toxicité de certaines espèces 
chimiques.  
 
 
Stockage et recyclage des 
espèces à risque. 
 
 
Impact environnemental des 
synthèses et des analyses. 
 
 
 
- Citer des implications de la chimie dans des études menées sur 
l’environnement ou des actions visant à le préserver. 
 
- Relever les informations relatives à la toxicité d’espèces chimiques 
(classes de danger pour la santé et de danger pour l’environnement) 
et respecter les conseils de prudence et de prévention associés. 
 
- Adapter le mode d’élimination d’une espèce chimique ou  d’un 
mélange à la tolérance admise dans les eaux de rejet. 
 
- Choisir, parmi plusieurs procédés, celui qui minimise les impacts 
environnementaux. 
 
Synthèses chimiques 
 
Notions et contenus Capacités 
Synthèses  et environnement 
Analyse de l’impact 
environnemental d’une 
synthèse. 
Chimie « verte », 
Chimie douce.  
 
 
 
 
 
 
 
- Citer les exigences en matière de chimie « verte » ou durable, en 
ce qui concerne les choix des matières premières, des réactions et 
des procédés, ainsi que d’éco-compatibilité du produit formé. 
 
- Comparer les avantages et les inconvénients de différents 
procédés de synthèse. 
 
- Réaliser l’extraction d’une espèce naturelle et mettre en œuvre 
une hémisynthèse à partir de cette espèce. 
- Reconnaître une hémisynthèse dans la description d’un protocole. 
- Citer quelques utilisations importantes des agroressources  en 
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Alternative à la pétrochimie :  
chimie des substances 
naturelles (agroressources et 
hémisynthéses), 
synthèses biotechnologiques. 
synthèse organique et exploiter des documents pour illustrer leur 
part croissante en tant que matières premières. 
- Citer quelques exemples importants de synthèses mettant en 
œuvre les biotechnologies.  
Séparation et purification  
Techniques : 
Distillation  
Recristallisation 
Filtration sous vide 
Chromatographie : couche 
mince (CCM) et colonne.  
 
 
 
 
Contrôle de pureté. 
 
 
- Réaliser une distillation simple, une distillation fractionnée, une 
recristallisation, une filtration, une filtration sous vide, une 
chromatographie. 
 
- Comparer les influences de la nature de la phase fixe et de la 
phase mobile sur la séparation des espèces chimiques. 
 
- Mesurer une température de fusion, un indice de réfraction.  
 
- Argumenter sur la pureté d’un produit à l’aide d’une observation, 
d’une série de mesures, d’une confrontation entre une mesure et 
une valeur tabulée. 
Synthèses organiques 
Relation structure -  réactivité 
en chimie organique  
Réactivité des : 
- alcools (oxydation, 
élimination, substitution) ; 
- aldéhydes et cétones 
(aldolisation, crotonisation, 
réduction) ; 
- acides et dérivés 
(estérification, hydrolyse) ; 
- composés aromatiques 
(substitution). 
 
Réaction d’addition, 
élimination, substitution, 
oxydation, réduction, acide-
base. 
 
Sites nucléophiles et 
électrophiles. 
 
 
 
 
- Réaliser l’oxydation d’un alcool dans le cadre d’une synthèse. 
- Reconnaître les réactions d’aldolisation, de crotonisation, 
d’estérification et d’hydrolyse. 
- Réaliser une synthèse mettant en œuvre une aldolisation, une 
réduction de cétone, une réaction de substitution électrophile 
aromatique. 
- Déterminer, à l’aide d’un tableau d’avancement, le réactif limitant 
dans une réaction de synthèse et en déduire le rendement de la 
synthèse. 
 
- Distinguer les différents types de réaction parmi les additions, 
éliminations, substitutions, oxydations, réductions et acide-base. 
 
 
 
- Identifier les sites électrophiles ou nucléophiles des différents 
réactifs. 
Amélioration des cinétiques 
de synthèse  
Facteurs cinétiques.  
Énergie d’activation d’une 
réaction. 
Catalyse homogène et 
hétérogène. 
 
 
 
 
 
Chimie douce, chimie 
biomimétique.  
 
- Effectuer expérimentalement le suivi temporel d’une synthèse 
chimique. 
- Décrire l’évolution de l’énergie d’un système à l’aide d’un profil 
réactionnel. 
- Proposer un protocole pour mettre en évidence les facteurs 
d’influence lors d’une catalyse homogène ou lors d’une catalyse 
hétérogène.  
- Interpréter, au niveau microscopique, l’évolution de la vitesse 
d’une réaction en fonction de la concentration, de la température, et 
de la présence de catalyseur. 
 
- Comparer des vitesses de réaction dans différents solvants et 
discuter du rôle du solvant.  
- Réaliser une synthèse mettant en œuvre une catalyse dans le 
cadre de la chimie biomimétique. 
  
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Analyses physico-chimiques 
 
Notions et contenus Capacités 
Analyses physico-chimiques 
et environnement 
- Citer des analyses physico-chimiques mises en œuvre dans le 
cadre d’études environnementales.   
Validité et limites des tests et 
des mesures effectués en 
chimie 
Précision, répétabilité, 
reproductibilité, fiabilité.  
 
 
Analyse qualitative :  
Tests de reconnaissance. 
Témoin.  
 
 
 
 
Analyse quantitative :  
seuil de détection.   
 
Instruments d’analyse et de 
mesure. 
Propriétés physiques des 
espèces chimiques. 
 
 
Chromatographie : couche 
mince (CCM) et colonne.  
  
Analyse structurale.  
Spectroscopie UV, IR, RMN 
Interaction rayonnement-
matière. 
 
 
- Apprécier la précision, la répétabilité, la reproductibilité et la 
fiabilité d’un test ou d’une analyse ou d’un dosage. 
- Utiliser un logiciel de simulation pour rechercher les conditions 
opératoires optimales d’une analyse 
 
- Utiliser une banque de données pour exploiter les résultats d’une 
analyse qualitative d’ions ou de groupes caractéristiques. 
- Apprécier la pertinence d’un témoin lors d’une analyse qualitative 
et quantitative. 
- Expliquer le principe des bandelettes-test ou des papiers indicateurs. 
 
- Mettre en œuvre un protocole permettant de déterminer une limite 
de détection d’un test. 
- Citer quelques techniques mises en œuvre dans le cas de très 
faibles teneurs d’une espèce chimique à détecter. 
 
- Utiliser les principaux dispositifs d’analyse et de mesure : 
réfractomètre, banc Kofler, thermomètre, verrerie graduée, balance, 
pHmètre, conductimètre, spectrophotomètre. 
 
- Utiliser une chromatographie dans le cadre d’une analyse et 
interpréter le chromatogramme obtenu. 
 
- Pour chaque type d’analyse spectroscopique, citer  les 
caractéristiques du rayonnement utilisé et les structures étudiées. 
- Utiliser des banques de données pour confirmer la présence d’un 
groupe caractéristique (IR)  et  pour confirmer une formule 
développée (RMN). 
Préparation de solutions  
Concentration massique et 
molaire d’une solution.  
- Réaliser en autonomie des solutions ioniques et moléculaires de 
concentration molaire donnée. 
- Écrire l’équation d’une réaction de dissolution. 
- Déterminer la concentration effective d’une espèce chimique dans 
une solution à partir de la description du protocole de préparation 
de la solution. 
Dosages par étalonnage 
Échelle de teintes. 
Spectrophotométrie. 
Densimétrie. 
Réfractométrie. 
 
Chromatographie sur colonne. 
 
 
- Concevoir un protocole pour déterminer la concentration d’une 
solution inconnue par une gamme d’étalonnage. 
- Tracer et exploiter une courbe d’étalonnage.  
- Utiliser la loi de Beer-Lambert. 
 
- Réaliser et exploiter quantitativement une chromatographie sur 
colonne. 
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Dosages par titrage 
Équivalence d’un titrage. 
 
Titrages directs et indirects. 
 
Réactions support de titrage : 
- oxydation-réduction (espèces 
colorées en solution) : 
- acide-base (suivis 
conductimétrique et 
pHmétrique). 
 
 
 
- Définir l’équivalence d’un titrage. 
- Citer les espèces présentes dans le milieu réactionnel au cours du 
titrage. 
- Déterminer la concentration d’une solution inconnue à partir des 
conditions expérimentales d’un titrage. 
- Suivre et concevoir un protocole de titrage direct et de titrage 
indirect d’espèces colorées.  
- Réaliser des titrages suivis par conductimétrie et par pHmétrie.  
- Interpréter qualitativement l’allure des courbes de titrages 
conductimétriques. 
- Citer et écrire les formules chimiques de quelques espèces 
usuelles : 
. acides (acide nitrique, acide sulfurique, acide phosphorique, acide 
chlorhydrique, acide éthanoïque) ; 
. bases (ion hydroxyde, soude et potasse, ammoniac) ; 
. oxydants (ion permanganate, ion peroxodisulfate, diiode, 
dioxygène, eau oxygénée) ; 
. réducteurs (ion thiosulfate, ion sulfite, ions iodure, métaux 
courants). 
 
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3. Ouverture vers le monde de la recherche ou de l’industrie et projet 
Il s’agit dans ce module d’amener les élèves : 
- d’une part à identifier la présence des phénomènes et propriétés relevant du champ de la physique ou de la chimie 
dans des réalisations technologiques, de préciser quelle(s) question(s) elle a permis de résoudre, de quelle manière 
elle l’a fait, quel en a été le résultat. Cette identification pourra se faire lors d’études de cas ; 
- d’autre part à amener l’élève à mobiliser ses connaissances et ses capacités dans le cadre d’un projet. 
Études de cas 
À travers l’analyse de quelques applications contemporaines, il s’agit de mettre en évidence le rôle des sciences 
physiques et chimiques dans la résolution de questions ou de problèmes scientifiques ayant permis, entre autres, 
d’élaborer des objets ou des systèmes. Ce sera l’occasion de réinvestir les lois et modèles étudiés dans 
l’enseignement de tronc commun de sciences physiques et chimiques, de mesures et instrumentation, de chimie-
biochimie-sciences du vivant et ceux étudiés dans le cadre de ce module. Ce sera aussi l’occasion de montrer aux 
élèves les contraintes de toute nature (économique, technologique, sociétale, etc.) intervenant dans le choix des 
solutions obtenues. Des rencontres avec des chercheurs, des industriels, des visites de sites, voire des études de 
procédés in situ viendront compléter ces analyses. 
Cet ensemble participera à l’orientation et à la sensibilisation aux métiers scientifiques mais aussi à la prise de 
conscience des grands enjeux scientifiques et technologiques qui se posent et se poseront à la société.  
Projet 
Le projet mobilise des compétences pluridisciplinaires, en particulier celles développées en sciences physiques et 
chimiques, pour imaginer une réponse à une question. 
Mettre en projet, c’est avant tout mobiliser chez les élèves la capacité de projection (« Je choisis ») plutôt que celle de 
reproduction (« J'exécute une démarche programmée »). L’enjeu de formation est de rendre les élèves acteurs 
autonomes plutôt que simples exécutants.  
Le projet sera l’occasion pour les élèves de réinvestir les connaissances et les capacités déjà rencontrées. Ce sera 
aussi l’occasion d’en acquérir de nouvelles, notamment au niveau des attitudes.  
Il s’agit de permettre à un groupe d’élèves de définir par eux-mêmes l’ensemble des activités à mener pour répondre 
à une problématique qu’ils auront choisie ou que le professeur leur aura proposée. 
À partir de la thématique initiale proposée par l'équipe enseignante, les élèves doivent : 
- questionner le sujet et dégager un problème initial ; 
- formuler une problématique ; 
- définir une procédure de résolution, planifier le travail, répartir les tâches et les réaliser ; 
- choisir une solution et la justifier d’un point de vue scientifique, technologique, socio-économique ; 
- réaliser tout ou partie de la solution ; 
- rendre compte de leur démarche et de leurs résultats à l’écrit ou à l’oral en utilisant des supports de communication 
variés. 
 
  
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Spécial 
Physique-chimie en classe de 1ère des séries STI2D et STL 
NOR : MENE1104128A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 
MEN - DGESCO A3-1 
Vu code de l'Éducation ; arrêté du 27-5-2010 ; avis du comité interprofessionnel consultatif du 4-2-2011 ; avis du CSE 
du 9-12-2010  
Article 1 - Le programme de l’enseignement de physique-chimie en classe de première des séries sciences et 
technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D) et sciences et technologies de laboratoire (STL) est 
fixé conformément à l’annexe du présent arrêté. 
  
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l’année scolaire 2011-2012. 
  
Article 3 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié 
au Journal officiel de la République française. 
  
Fait le 8 février 2011 
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative 
et par délégation, 
Le directeur général de l’enseignement scolaire, 
Jean-Michel Blanquer 
  
Annexe 
Physique-chimie - classe de première des séries technologiques STI2D et STL 
  
Objectifs 
Les objectifs et les démarches de l’enseignement de physique et chimie du tronc commun des séries STI2D et STL se 
situent dans le prolongement de l’initiation aux sciences physiques et chimiques entreprise au collège puis en classe 
de seconde. Au travers de l’apprentissage de la démarche scientifique, cet enseignement vise l’acquisition ou le 
renforcement, chez les élèves, de connaissances des lois et des modèles physiques et chimiques fondamentaux, de 
compétences expérimentales et d’une méthodologie de résolution de problèmes dans les domaines en lien avec les 
technologies industrielles ou de laboratoire, sans spécialisation excessive. Il doit permettre aux élèves d’accéder à 
des poursuites d’études supérieures scientifiques et technologiques dans de nombreuses spécialités et d’y réussir, 
puis de faire face aux évolutions scientifiques et technologiques qu’ils rencontreront dans leurs activités 
professionnelles. L’accent est donc mis sur l’acquisition d’une culture scientifique, de notions et de compétences 
pérennes pouvant être réinvesties dans le cadre d’une formation tout au long de la vie.  
Depuis des siècles, les sciences ont contribué à apporter des réponses aux problèmes qui se sont posés à l’humanité 
et l’ont aidée à relever de véritables défis en contribuant largement au progrès technique ; elles permettent de mieux 
comprendre le monde complexe qui est le nôtre et ses modes de fonctionnement, notamment ceux qui résultent de la 
technologie omniprésente.  
Dans les séries technologiques STI2D et STL, les programmes d’enseignement privilégient une approche thématique 
ouverte sur les réalités contemporaines, permettant d’articuler les connaissances et les capacités fondamentales en 
les contextualisant. Cette démarche permet d’identifier des phénomènes et propriétés relevant du champ des 
sciences physiques et chimiques dans des réalisations technologiques, de préciser les problèmes qu’elles ont permis 
de résoudre, de mettre en évidence le rôle qu’elles ont joué dans l’élaboration des objets ou des systèmes simples, 
complexes ou innovants actuels, de souligner la place qu’elles peuvent et doivent tenir pour faire face aux grands 
défis de société.  
Complémentairement, une mise en perspective historique fournit l’occasion de faire ressortir comment les allers-
retours entre la technologie et les sciences physiques et chimiques ont permis de formidables inventions, découvertes 
et innovations scientifiques et technologiques. Celles-ci ont conduit à la réalisation de progrès techniques tout autant 
que de grandes avancées intellectuelles dans l’intelligibilité du monde réel.  
De même que la science n’est pas faite de vérités intangibles et immuables, la technologie est en perpétuelle 
évolution. Qu'il s'agisse de la compréhension du monde pour le chercheur, ou de la conception de nouveaux 
dispositifs pour l’ingénieur, leurs activités procèdent de démarches intellectuelles analogues ; il s’agit pour eux, à 
partir d’un questionnement, de rechercher des réponses ou des solutions à un problème, de les enrichir et de les faire 
évoluer avec le temps pour les rendre plus efficientes. Ces procédures entre travail conceptuel, modélisation et 
expérimentation constituent des composantes de la démarche scientifique.  
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Initier l’élève à la démarche scientifique, c’est lui permettre de développer des compétences nécessaires pour 
prendre des décisions raisonnables et éclairées dans les nombreuses situations nouvelles qu’il rencontrera tout au 
long de sa vie et, ainsi, le conduire à devenir un adulte libre, autonome et responsable. 
Ces compétences nécessitent la maîtrise de capacités qui dépassent largement le cadre de l’activité scientifique : 
- faire preuve d’initiative, de ténacité et d’esprit critique ; 
- confronter ses représentations avec la réalité ; 
- observer en faisant preuve de curiosité ; 
- mobiliser ses connaissances, rechercher, extraire et organiser l’information utile fournie par une situation, une 
expérience ou un document ;  
- raisonner, démontrer, argumenter, exercer son esprit d’analyse. 
La modélisation est une composante essentielle de la démarche scientifique. Elle a pour objectif de représenter une 
réalité (en la simplifiant souvent) et de prévoir son comportement. Les activités pédagogiques proposées amènent 
l’élève à associer un modèle à un phénomène, à connaître ses conditions de validité. Les résultats expérimentaux 
sont analysés et confrontés aux prévisions d’un modèle, lui-même travaillé grâce à des simulations qui peuvent à 
leur tour permettre de proposer des expérimentations. 
Autre composante essentielle de la démarche scientifique, la démarche expérimentale joue un rôle fondamental 
dans l’enseignement de la physique et de la chimie. Elle établit un rapport critique avec le monde réel, où les 
observations sont parfois déroutantes, où des expériences peuvent échouer, où chaque geste demande à être 
maîtrisé, où les mesures - toujours entachées d’erreurs aléatoires quand ce ne sont pas des erreurs systématiques - 
ne permettent de déterminer des valeurs de grandeurs qu’avec une incertitude qu’il faut pouvoir évaluer au mieux. La 
maîtrise de la précision dans le contexte des activités expérimentales est au cœur de l’enseignement de la physique 
et de la chimie. Elle participe à l’éducation des élèves à la construction d’une vision critique des informations données 
sous forme numérique, à la possibilité de les confronter à une norme, éducation indispensable pour l’évaluation des 
risques et la prise de décision.  
Les activités expérimentales menées par les élèves sont un moyen d’appropriation de techniques, de méthodes, 
mais aussi de notions et de concepts. Associée à un questionnement inscrit dans un cadre de réflexion théorique, 
l’activité expérimentale, menée dans l’environnement du laboratoire, conduit notamment l’élève à s’approprier la 
problématique du travail à effectuer, à maîtriser l’environnement matériel (à l’aide de la documentation appropriée), à 
justifier ou à proposer un protocole, à mettre en œuvre un protocole expérimental en respectant les règles de 
sécurité. L’élève doit porter un regard critique sur les résultats en identifiant les sources d'erreurs et en estimant 
l'incertitude sur les mesures. 
L’activité expérimentale offre un cadre privilégié pour susciter la curiosité de l’élève, pour le rendre autonome et apte 
à prendre des initiatives et pour l’habituer à communiquer en utilisant des langages et des outils pertinents. 
Ainsi, l’approche expérimentale ne peut se concevoir que si les conditions indispensables à une activité concrète, 
authentique et en toute sécurité sont réunies. 
La pratique scientifique nécessite l’utilisation d’un langage spécifique. L’élève doit donc pouvoir : 
- s’exprimer avec un langage scientifique rigoureux ; 
- choisir des unités adaptées aux grandeurs physiques étudiées ; 
- utiliser l’analyse dimensionnelle ; 
- évaluer les ordres de grandeur d’un résultat. 
Ces compétences sont indissociables des compétences mathématiques nécessaires. De plus, en devant présenter la 
démarche suivie et les résultats obtenus, l’élève est amené à pratiquer une activité de communication susceptible de 
le faire progresser dans la maîtrise des compétences langagières, orales et écrites, en langue française, mais aussi 
en anglais, langue de communication internationale dans le domaine scientifique. 
  
L’usage adapté des Tic 
La physique et la chimie fournissent naturellement l’occasion d’acquérir des compétences dans l’utilisation des Tic, 
certaines étant spécifiques à la discipline et d’autres d’une portée plus générale. 
Outre la recherche documentaire, le recueil des informations, la connaissance de l’actualité scientifique, qui requièrent 
notamment l’exploration pertinente des ressources d’internet, l’activité expérimentale doit s’appuyer avec profit sur 
l’expérimentation assistée par ordinateur, la saisie et le traitement des mesures.  
L’automatisation de l’acquisition et du traitement des données expérimentales peut ainsi permettre de dégager du 
temps pour la réflexion, en l’ouvrant aux aspects statistiques de la mesure et au dialogue entre théorie et expérience. 
La simulation est l’une des modalités de la démarche scientifique susceptible d’être mobilisée par le professeur ou par 
les élèves eux-mêmes.  
L’usage de caméras numériques, de dispositifs de projection, de tableaux interactifs et de logiciels généralistes ou 
spécialisés doit être encouragé. 
Les travaux pédagogiques et les réalisations d’élèves gagneront à s’insérer dans le cadre d’un environnement 
numérique de travail (ENT), au cours ou en dehors des séances. 
Il faudra toutefois veiller à ce que l’usage des Tic, comme auxiliaire de l’activité didactique, ne se substitue pas à une 
activité expérimentale directe et authentique. 
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Outre les sites ministériels, les sites académiques recensent des travaux de groupes nationaux, des ressources 
thématiques (Édubase), des adresses utiles sur les usages pédagogiques des Tic. 
  
Présentation du programme 
Pour des raisons d’efficacité pédagogique, le questionnement scientifique, prélude à la construction des notions et 
des concepts, se déploiera à partir d’objets techniques, professionnels, familiers ou à partir de procédés simples ou 
complexes, emblématiques du monde contemporain. Cette approche crée un contexte d’apprentissage stimulant, 
susceptible de mobiliser les élèves autour d’activités pratiques, et permettant de développer des compétences 
variées. Cela fournira aussi l’occasion de montrer comment les sciences physiques et chimiques peuvent contribuer à 
une meilleure prise de conscience des enjeux environnementaux et à l’éducation au développement durable. 
Le programme est construit autour de trois concepts-clés de physique et de chimie l’énergie, la matière et 
l’information.  
L’énergie est au cœur de la vie quotidienne et de tous les systèmes techniques. Les grandes questions autour des 
« économies d’énergie » et plus largement de développement durable ne peuvent trouver de réponse qu’avec une 
maîtrise de ce concept et des lois qui lui sont attachées. Le programme permet, à travers de nombreux exemples, de 
mettre en évidence les notions de conservation et de qualité (et donc de dégradation) de l’énergie, les notions de 
transfert d’énergie, de conversion d’énergie et de rendement.  
Pour ce qui concerne la matière, omniprésente sous forme minérale ou organique, qu’elle soit d’origine naturelle ou 
synthétique, le programme enrichit les modèles relatifs à sa constitution et à ses transformations. À travers l’étude de 
différents matériaux rencontrés dans la vie courante sont abordées les notions de liaisons, de macromolécules et 
d’interactions intermoléculaires pour rendre compte de propriétés macroscopiques spécifiques. Les transformations 
de la matière abordent les problématiques liées à la synthèse, les bilans de matière (lois de conservation) et les 
différents effets associées aux transformations physiques, chimiques et nucléaires (transfert thermique, travail 
électrique, rayonnement, travail mécanique). Les élèves sont sensibilisés au risque chimique et à la sauvegarde de 
l’environnement.  
La prise d’information, son traitement et son utilisation sont présentes dans quasiment tous les dispositifs que ce soit 
pour l’optimisation de l’utilisation des ressources dans l’habitat ou dans le transport, pour l’aide à la conduite, ou dans 
le diagnostic médical. L’étude des chaînes d’information sera l’occasion de montrer que celle-ci peut être transportée 
par différentes grandeurs physiques, de faire le lien entre les capteurs et les lois physiques mises en œuvre, d’étudier 
la structure d’une chaîne d’information.  
Ces concepts sont introduits à travers quatre thèmes : 
- habitat : ce thème donne la possibilité d’étudier la gestion de l’énergie (sous forme électrique, thermique, solaire, 
chimique), l’éclairage, les fluides et la communication ; 
- vêtement et revêtement : ce thème donne l’occasion de s’intéresser à l’obtention des polymères. Il aborde 
quelques-unes des propriétés innovantes de ces matériaux mises en relation avec leur structure microscopique ; 
- transport : ce thème permet de mettre en place les outils nécessaires à l’étude du mouvement d’un véhicule, 
d’étudier différents types de motorisation (thermique et électrique), ainsi que des dispositifs de sécurité et d’assistance 
à la conduite ; 
- santé : l’étude des outils du diagnostic fournit l’opportunité d’aborder les ondes sonores, les ondes 
électromagnétiques et la radioactivité. La prévention est abordée par le biais de l’étude des antiseptiques et des 
désinfectants et des dispositifs de protection pour les yeux et les oreilles. 
L’objectif est de montrer que des lois importantes régissent le comportement d’objets ou de systèmes et permettent 
de prévoir des évolutions et des états finaux : lois de conservation de la matière et de l’énergie.  
Ces thèmes font parfois appel aux mêmes concepts. Le professeur peut ainsi réinvestir, dans d’autres contextes, les 
connaissances et les capacités déjà introduites et travaillées lors de l’étude d’un autre thème. 
Ce programme est présenté selon deux colonnes intitulées : 
- Notions et contenus : il s’agit des notions et des concepts scientifiques à construire ; 
- Capacités : il s’agit des capacités que les élèves doivent maîtriser en fin de cycle.  
Il convient de ne pas procéder à une lecture linéaire de ce programme, mais de proposer une progression qui : 
- s’appuie sur les acquis des élèves au collège et en seconde, ce qui peut nécessiter la mise en place d’une 
évaluation diagnostique ; 
- est organisée autour des thèmes ; 
- vise la mise en œuvre par les élèves des compétences présentées ci-dessus. 
  
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Physique-chimie - classe de 1ère des séries STI2D et STL 
Habitat 
 
Notions et contenus Capacités exigibles 
Gestion de l’énergie dans l’habitat 
Énergie ; puissance. 
Conservation de l’énergie. 
- Citer différentes formes d’énergie présentes dans l’habitat.  
- Exprimer la relation puissance-énergie. 
- Donner des ordres de grandeur des puissances mises en jeu 
dans l’habitat. 
Énergie interne ; température. 
Capacité thermique massique. 
- Mesurer des températures. 
- Citer les deux échelles principales de températures et les unités 
correspondantes.  
- Associer la température à l’agitation interne des constituants 
microscopiques. 
- Associer l’échauffement d’un système à l’énergie reçue, 
stockée sous forme d’énergie interne. 
- Exprimer la variation d'énergie interne d'un solide ou d'un 
liquide lors d'une variation de température. 
- Définir la capacité thermique massique.  
Transferts thermiques : conduction, 
convection, rayonnement.  
Flux thermique, résistance thermique. 
Caractéristiques thermiques des 
matériaux.  
 
- Prévoir le sens d'un transfert thermique entre deux systèmes 
dans des cas concrets ainsi que leur état final. 
- Décrire qualitativement les trois modes de transferts thermiques 
en citant des exemples. 
- Réaliser expérimentalement le bilan thermique d’une enceinte 
en régime stationnaire. 
- Expliciter la dépendance entre la puissance rayonnée par un 
corps et sa température. 
- Citer le lien entre la température d'un corps et la longueur 
d'onde pour laquelle l'émission de lumière est maximale.  
- Mesurer l'énergie échangée par transfert thermique. 
Énergie et puissance électriques : 
tension, intensité.  
Propriétés électriques des matériaux 
Dipôles passifs et dipôles actifs. 
Effet joule. 
Énergie stockée dans un 
condensateur, dans une bobine. 
 
 
- Réaliser un circuit électrique d’après un schéma donné. 
- Effectuer expérimentalement un bilan énergétique dans un 
circuit électrique simple. 
- Analyser les échanges d’énergie dans un circuit électrique.  
- Mesurer une tension électrique, une intensité électrique dans un 
circuit en régime continu ainsi que dans un circuit en régime 
sinusoïdal. 
- Visualiser une représentation temporelle de ces grandeurs et en 
analyser les caractéristiques. 
- Utiliser les conventions d’orientation permettant d’algébriser 
tensions et intensités. 
- Mesurer et calculer la puissance et l’énergie électriques reçues 
par un récepteur.  
- Utiliser la loi des nœuds et la loi des mailles.  
Transport et distribution de l’énergie 
électrique. 
 
 
Protection contre les risques du 
courant électrique. 
- Citer les caractéristiques essentielles du réseau de distribution 
électrique européen ; représenter le schéma simplifié de 
l’organisation du transport et de la distribution de l’énergie 
électrique. 
- Citer le rôle d’un transformateur de tension. 
- Citer les principaux effets physiologiques du courant électrique. 
- Citer des dispositifs de protection contre les risques du courant 
électrique et l'ordre de grandeur du seuil de dangerosité des tensions. 
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Énergie chimique : 
Transformation chimique d’un système 
et effets thermiques associés. 
Combustions ; combustibles ; 
comburants. 
Avancement et bilan de matière 
Pouvoir calorifique d’un combustible. 
Protection contre les risques des 
combustions. 
 
- Comparer les pouvoirs calorifiques des différents combustibles 
au service de l’habitat. 
- Écrire l’équation chimique de la réaction de combustion d’un 
hydrocarbure ou d’un biocarburant et effectuer un bilan de 
matière. 
- Montrer expérimentalement que, lors d’une combustion, le 
système transfère de l’énergie au milieu extérieur sous forme 
thermique et estimer la valeur de cette énergie libérée. 
- Associer à une transformation exothermique une diminution de 
l’énergie du système chimique. 
- Citer les dangers liés aux combustions et les moyens de 
prévention et de protection. 
Chaînes énergétiques. 
 
Rendement. 
- Schématiser simplement les transferts ou les transformations 
d’énergie mises en jeu au sein d’un habitat. 
- Réaliser un bilan énergétique. 
L'éclairage  
Sources lumineuses. 
 
Flux lumineux ; longueur d’onde, 
couleur et spectre. 
- Utiliser un capteur de lumière pour mesurer un flux lumineux 
- Positionner sur une échelle de longueurs d’ondes les spectres 
de différentes lumières : visible, infrarouge et ultraviolette. 
- Relier les unités photométriques à la sensibilité de l'œil humain.  
- Exploiter les caractéristiques d'une source d'éclairage artificiel : 
efficacité énergétique, classe d'efficacité énergétique ; 
température de couleur, indice de rendu des couleurs (IRC). 
Confort acoustique 
Ondes sonores et ultrasonores ; 
propagation. 
- Définir et mesurer quelques grandeurs physiques associées à 
une onde sonore ou ultrasonore : pression acoustique, 
amplitude, période, fréquence, célérité, longueur d’onde. 
- Énoncer qu’un milieu matériel est nécessaire à la propagation 
d’une onde sonore. 
- Donner l’ordre de grandeur de la célérité du son dans quelques 
milieux : air, liquide, solide. 
Puissance et intensité sonore ; 
niveau ; 
Transmission, absorption, réflexion. 
 
- Citer les deux grandeurs influençant la perception sensorielle : 
l’intensité et la fréquence d’un son.  
- Citer les seuils de perception de l’oreille humaine. 
- Définir et mesurer le niveau sonore. Citer l’unité 
correspondante : le décibel (dB). 
- Mettre en évidence expérimentalement les phénomènes de 
réflexion, de transmission ou d’absorption d’un son ou d’un 
ultrason pour différents matériaux. 
 
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Vêtement et revêtement 
 
Notions et contenus Capacités exigibles 
Matériaux polymères 
Matériaux naturels, artificiels. 
 
Squelettes carbonés et groupes 
caractéristiques. 
- Distinguer les matériaux naturels des matériaux artificiels. 
- Reconnaître les groupes caractéristiques des fonctions alcool, 
acide, amine, ester, amide. 
Liaisons covalentes simple et double, 
formule de Lewis. 
 
 
Interactions intermoléculaires,  
structure des polymères et propriétés 
mécaniques et thermiques. 
 
 
 
 
 
Réactions de polymérisation : du 
monomère au polymère. 
 
Masse molaire moléculaire, degré de 
polymérisation,  
 
Polymères utilisés dans les vêtements 
et revêtements : production, 
utilisation, recyclage.  
- Décrire à l’aide des règles du duet et de l’octet les liaisons que 
peut établir un atome (C, N, O, H, Cl, F et S). 
 
- Distinguer les liaisons covalentes des interactions 
intermoléculaires, utiliser ces notions pour justifier de propriétés 
spécifiques. 
- Relier les propriétés mécaniques et thermiques d’un matériau 
polymère à sa structure microscopique.  
- Associer un modèle moléculaire et une formule développée.  
- Retrouver les monomères à partir de la formule d’un polymère. 
- Écrire l’équation d’une réaction de polymérisation. 
- Distinguer la polymérisation par addition de la polymérisation 
par condensation. 
- Réaliser la synthèse d’un polymère synthétique ou d’un 
polymère à partir de substances naturelles. 
- Rechercher, extraire et exploiter des informations relatives à la 
production industrielle, l’utilisation et l’éventuel recyclage de 
quelques polymères usuels, utilisés comme vêtement ou 
revêtement.  
Analyser des risques : cette partie sera toujours contextualisée sur les notions et contenus 
abordés 
Règlement CLP européen, produits 
inflammables, point éclair, toxicité des 
composés, VME, VLE, dose létale. 
- Reconnaître les pictogrammes, les classes de danger, et les 
conseils de prudence et de prévention. 
- Adapter son attitude aux pictogrammes et aux étiquettes des 
espèces chimiques. 
Propriétés des matériaux 
Transferts thermiques : conduction, 
convection, rayonnement.  
 
Flux thermique. 
 
Conductivité thermique des matériaux.  
Résistance thermique. 
- Décrire qualitativement les trois modes de transferts thermiques 
en citant des exemples. 
- Classer des matériaux selon leurs propriétés isolantes, leur 
conductivité thermique étant donnée. 
- Définir la résistance thermique. 
- Déterminer la résistance thermique globale d‘une  paroi d’un 
système constitué de différents matériaux. 
 
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Transport 
 
Notions et contenus Capacités exigibles 
Mise en mouvement  
Référentiels, trajectoires, vitesse, 
vitesse angulaire, accélération. 
- Mesurer des vitesses et des accélérations.  
- Écrire et appliquer la relation entre distance parcourue et 
vitesse dans un mouvement de translation à vitesse ou à 
accélération constante. 
- Citer des ordres de grandeurs de vitesses et d’accélérations. 
- Écrire et appliquer la relation entre vitesse et vitesse angulaire. 
- Écrire et appliquer la relation donnant l’angle balayé dans un 
mouvement de rotation à vitesse angulaire constante. 
Énergie cinétique d’un solide en 
mouvement de translation. 
Énergie cinétique d’un solide en 
mouvement de rotation ; moment 
d’inertie d’un solide par rapport à un 
axe.  
Énergie potentielle de pesanteur. 
Énergie potentielle élastique.  
Énergie mécanique.  
 
- Écrire et exploiter les relations de définition de l’énergie 
cinétique d’un solide en translation ou en rotation. 
- Prévoir les effets d’une modification de l’énergie cinétique d’un 
solide en mouvement de translation ou de rotation. 
- Analyser des variations de vitesse en termes d’échanges entre 
énergie cinétique et énergie potentielle. 
- Exprimer et utiliser l’énergie mécanique d’un solide en 
mouvement. 
- Analyser un mouvement en termes de conservation et de non-
conservation de l’énergie mécanique et en terme de puissance 
moyenne. 
 
Santé 
 
Notions et contenus Capacités exigibles 
Quelques outils du diagnostic médical 
Ondes mécaniques : ondes 
progressives. 
- Associer la propagation d’une onde à un transfert d’énergie 
sans déplacement de matière. 
- Distinguer une onde longitudinale d’une onde transversale. 
- Définir quelques grandeurs physiques associées à une onde 
mécanique : célérité, amplitude, période, fréquence, longueur 
d’onde. 
Onde ultra sonore - Transducteur 
ultrasonore. 
Réflexion - Transmission  
- Mesurer la célérité d’une onde sonore ou ultrasonore. 
- Déterminer expérimentalement des distances à partir de la 
propagation d’un signal. 
- Associer les énergies transmises et réfléchies à la nature des 
différents milieux. 
Ondes électromagnétiques ; 
rayonnements gamma, X, UV, visible, 
IR. 
- Classer les ondes électromagnétiques selon leur fréquence, 
leur longueur d’onde dans le vide et leur énergie.  
Absorption et transmission des ondes 
électromagnétiques. 
- Analyser qualitativement l’influence d’un milieu  sur la 
transmission d’une onde électromagnétique. 
Prévention et soin 
Le rayonnement laser. 
 
Protection contre les risques du 
rayonnement laser. 
- Extraire d’une documentation les principales caractéristiques 
d’un laser et les différents types de soins effectués à l’aide des 
lasers. 
- Mettre en évidence expérimentalement les propriétés d'un 
faisceau laser en respectant les consignes de sécurité. 
Antiseptiques et désinfectants. - Citer les principaux antiseptiques et désinfectants usuels et 
montrer expérimentalement le caractère oxydant d’un antiseptique. 
  
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Réactions d’oxydo-réduction et 
transferts d’électrons 
- Définir les termes suivant : oxydant, réducteur, oxydation, 
réduction, couple oxydant/réducteur. 
- Écrire une réaction d’oxydoréduction, les couples 
oxydant/réducteur étant donnés. 
Concentrations massique et molaire. 
 
 
- Préparer une solution d’antiseptique de concentration molaire 
donnée par dissolution ou dilution. 
- Doser par comparaison une solution d’antiseptique. 
Ondes sonores ; propagation. 
 
- Définir et mesurer quelques grandeurs physiques associées à 
une onde sonore : pression acoustique, amplitude, période, 
fréquence, célérité, longueur d’onde. 
- Énoncer qu’un milieu matériel est nécessaire à la propagation 
d’une onde sonore. 
- Donner l’ordre de grandeur de la célérité du son dans quelques 
milieux : air, liquide, solide. 
Puissance et intensité sonore ; 
niveau ; 
Transmission, absorption, réflexion.  
 
- Citer les deux grandeurs influençant la perception sensorielle : 
l’intensité et la fréquence d’un son.  
- Citer les seuils de perception auditive de l’oreille humaine. 
- Définir et mesurer les niveaux sonores. Citer l’unité 
correspondante : le décibel (dB). 
- Mettre en évidence expérimentalement les phénomènes de 
réflexion, de transmission ou d’absorption d’un son pour 
différents matériaux. 
 
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Spécial 
Français en classe de 1ère des séries technologiques 
NOR : MENE1104134A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 
MEN - DGESCO A3-1 
Vu code de l'Éducation ; arrêté du 16-2-1977 ; arrêté du 14-12-2004 ; arrêté du 1-9-2006 ; arrêtés du 27-5-2010 ; avis 
du comité interprofessionnel consultatif du 4-2-2011 ; avis du CSE du 9-12-2010 
Article 1 - Le programme de l’enseignement de français en classe de première des séries technologiques est fixé 
conformément à l’annexe du présent arrêté. 
  
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l’année scolaire 2011-2012. 
  
Article 3 - L’arrêté du 5 octobre 2006 fixant le programme d’enseignement de français en classe de première des 
séries générales et technologiques est abrogé à compter de la rentrée de l’année scolaire 2011-2012. 
  
Article 4 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié 
au Journal officiel de la République française. 
  
Fait le 8 février 2011 
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative 
et par délégation, 
Le directeur général de l’enseignement scolaire, 
Jean-Michel Blanquer 
  
Annexe 
Français - classe de première, séries technologiques  
  
Préambule 
Finalités 
Le programme de français en classe de première technologique répond à des objectifs qui s’inscrivent dans les 
finalités générales de l’enseignement des lettres au lycée : l’acquisition d’une culture, la formation personnelle et la 
formation du citoyen. 
Les finalités propres de cet enseignement sont : 
- la constitution et l’enrichissement d’une culture littéraire ouverte sur d’autres champs du savoir et sur la société ; 
- la construction progressive de repères permettant une mise en perspective historique des œuvres littéraires ; 
- le développement d’une conscience esthétique permettant d’apprécier les œuvres, d’analyser l’émotion qu’elles 
procurent et d’en rendre compte à l’écrit comme à l’oral ; 
- l’étude continuée de la langue, comme instrument privilégié de la pensée, moyen d’exprimer ses sentiments et ses 
idées, lieu d’exercice de sa créativité et de son imagination ; 
- la formation du jugement et de l’esprit critique ; 
- le développement d’une attitude autonome et responsable, notamment en matière de recherche d’information et de 
documentation. 
Ces finalités sont atteintes grâce à une progression méthodique qui prend appui principalement sur la lecture et 
l’étude de textes majeurs de notre patrimoine. Leur mise en œuvre s’effectue, à l’écrit comme à l’oral, au travers 
d’activités variées et d’exercices réguliers qui constituent autant de moyens de construire des connaissances et de 
développer des capacités chez les élèves.  
Compétences visées 
Les compétences visées répondent directement à ces finalités. 
Elles doivent donner lieu à des évaluations régulières par les professeurs, au cours et à la fin de chaque étape de la 
formation, ce qui permettra de prévoir l’accompagnement, le soutien ou l’approfondissement adaptés aux besoins des 
élèves - le but des exercices et des évaluations étant bien de concevoir la mise en œuvre des programmes en 
prenant en compte la réalité des besoins de tous les élèves pour les aider à progresser dans les apprentissages et les 
mener à la réussite. 
Il s’agit de : 
- Connaître quelques grandes périodes et les mouvements majeurs de l’histoire littéraire et culturelle : 
. savoir situer les œuvres étudiées dans leur époque et leur contexte. 
- Connaître les principaux genres auxquels les œuvres se rattachent et leurs caractéristiques : 
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. percevoir les constantes d’un genre et l’originalité d’une œuvre ; 
. être capable de lire, de comprendre et d’analyser des œuvres de genres variés, et de rendre compte de cette 
lecture, à l’écrit comme à l’oral. 
- Avoir des repères esthétiques et se forger des critères d’analyse, d’appréciation et de jugement : 
. faire des hypothèses de lecture, proposer des interprétations ; 
. formuler une appréciation personnelle et savoir la justifier ; 
. être capable de lire et d’analyser des images en relation avec les textes étudiés. 
- Connaître les principales figures de style et repérer les effets rhétoriques et poétiques : 
. savoir utiliser ces connaissances pour dégager des significations et étayer un commentaire. 
- Approfondir sa connaissance de la langue, principalement en matière de lexique et de syntaxe : 
. parfaire sa maîtrise de la langue pour s’exprimer, à l’écrit comme à l’oral, de manière claire, rigoureuse et 
convaincante, afin d’argumenter, d’échanger ses idées et de transmettre ses émotions. 
- Acquérir des connaissances utiles dans le domaine de la grammaire de texte et de la grammaire d’énonciation : 
. savoir utiliser ses connaissances grammaticales pour lire et analyser les textes. 
- Connaître la nature et le fonctionnement des médias numériques, et les règles qui en régissent l’usage : 
. être capable de rechercher, de recueillir et de traiter l’information, d’en apprécier la pertinence, grâce à une pratique 
réfléchie de ces outils ; 
. être capable de les utiliser pour produire soi-même de l’information, pour communiquer et argumenter. 
L’acquisition de ces connaissances et de ces capacités va de pair avec des attitudes intellectuelles qui se 
caractérisent par la curiosité, l’ouverture d’esprit, l’aptitude à l’échange, l’appropriation personnelle des savoirs et la 
créativité. 
Mise en œuvre  
Les compétences visées ne s’acquièrent que si elles font l’objet d’apprentissages suivis et méthodiques. 
Ces apprentissages permettent de compléter et d’approfondir les questions abordées en seconde et de se 
perfectionner dans la pratique de certains exercices d’écriture, de lecture et d’expression orale dans la perspective de 
l’examen final (épreuves anticipées de français). 
Le programme tient compte de la nécessité d’évaluer régulièrement les compétences acquises. 
  
PROGRAMME 
Présentation générale  
Dans la continuité de la classe de seconde, le programme de première technologique vise à élargir chez les élèves la 
connaissance de la littérature et à en renforcer le goût. Le travail mené en seconde sur des objets relativement 
circonscrits, afin de donner des repères aux élèves, laisse place en première à une étude qui met en évidence 
certaines évolutions historiques des genres littéraires. Pour permettre, par ailleurs, un approfondissement de ces 
connaissances et de la réflexion sur le fait littéraire, ces évolutions sont abordées selon des points d’entrée 
spécifiques, qui en autorisent une approche plus concrète et plus précise à la fois. 
Le travail mené en classe a pour but de consolider et d’enrichir la culture commune acquise au cycle précédent : 
connaissance des grands genres littéraires, de leurs principales caractéristiques de forme, de sens et d’effets, 
développement d’une conscience esthétique de la littérature, du goût pour la lecture des œuvres et pour l’écriture. 
Enfin, chaque objet d’étude doit permettre de construire chez l’élève l’ensemble des compétences énumérées plus 
haut. On s’attache en particulier à rendre l’élève progressivement plus autonome dans sa démarche, qu’elle soit de 
recherche, d’interprétation ou de production, et à développer une attitude à la fois réflexive et critique par rapport aux 
objets étudiés.  
Le programme de première technologique fixe quatre objets d’étude, qui peuvent être traités dans l’ordre souhaité par 
le professeur au cours de l’année. Á l’intérieur de ce cadre, celui-ci organise librement des séquences 
d’enseignement cohérentes, fondées sur une problématique littéraire ; le choix lui est laissé d’aborder chacun de ces 
objets en prenant appui soit sur une œuvre, soit sur un groupement de textes. L’étude de deux œuvres au moins et 
de deux groupements au moins sur une année est obligatoire. 
Les extraits qui constituent les groupements de textes (cf. infra les corpus) ne font pas obligatoirement l’objet d’une 
lecture analytique ; certains d’entre eux peuvent être abordés dans le cadre de lectures cursives, selon le projet du 
professeur. Les textes et documents qui ouvrent sur l’histoire des arts ou sur les langues et cultures de l’Antiquité 
pourront trouver place au sein des groupements : ils ne constituent pas nécessairement un ensemble séparé. 
Contenus 
Quatre objets d’étude : 
- Le personnage de roman, du XVIIème siècle à nos jours 
L’objectif est de montrer aux élèves comment, à travers la construction des personnages, le roman exprime une vision 
du monde qui varie selon les époques et les auteurs et dépend d’un contexte littéraire, historique et culturel, en même 
temps qu’elle le reflète, voire le détermine. 
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Le fait de s’attacher aux personnages permet de partir du mode de lecture qui est le plus courant. On prête une 
attention particulière à ce que disent les romans, aux modèles humains qu’ils proposent, aux valeurs qu’ils définissent 
et aux critiques dont ils sont porteurs. 
Dans cette appréhension de l’univers de la fiction, on n’oubliera pas que la découverte du sens passe non seulement 
par l’analyse méthodique des différents aspects du récit qui peuvent être mis en évidence (procédés narratifs et 
descriptifs notamment), mais aussi par une relation personnelle au texte dans laquelle l’émotion, le plaisir ou 
l’admiration éprouvés par le lecteur jouent un rôle essentiel.  
Pour permettre aux élèves de prendre conscience des évolutions du genre romanesque et enrichir leur culture, le 
professeur a soin de leur proposer des textes différents de ceux qui ont été étudiés en seconde. 
Corpus : 
- Un roman, du XVIIème siècle à nos jours, au choix du professeur. 
- Un ou deux groupements de textes permettant d’élargir et de structurer la culture littéraire des élèves, en les incitant 
à problématiser leur réflexion en relation avec l’objet d’étude concerné : le professeur veille à proposer dans ces 
groupements des textes ou des documents appartenant à d’autres époques que celle à laquelle appartient le roman 
étudié par ailleurs, pour mieux faire ressortir les spécificités du genre romanesque à telle ou telle période et dessiner 
des évolutions en matière d’histoire des formes et des représentations. 
- En relation avec l’histoire des arts, un choix de textes et de documents permettant de mettre en évidence les 
relations existant entre la représentation des personnages et des milieux romanesques et celle qu’en donnent les 
autres arts - la peinture, la gravure, la sculpture, l’opéra par exemple - à la même époque. 
- Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIème siècle à nos jours 
L’objectif est de faire découvrir des œuvres théâtrales qui renouvellent les formes classiques étudiées en seconde, 
mais aussi de sensibiliser les élèves à l’art de la mise en scène, notamment dans sa capacité à enrichir 
l’interprétation. La réalisation scénique déterminant profondément l’écriture des textes dramatiques et permettant d’en 
faire jouer pleinement les effets, on s’attache à faire percevoir aux élèves les interactions entre texte et 
représentation. 
Prenant appui sur une programmation locale ou sur des captations, l’étude proprement littéraire du texte théâtral sera 
étayée par l’analyse de mises en scène comparées, et prendra ainsi en compte les données propres de la 
dramaturgie. 
Corpus : 
- Une pièce de théâtre du XVIIème siècle à nos jours, au choix du professeur. 
- Un ou deux groupements de textes permettant d’élargir et de structurer la culture littéraire et dramatique des élèves, 
en les incitant à problématiser leur réflexion en relation avec l’objet d’étude concerné : le professeur veille à proposer 
dans ces groupements des textes et des documents de divers types (iconographiques, sonores, numériques, 
photographiques, filmiques, etc.) appartenant ou renvoyant à d’autres époques que celles auxquelles appartiennent 
les pièces étudiées par ailleurs, pour favoriser la conscience des évolutions du genre dramatique. Ces groupements 
permettront ainsi de mettre en perspective une histoire des formes théâtrales et des représentations. 
- En relation avec les langues et cultures de l’Antiquité, un choix de textes et de documents permettant de réfléchir 
aux fonctions et significations du théâtre dans le monde grec et latin et de les relier avec les conditions de la 
représentation et son déroulement. La naissance et l’évolution de la tragédie et de la comédie, les dimensions 
religieuse et civique du théâtre sont ainsi l’objet d’une étude prenant en compte le contexte de création et les 
spécificités concrètes du théâtre (condition des acteurs, nature du spectacle et des effets recherchés, espace de la 
représentation, fonction des masques, etc.).  
- Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours 
L’objectif est d’approfondir avec les élèves la relation qui lie, en poésie, le travail de l’écriture à une manière singulière 
d’interroger le monde et de construire le sens, dans un usage de la langue réinventé. On fait ainsi appréhender un 
trait essentiel de la littérature comme « art du langage », faisant appel à l’imagination et à la matérialité sensible de la 
langue. 
Sans négliger l’émotion qui peut s’exprimer et se communiquer à travers les textes poétiques, on s’attache également 
à contextualiser la lecture de la poésie, en donnant aux élèves des éléments de son histoire, dans ses continuités, 
ses évolutions et ses ruptures, et en leur faisant approcher les mouvements esthétiques et culturels avec lesquels elle 
entre en résonance. On met ainsi en relief le rôle et la fonction du poète, souvent aux avant-postes de la littérature et 
de la culture. Enfin, on attire l’attention sur les phénomènes d’intertextualité, pour construire au fil des lectures une 
connaissance des repères essentiels à la compréhension des mouvements esthétiques dans lesquels s’inscrit la 
poésie. 
Pour donner une idée de la diversité des formes et des genres poétiques, le professeur peut ancrer son étude sur 
quelques grands « lieux » de la poésie - dire l’amour, dire la mort, dire le monde, chercher le sens, louer ou dénoncer, 
exprimer son espoir, sa révolte, etc. - qui permettent d’appréhender cette variété de manière plus concrète. Il a soin 
de travailler sur des textes différents de ceux étudiés en classe de seconde.  
Corpus : 
- Un recueil ou une partie substantielle d’un recueil de poèmes, en vers ou en prose, du Moyen Âge à nos jours, au 
choix du professeur. 
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- Un ou deux groupements de textes permettant d’élargir et de structurer la culture littéraire des élèves, en les incitant 
à problématiser leur réflexion en relation avec l’objet d’étude concerné. Le professeur veille ainsi à proposer des 
textes ou des documents appartenant à d’autres époques que celle du recueil étudié par ailleurs, pouvant aussi 
relever de genres ou d’arts différents, pour mieux faire ressortir les spécificités de la poésie à telle ou telle période et 
dessiner des évolutions en matière d’histoire des formes et des représentations. 
- En relation avec l’histoire des arts, un choix de textes et de documents permettant de mettre en évidence les 
relations entre la poésie et d’autres arts, à une époque donnée ou dans le cadre d’un mouvement esthétique 
particulier. On privilégiera l’étude de mouvements qui marquent des étapes dans la revendication d’un renouveau 
esthétique. Les relations entre poésie et musique à la Renaissance, le baroque en poésie, mais aussi dans la 
peinture, la sculpture et l’architecture, les grands traits de l’esthétique surréaliste, par exemple, peuvent faire l’objet 
d’un travail qui rende sensibles aux élèves les correspondances entre les arts et la singularité de leurs modes et de 
leurs formes d’expression.  
- La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation du XVIème siècle à nos jours 
L’objectif est de permettre aux élèves d’accéder à la réflexion anthropologique dont sont porteurs les genres de 
l’argumentation afin de les conduire à réfléchir sur leur propre condition. On contribue ainsi à donner sens et 
substance à une formation véritablement humaniste. Dans cette perspective, on s’attache à mettre en évidence les 
liens qui se nouent entre les idées, les formes qui les incarnent et le contexte dans lequel elles naissent. Le fait 
d’aborder les œuvres et les textes étudiés en s’interrogeant sur la question de l’homme ouvre à leur étude des 
entrées concrètes et permet de prendre en compte des aspects divers, d’ordre politique, social, éthique, religieux, 
scientifique par exemple, mais aussi de les examiner dans leur dimension proprement littéraire, associant expression, 
représentation et création. 
Le professeur a soin de donner aux élèves une idée de la diversité des genres de l’argumentation et de leur 
évolution du XVIème au XXème siècle ; il leur propose à cet effet d’autres textes que ceux qu’ils ont pu étudier en 
seconde.  
Corpus : 
- Un texte long ou un ensemble de textes ayant une forte unité, du XVIème siècle à nos jours, au choix du professeur, 
étudié dans sa composition et son développement aussi bien que dans sa rédaction : essai, discours, pamphlet, 
recueil de maximes ou de pensées, de fables ou de satires, extraits de correspondances d’écrivains, texte narratif à 
visée persuasive, etc.  
- Un ou deux groupements de textes permettant d’élargir et de structurer la culture littéraire des élèves et de 
problématiser leur réflexion en relation avec l’objet d’étude concerné. Le professeur veille ainsi, en fonction du projet, 
à proposer dans ces groupements des textes ou des documents appartenant à d’autres époques que celle à laquelle 
appartient le texte long étudié par ailleurs, pour mieux faire ressortir les spécificités de telle ou telle période et 
dessiner des évolutions en matière d’histoire des idées et des formes. 
- En relation avec les langues et cultures de l’Antiquité, et dans une perspective humaniste de connaissance des 
sources, un choix de textes et de documents permettant de retrouver dans les œuvres antiques les racines de 
questions et de représentations touchant à la condition de l’homme. Le professeur choisit des œuvres ou extraits 
d’œuvres qui ont fait l’objet de reprises et de variations et constituent un héritage vivant à travers les siècles. Les 
récits de création ou fondation, les tragédies, les poèmes, mais aussi les tableaux, fresques et sculptures pourront 
ainsi nourrir une réflexion anthropologique que l’étude des genres de l’argumentation aura permis d’aborder selon des 
angles différents mais complémentaires. 
L’étude de la langue 
L’étude de la langue se poursuit en classe de première : il s’agit de mettre les connaissances acquises au service de 
l’expression écrite et orale ainsi que de l’analyse des textes. On cherche à donner aux élèves, par la consolidation et 
le réinvestissement de ces connaissances, le goût de l’expression juste et la conscience de la liaison entre faits de 
langue, effets de sens et articulations de la pensée.  
Au-delà des rappels nécessaires en matière de grammaire de phrase, l’étude de la grammaire de texte et de la 
grammaire de l’énonciation se poursuit pour construire une conscience plus complète et mieux intégrée de ces 
différents niveaux d’analyse. 
Pour cela : 
- au niveau de la phrase, les éventuelles lacunes en matière de syntaxe doivent être comblées, pour permettre aux 
élèves d’appréhender la langue comme système ordonné et descriptible ; 
- au niveau du texte, on privilégie les questions qui touchent à l’organisation et à la cohérence de l’énoncé, afin de 
développer la capacité à prendre en compte et à structurer le sens global d’un texte ou d’un propos ; 
- au niveau du discours, la réflexion sur les situations d’énonciation, sur la modalisation et sur la dimension 
pragmatique est développée, dans le but de favoriser la compréhension de l’implicite, des enjeux et des interactions 
dans toute forme de communication ; 
- le vocabulaire fait l’objet d’un apprentissage continué, notamment en relation avec le travail de l’écriture et de l’oral : 
on s’intéresse à la formation des mots, à l’évolution de leurs significations et l’on fait acquérir aux élèves un lexique 
favorisant l’expression d’une pensée abstraite. 
L’orthographe demeure l’objet d’une attention constante. 
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Activités et exercices 
L’appropriation par les élèves de ces connaissances et de ces capacités suppose que soient mises en place des 
activités variées favorisant une approche vivante des apprentissages en fonction des besoins des élèves. Le 
professeur vise, dans la conception de son projet et dans sa réalisation pédagogique, à favoriser cet engagement des 
élèves dans leur travail. Une utilisation pertinente des nouvelles technologies pourra les y aider.  
En outre, des exercices plus codifiés, auxquels on a soin d’entraîner les élèves, permettent de vérifier la construction 
effective des apprentissages mais aussi de les préparer aux épreuves du baccalauréat. Au minimum, deux 
évaluations par trimestre, portant sur les différents exercices de l’EAF et constituant des travaux aboutis, doivent être 
proposées dans les classes. 
Il est souhaitable qu’un certain nombre d’activités de lecture, de recherche et d’écriture puissent être réalisées en 
relation avec le travail mené, au CDI, avec le professeur documentaliste. 
Activités  
- Pratiquer les diverses formes de la lecture scolaire : lecture cursive, lecture analytique. 
- Lire et analyser des images, fixes et mobiles. 
- Comparer des textes, des documents et des supports. 
- Faire des recherches documentaires et en exploiter les résultats. 
- Pratiquer diverses formes d’écriture (fonctionnelle, argumentative, fictionnelle, poétique, etc.).  
- S’exercer à la prise de parole, à l’écoute, à l’expression de son opinion et au débat argumenté. 
- Mémoriser des extraits. 
- Mettre en voix et en espace des textes. 
Exercices  
- Écriture d’argumentation : entraînement au commentaire littéraire et à la dissertation. 
- Écriture d’invention. 
- Écriture de synthèse et de restitution. 
- Exposé oral. 
- Entretien oral. 
La pratique de l’ensemble des activités, écrites et orales, favorise l’acquisition des compétences nécessaires à la 
réussite des exercices codifiés, auxquels on entraîne les élèves en vue des épreuves anticipées de français. 
L’éducation aux médias 
Durant toute leur scolarité au lycée, les élèves font un usage régulier d’outils et de supports numériques pour 
chercher, organiser et produire de l’information ou pour communiquer dans le cadre de leur travail scolaire. Par 
ailleurs, ils sont encouragés à pratiquer des activités utilisant différents médias (radio, presse écrite, audio-visuel 
principalement). Cet usage courant ne signifie pas pour autant qu’ils en comprennent les logiques fondamentales ni 
qu’ils aient une conscience claire des enjeux et des incidences de ces technologies sur leurs modes de penser et 
d’agir. Il est donc nécessaire de leur faire acquérir une distance et une réflexion critique suffisantes pour que se mette 
en place une pratique éclairée de ces différents supports, en leur montrant ce qu’ils impliquent du point de vue de 
l’accès aux connaissances, de la réception des textes et des discours, de l’utilisation et de l’invention des langages, 
comme du point de vue des comportements et des modes de relations sociales qu’ils engendrent.  
Le professeur de lettres a un rôle majeur à jouer pour faire acquérir cette compétence aux élèves. Son objectif est de 
développer leur autonomie afin de les aider à se servir librement et de manière responsable des médias modernes, 
comme supports de pratiques citoyennes mais aussi créatives. En français, l’accent sera mis sur les questions 
d’énonciation (comprendre les procédures à l’œuvre dans différents types de textes, de discours et de dispositifs 
médiatiques, en lien avec leurs conditions de production et de diffusion) et d’interprétation (comprendre comment se 
construit et se valide une interprétation). 
Pour faire acquérir par les élèves cette compétence en matière de culture de l’information et des médias, une 
collaboration du professeur de lettres avec le professeur documentaliste est vivement recommandée. 
L’histoire des arts 
Au lycée les professeurs de lettres doivent apporter leur contribution à l’enseignement de l’histoire des arts, dans le 
cadre des programmes de français. Aussi, pour chacun des objets d’étude du programme, les corpus intègrent des 
choix de textes et de documents définis en relation avec l’histoire des arts ou avec les langues et cultures de 
l’Antiquité.  
L’enseignement de l’histoire des arts est transversal et trouve sa place dans l’ensemble des disciplines. Il est d’autant 
plus naturel que les lettres y prennent leur part que la littérature occupe parmi les arts une place majeure et que son 
étude privilégie au lycée deux perspectives complémentaires : celle de l’histoire littéraire et celle de la caractérisation 
des grands genres. Si la périodisation du programme d’histoire des arts ne correspond pas toujours à celle qui 
prévaut dans celui de première en français, l’étude des relations entre la littérature et les autres arts est bien un 
aspect essentiel de cet enseignement dans son ensemble, qui compte parmi ses finalités « le développement d’une 
conscience esthétique permettant d’apprécier les œuvres, d’analyser l’émotion qu’elles procurent et d’en rendre 
compte » (cf. le Préambule). 
Cet enseignement contribue en outre de manière essentielle à la constitution d’une culture humaniste qui implique la 
capacité à établir, dans la profondeur historique, des liens entre les différents arts, à comprendre le jeu de leurs 
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correspondances, mais aussi la spécificité des moyens d’expression et des supports dont ils usent. La nécessaire 
précision des notions et des analyses dans le cours de français au lycée ne doit pas être ressentie comme un 
enfermement préjudiciable à la discipline elle-même : les ouvertures vers les autres arts doivent permettre d’enrichir 
les interprétations, de développer le goût pour les œuvres et de vivifier les apprentissages. 
Les liens ménagés entre certains objets d’étude et les langues et cultures de l’Antiquité mettent en évidence la 
relation privilégiée entre le français, les langues anciennes et les œuvres qui nous viennent de l’Antiquité et du Moyen 
Âge. Cette relation tient également aux valeurs humanistes dont l’école est porteuse et dont la transmission suppose 
que soient fréquentées les sources encore vives de notre culture. Elle recoupe le plus souvent, dans ces 
programmes, l’histoire des arts. Tant pour ce qui est du théâtre que pour ce qui concerne la littérature d’idées, les 
indications données ouvrent aux professeurs la possibilité de prendre appui sur des textes et des documents qui 
renvoient à certaines des thématiques du programme de cet enseignement : champ anthropologique, champ 
historique et social, et champ esthétique, en particulier.  
  
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Spécial 
Langues vivantes 1 et 2 du cycle terminal des séries STI2D, STL et 
STD2A 
NOR : MENE1104143A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 
MEN - DGESCO A3-1 
Vu code de l'Éducation ; arrêtés du 27-5-2010 ; avis du comité interprofessionnel consultatif du 4-2-2011 ; avis du 
CSE du 9-12-2010 
Article 1 - Le programme de l’enseignement obligatoire de langues vivantes 1 et 2 du cycle terminal des séries 
sciences et technologies de l’industrie et du développement durable, sciences et technologies de laboratoire et 
sciences et technologies du design et des arts appliqués est fixé conformément à l’annexe du présent arrêté. 
  
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l’année scolaire 2011-2012 pour la 
classe de première et à la rentrée de l’année scolaire 2012-2013 pour la classe terminale. 
  
Article 3 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié 
au Journal officiel de la République française. 
  
Fait le 8 février 2011 
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative 
et par délégation, 
Le directeur général de l’enseignement scolaire, 
Jean-Michel Blanquer 
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Annexe 
Langues vivantes de la voie technologique (LV1-LV2) - enseignement technologique en langue vivante 1 - 
séries STD2A, STI2D, STL - cycle terminal 
  
Objectifs 
  
  
Le programme du cycle terminal s’inscrit dans la continuité des programmes du collège et de la classe de seconde. Il 
prend appui sur le CECRL (Cadre européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer, 
Conseil de l’Europe, Didier, 2000. Téléchargeable sur http://www.coe.int/t/dg4/linguistic/cadre_fr.asp) élaboré par le 
Conseil de l’Europe et vise à développer l’autonomie de l’élève dans la pratique des langues vivantes dans les 
activités langagières suivantes : 
RÉCEPTION 
- compréhension de l’oral 
- compréhension de l’écrit 
PRODUCTION 
- expression orale en continu 
- expression écrite 
INTERACTION ORALE 
En fin de classe de terminale technologique, le niveau de compétence visé est pour : 
- la langue vivante 1 : B2 (utilisateur indépendant - niveau avancé)* 
- la langue vivante 2 : B1 (utilisateur indépendant - niveau seuil)* 
Ce programme s’articule comme suit : 
1. LA PRATIQUE DE DEUX LANGUES VIVANTES DANS LES ENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX DE LA SÉRIE (LV1 
ET LV2) 
Les contextes d’usage de la langue étudiée sont ceux de la voie technologique et sont dictés par l’entrée culturelle :  
Sciences, techniques et civilisations 
Cette entrée est structurée autour de quatre notions : 
- mythes et héros 
- espaces et échanges 
- lieux et formes de pouvoir 
- l’idée de progrès 
2. L’ENSEIGNEMENT TECHNOLOGIQUE EN LANGUE VIVANTE 1 PRIS EN CHARGE PAR DEUX ENSEIGNANTS 
Cet enseignement repose sur le programme de sciences ou de technologie de la série concernée. 
Les domaines propres à chaque série ouvrent des espaces nouveaux pour une pratique accrue de la langue dans 
une logique de projet qui favorise la contextualisation de la communication. 
Les situations d’apprentissage nécessitent l’utilisation régulière d’un lexique fonctionnel et le développement de 
compétences sociolinguistiques et pragmatiques. 
* Conformément à l’article D. 312-16 du code de l’Éducation. 
  
 
Chaque niveau du Cadre européen commun de référence pour les langues renvoie à un descripteur de capacités 
présenté en fin du programme qui en délimite les contours selon chacune des activités langagières présentées ci-
dessus. Il détermine ce que l’élève doit être capable de faire dans la langue, au niveau attendu. Ces capacités 
permettent ainsi une progression et une évaluation plus fines et mieux ciblées des apprentissages. Le niveau de 
compétence de chaque élève s’apprécie à l’aune du niveau attendu. 
  
Du niveau « seuil » B1 au niveau « avancé » B2 
Passer du niveau seuil B1 au niveau avancé B2 dans l’échelle du Cadre européen commun de référence pour les 
langues constitue un progrès important dans la maîtrise de la langue apprise. Si ces deux niveaux relèvent bien de 
celui de l’utilisateur indépendant, la différence qui les sépare représente un degré de complexité et d’autonomie 
supplémentaires que l’on peut résumer comme suit : 
En réception, l’élève est capable : 
- de comprendre l’essentiel de messages oraux élaborés (débats, exposés, émissions radiophoniques ou télévisées, 
films de fiction ou documentaires) et de textes longs, sur une gamme étendue de sujets ; 
- de suivre une argumentation complexe énoncée dans un langage standard ; 
- d’effectuer un travail interprétatif qui, au-delà de l’explicite, vise une compréhension de l’implicite ; 
- d’identifier le point de vue du locuteur ; 
- de faire preuve d’un grand degré d’autonomie en lecture. 
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En production, l’élève est capable :  
- de s’exprimer de manière détaillée et organisée sur une gamme étendue de sujets relatifs à ses centres d’intérêts ou 
à ses domaines de connaissance ; 
- de présenter, reformuler, expliquer ou commenter, de façon construite, avec finesse et précision, par écrit ou par 
oral, des documents écrits ou oraux comportant une information ou un ensemble d’informations, des opinions et 
points de vue ; 
- de défendre différents points de vue et opinions et de conduire une argumentation claire et nuancée. 
En interaction, l’élève est capable : 
- de participer à une situation de dialogue à deux ou plusieurs personnes, en s’exprimant avec spontanéité et aisance, 
y compris avec des locuteurs natifs ; 
- de participer à des conversations assez longues tout en réagissant aux arguments d’autrui et en argumentant. 
  
1. Le programme de langues vivantes de la voie technologique (LV1 et LV2) 
1.1 Modalités organisationnelles 
La construction du projet de cours dans une perspective actionnelle permet de définir des situations de 
communication concrètes dans lesquelles l’élève met en œuvre les savoirs et les compétences acquis à la fois en 
langues vivantes et dans l’enseignement technologique.  
L’approche par compétences doit permettre de construire un parcours d’apprentissage mettant en synergie les deux 
langues vivantes. Des démarches collaboratives entre ces deux langues favorisent la construction de compétences 
de communication, mettent en perspective les savoirs et facilitent la prise de parole de l’élève en continu et en 
interaction.  
L’approche partagée du diagnostic et du parcours de l’élève en langues est facilitée par :  
- le dialogue entre les langues qui facilite la construction des compétences linguistiques, pragmatiques et 
méthodologiques ; 
- l’organisation par groupes de compétences et la mise en place de plages d’entraînement intensif qui favorisent le 
transfert de compétences d’une langue à l’autre et permettent de mieux répondre aux besoins des élèves ; 
- l’utilisation ciblée des technologies de l’information et de la communication qui augmente le temps d’exposition à la 
langue, exerce l’élève à la recherche documentaire et participe aussi de son aisance à communiquer. 
1.2 Thématiques 
Les entrées thématiques proposées dans les tableaux des pages suivantes résultent du croisement de quatre 
notions générales et des pôles de connaissances spécifiques à chaque série technologique. Ce croisement traduit 
l’ambition de développer sous l’entrée culturelle Sciences, techniques et civilisations une approche humaniste des 
enjeux liés aux sciences et aux technologies. S’intéresser à l’impact des sciences et de la technologie sur les 
civilisations permet de faire émerger une conscience citoyenne. En fonction de leur histoire propre et des cultures 
dont elles sont l’expression, les langues ont un regard spécifique sur ces thématiques. Le professeur choisit, pour 
chacune des classes technologiques des séries concernées, un itinéraire cohérent et structurant sur l’ensemble du 
cycle terminal. 
  
Entrée culturelle du programme de langues vivantes : sciences, techniques et civilisations 
- Mythes et héros 
- Espaces et échanges 
- Lieux et formes de pouvoir 
- L’idée de progrès 
  
à croiser avec : 
  
Les pôles de connaissances des séries technologiques 
STD2A 
- Arts, techniques et civilisation 
- Démarche créative 
- Pratique des arts visuels 
- Technologies 
STI2D 
- Matériaux et structures 
- Énergie et environnement 
- Systèmes d’information et 
numérique 
STL 
- Écologie et environnement 
- Santé 
- Production 
  
Mythes et héros 
Interroger les mythes, c’est s’intéresser aux héros et aux récits qui fondent une identité collective. Leur caractère 
universel permet de mettre en évidence la façon particulière dont chaque aire culturelle interprète l’expérience 
humaine et la réinvente.  
Les sciences et la technologie participent de la construction des mythes : la fiction s’empare de figures 
emblématiques de la science, les transcende et les dépasse, ouvrant autant de perspectives pour l’innovation 
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technologique. L’interface virtuelle donne vie au héros de fiction. Le mythe du savant devient réalité. L’évolution des 
outils de création génère de nouveaux héros. 
Espaces et échanges 
L’espace peut évoluer et prendre des contours variés : réappropriation des espaces symboliques, perte des repères 
dans les villes mondes, constitution d’espaces, réels et virtuels, invention de nouveaux modèles d’échanges.  
On constate aujourd’hui qu’en dépit d’une grande inégalité au niveau des développements, le monde n’a jamais été 
aussi intégré, tant les liens de toute nature entre peuples et pays sont devenus étroits. Les échanges de toutes sortes, 
les « emprunts » de langue à langue, de culture à culture en littérature, dans les arts, les sciences, les techniques, la 
philosophie, la religion, les institutions politiques et sociales et plus généralement dans les usages quotidiens, ont pris 
une nouvelle ampleur dans l’unification des espaces et des peuples, des langues et des visions du monde.  
Lieux et formes du pouvoir 
Le pouvoir est à la fois source de l’intégration politique, sociale et personnelle, et révélateur des tensions et des 
conflits au sein du groupe. Le pouvoir s’exerce à travers un ensemble de relations complexes subies ou acceptées, 
souvent intériorisées.  
Les sciences et la technologie permettent de relever certains défis et en génèrent d’autres. Elles sont à la croisée des 
pouvoirs et contre-pouvoirs : elles sont à la fois objet et moyen de contrôle. Source de fascination et de compétition, 
elles peuvent servir le pouvoir, mais également le dépasser.  
L’idée de progrès 
Le concept de progrès a accompagné les grands moments de l'histoire. Il traverse et bouscule les héritages et les 
traditions, entraînant une grande variété de processus d'évolution ainsi que des résistances face au changement. 
Relayé par un développement des technologies de pointe, une accélération des avancées scientifiques et techniques, 
le culte de la nouveauté et du progrès fait l’objet, ces dernières décennies, d’une prise de conscience accrue des 
conséquences possibles qui en résultent. 
Le professeur choisit les thématiques abordées en cours de langues en fonction des sections présentes dans 
l’établissement. À partir de documents authentiques de toute nature, contemporains ou antérieurs, il convient de 
donner aux élèves des éléments de contextualisation qui leur permettent d'établir des relations pour mieux 
appréhender les enjeux relatifs à l'entrée culturelle Sciences, techniques et civilisations.  
Pour mieux répondre aux besoins des élèves dans le cadre de l’enseignement technologique en LV1, il paraît 
opportun de synchroniser les thématiques abordées dans ces deux enseignements. 
  
2. L’enseignement technologique en langue vivante 1 pris en charge par deux enseignants  
2.1 Modalités organisationnelles 
L’enseignement technologique en langue vivante 1 est pris en charge conjointement par deux enseignants, un 
enseignant d’une discipline technologique (un enseignant de physique-chimie pour la spécialité sciences physiques et 
chimiques en laboratoire de la série STL ; un professeur des enseignements technologiques pour les séries STD2A, 
STI2D et la spécialité biotechnologies de la série STL) et un enseignant de langues vivantes. Il repose entièrement 
sur le programme de sciences ou de technologie de la série concernée. 
Cet enseignement fait intervenir des démarches collaboratives et complémentaires entre les deux disciplines ainsi 
que des modalités pédagogiques variées (présence simultanée ou alternée des professeurs). 
2.2 Activités 
L’entrée par la discipline technologique doit enrichir et motiver la communication dans la langue vivante. Les activités 
proposées aux élèves et les productions, notamment orales, qui en découlent n’en seront que plus concrètes et 
pratiques. La construction d’une véritable maîtrise des technologies de l’information et de la communication se fait en 
étroite corrélation avec les activités proposées. L’élève devra en particulier être régulièrement entraîné à : 
- la construction de diaporamas de présentation ; 
- le maniement de logiciels adaptés ; 
- la communication à distance par webcam, messagerie électronique, par visio-conférence, etc. ; 
- la gestion d’enregistrements (enregistrer, séquencer, etc.). 
Les exemples d’activités proposées ci-après ne constituent pas une liste limitative et sont issus des différentes séries 
de la voie technologique.  
Activités de réception 
Utiliser la langue vivante dans le champ de la discipline scientifique ou technologique implique la compréhension de 
documents informatifs ou de consignes tant à l’oral qu’à l’écrit. Une attention particulière sera accordée, sur un plan 
méthodologique, aux stratégies de la réception : la contextualisation du message, le repérage de l’information, la 
corrélation d’éléments porteurs de sens, l’inférence, etc.  
Confronter l’élève à des supports variés favorise le transfert des savoirs et des savoir-faire d’une situation de 
communication à une autre. Le décodage et la mémorisation du lexique par exemple se retrouvent facilités lorsque la 
découverte, la reconnaissance et le réemploi se font par le biais d’activités et de supports diversifiés (textuels, 
iconographiques, audio, vidéo, 3D, etc.). Le scénario pédagogique retenu doit favoriser l’entraînement des élèves 
autour d’activités de réception les plus concrètes et réalistes possibles. 
  
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Exemples d’activités 
- suivre des consignes techniques (télé-assistance par téléphone, webcam, etc.) ; 
- comprendre une fiche technique, une notice ; 
- répondre à une commande, respecter un protocole ; 
- analyser un compte rendu d’expérience ; 
- lire une note d’information ; 
- résumer un texte, document, article présentant un protocole d’analyse, de bioproduction, des résultats d’analyses, 
des bilans ou étapes de bioproduction ; 
- comprendre et synthétiser des légendes, articles de presse, textes critiques, extraits de « manifestes ». 
Activités de production 
La pratique de l’oral et la structuration de la prise de parole sont fondamentales dans le contexte technologique. La 
maîtrise de la communication orale doit fluidifier les échanges d’informations, faciliter les démarches collaboratives et 
favoriser l’acquisition de techniques de présentation. L’utilisation des Tic doit participer également de cet 
entraînement.  
La production écrite sera abordée à la fois dans sa relation pratique à l’oral (prise de notes, etc.) et dans un rôle plus 
fonctionnel de consignation et de synthèse. 
Exemples d’activités à l’oral 
- produire et transmettre des notes d’information ; 
- présenter, formaliser et soutenir un projet ; 
- synthétiser une recherche contextualisée d’informations ; 
- rendre compte d’un stage ou d’une visite en entreprise ; 
- formuler des hypothèses, comparer, interpréter ;  
- présenter une revue de projet ; 
- démontrer et conclure à partir de notes ou d’un diaporama ; 
- présenter, formaliser et soutenir un projet. 
Exemples d’activités à l’écrit 
- entrer en communication avec un partenaire étranger ; 
- rédiger un cahier des charges ; 
- créer une maquette de projet, un protocole ; 
- produire le dossier d’accompagnement d’un projet ; 
- transmettre des informations sur le suivi d’une analyse, d’une production pour traçabilité. 
Activités d’interaction orale 
La démarche de projet ancrée dans une thématique scientifique ou technologique génère des besoins de 
communication immédiate et par conséquent de fréquentes situations d’interaction orale. 
Exemples d’activités 
- animer des échanges collaboratifs autour d’une étude de cas ; 
- argumenter et débattre en vue de la résolution d’un problème scientifique ou technique ; 
- questionner, confronter, échanger à partir d’un dossier d’accompagnement d’un projet ; 
- communiquer à distance (e-Twinning) ; 
- passer un entretien d’embauche ou une commande par téléphone ; 
- participer à une visioconférence ou l’animer ; 
- participer à une réunion préparatoire ou de bilan. 
  
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Langues vivantes dans la voie technologique (LV1 et LV2) 
 
Tableaux croisés des notions et des pôles de connaissances 
Ces tableaux ne contiennent que des exemples qui sont autant de pistes indicatives mais non 
limitatives pour la construction du projet pédagogique. 
Série sciences et technologies du design et des arts appliqués (ST2A) 
Pôles de connaissances : arts, techniques et civilisation, démarche créative, pratique en arts 
visuels, technologies. 
Notions : Mythes et héros, espaces et échanges, lieux et formes de pouvoir, l’idée de progrès. 
 
 Arts, techniques et civilisation, démarche créative, pratique en arts visuels, 
technologies 
Mythes et 
héros 
L’allégorie et les figures de la mythologie 
Le héros de fiction 
La représentation du corps 
Le « créateur » 
Les rôles-titres (théâtre, cinéma, opéra etc.) 
Les stéréotypes 
L’Homme et la machine 
Espaces et 
échanges 
Les grandes découvertes 
La route de la soie 
Les expositions universelles 
Le style international 
La mondialisation 
L’espace public, l’espace collectif, l’espace privé 
Les caractéristiques environnementales (naturelles, techniques) 
Les circulations, les voies de communication, les plates-formes d’échanges 
La mise en espace, la scénographie, la muséographie 
Les codes de représentation 
Le flux des images 
Les interfaces informatiques 
La sonorisation 
Lieux et formes 
de pouvoir 
L’architecture civile, militaire, cultuelle 
L’urbanisme et l’aménagement du territoire 
Le luxe 
Les mouvements de mode 
Les insignes du pouvoir 
Image et propagande 
La signalétique, les écrans multimédias, les flux lumineux 
L’idée de 
progrès 
De l’imprimerie à l’écran 
Les images reproduites 
L’évolution des techniques, artisanat et manufactures 
Des arts industriels au design 
L’industrialisation 
L’ergonomie 
Le confort au travail 
Le virtuel 
Les nouveaux médiums 
3D, la nouvelle dimension 
Les postures émergentes de la création 
L’éco-conception et le recyclage 
Les matériaux « intelligents » 
La technicité, la « créativité » et la prospective 
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Série sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D) 
Pôles de connaissances : matériaux et structures (innovation technologique et éco-conception, 
architecture et construction, énergie et environnement, systèmes d’information et numérique. 
Notions : mythes et héros, espaces et échanges, lieux et formes de pouvoir, l’idée de progrès 
 
 
 Matériaux et structures Energie et 
environnement 
Systèmes 
d’information et 
numérique Innovation 
technologique et 
éco-conception 
Architecture et 
construction 
Mythes et 
héros 
- Le mythe du 
créateur : 
l’évolution des 
outils de création, 
la créativité 
- Le héros 
bâtisseur : 
l’évolution des 
outils de création 
- Le mythe de la fin 
du monde 
- L’homme et la 
machine 
Espaces et 
échanges 
- L’empreinte 
écologique 
- Le monde virtuel 
- L’habitat et les 
voies de 
communication  
- Le cycle 
énergétique 
- Le village 
planétaire : partage 
d’information, 
communication en 
temps réel 
Lieux et 
formes de 
pouvoir 
- La propriété 
intellectuelle 
- L’organisation 
industrielle 
émergente 
- Urbanisme et 
aménagement du 
territoire 
- Le défi dans la 
verticalité 
- La bataille de 
l’autonomie 
énergétique 
- Pôles et 
monopoles 
numériques 
(contrôle 
numérique) 
L’idée de 
progrès 
- Les matériaux 
innovants 
- L’hypersystème  
- Les matériaux 
innovants 
- Le mieux-vivre 
- Les défis 
collectifs 
- L’efficience 
énergétique 
- L’usage raisonné 
de l’énergie 
- L’intelligence 
artificielle au 
service de l’homme 
- Les systèmes 
« expert » 
   Bulletin officiel spécial n° 3 du 17 mars 2011 
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Série sciences et technologies de laboratoire (STL) 
Pôles de connaissances : écologie et environnement, santé, production. 
Notions : mythes et héros, espaces et échanges, lieux et formes de pouvoir, l’idée de progrès. 
 
 Écologie et 
environnement 
Santé Production  
 
Mythes et 
héros 
- Le mythe d’un monde 
respectueux de 
l’environnement 
- Le mythe du « tout 
contrôlé, mesuré » ?  
- Énergie « propre » ? 
- Les grands 
personnages et les 
grandes victoires de la 
science médicale… 
- L’homme bionique 
(l’homme réparé et 
augmenté) 
- « Nourrir le monde »  
- L’alicament : mythe et 
réalité 
- L’éternelle jeunesse : 
mythe et marché  
- Sciences et progrès.  
- Le mythe du risque zéro 
Espaces et 
échanges 
- Des modèles de 
développement durable 
- Déchets du 
développement, traitements 
et environnement 
- Espaces protégés, zones 
de biodiversité  
- Les droits de l’homme 
et les droits du vivant 
- L’engagement 
humanitaire en matière 
de  santé  
- Le don de soi (don 
d’organes, etc.) 
- Le naturel et l’artificiel : 
matières premières et 
transformations 
(physiques, chimiques, 
biologiques) 
- A culture différente, 
alimentation différente 
- Images et 
communication 
- Les transports 
Lieux et 
formes de 
pouvoir 
- L’eau : les enjeux d’une 
ressource vitale 
(géopolitique de l’eau) 
- Les ressources et les 
monopoles 
- Le pouvoir médical et le 
pouvoir commercial  
- Le rêve de l’homme 
Dieu ou Le marché des 
performances 
- Contrôle et 
programmation du vivant 
(eugénisme, clonage) 
- Bio-productions et 
productions de produits 
chimiques : qualité, 
normes et contraintes 
commerciales 
-  La mondialisation de 
l’alimentation  (OGM) 
- Les sources et la 
production d’énergie  
L’idée de 
progrès 
- L’éco-citoyenneté - Nouveaux diagnostics 
et nouvelles thérapies 
- L’allongement de la vie 
- Les nouveaux modes de 
consommation 
(alimentation) 
- Les nouveaux 
médicaments 
- Les nouvelles chimies 
- Les nouvelles énergies 
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Descripteurs des capacités des niveaux A1 à B2 
 
COMPRÉHENSION DE L’ORAL - Dans les situations sociales et scolaires, l’élève 
sera capable de : 
A1 A2 B1 B2 
Comprendre des 
termes simples et des 
expressions 
élémentaires si 
l’interlocuteur 
s’exprime lentement et 
distinctement 
Comprendre une 
intervention brève si elle 
est claire et simple 
Comprendre les points 
essentiels d’une 
intervention énoncée dans 
un langage clair et standard 
Comprendre l’essentiel d’une 
intervention longue, d’une 
argumentation complexe énoncée 
dans un langage standard 
- comprendre les 
consignes de classe 
- comprendre assez pour 
pouvoir répondre à des 
besoins concrets ou 
réaliser une tâche : 
consignes, expressions 
familières de la vie 
quotidienne, présentations, 
indications chiffrées, récits, 
etc. 
- comprendre ce qui est dit 
pour réaliser une tâche en 
situation réelle ou simulée 
Cf. B1  
- suivre des instructions 
courtes et simples 
- comprendre des annonces et des 
messages courants émis à un débit 
normal  
- comprendre des mots 
familiers et des 
expressions très 
courantes le 
concernant, lui, sa 
famille, son 
environnement concret 
et immédiat 
- identifier le sujet d’une 
conversation, le point 
essentiel d’une annonce ou 
d’un message 
- comprendre une information 
factuelle sur des sujets de la 
vie quotidienne ou étudiés 
- suivre avec un certain effort une 
grande partie de ce qui est dit dans 
une longue conversation  
- suivre le fil d’un récit, 
d’une explication avec 
des aides appropriées 
- suivre une conversation en 
situation réelle ou simulée 
- suivre une conversation animée 
entre locuteurs natifs 
 - comprendre et extraire 
l’information essentielle de 
courts passages 
enregistrés audio et 
audiovisuels ayant trait à 
un sujet courant 
- comprendre les points 
principaux d’une intervention 
sur des sujets familiers ou 
étudiés y compris des récits 
courts 
- comprendre la plupart des émissions 
/ documentaires / podcasts 
radiodiffusés en langue standard, 
reconnaître le point de vue et l’attitude 
du locuteur et identifier son humeur, 
son ton, etc. 
- suivre le plan général d’un 
exposé court sur un sujet 
connu 
- comprendre les points 
principaux de bulletins 
d’information et de 
documents enregistrés 
simples portant sur des sujets 
connus 
- comprendre l’essentiel d’une 
conférence, d’un discours ou d’un 
exposé complexes à condition que le 
sujet soit assez familier et que le plan 
général de l’exposé soit indiqué par 
des marqueurs explicites 
 
 
 
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COMPREHENSION DE L’ÉCRIT - Dans les situations sociales et scolaires, l’élève 
sera capable de : 
 
A1 A2 B1 B2 
Comprendre des textes 
très courts et simples si 
les mots sont familiers et 
les expressions très 
élémentaires 
Comprendre des textes 
courts et simples 
Comprendre des 
textes essentiellement 
rédigés dans une 
langue courante 
Lire avec un grand degré 
d’autonomie et utiliser les 
références convenables de 
manière sélective 
- comprendre une carte ou une 
invitation simple et brève en 
s’appuyant sur des modèles 
connus 
- comprendre une lettre 
personnelle simple et brève 
- comprendre des 
instructions et consignes 
détaillées 
- comprendre des instructions 
longues et complexes dans son 
domaine, à condition de pouvoir 
en relire les passages difficiles 
- comprendre suffisamment 
pour entretenir une 
correspondance suivie 
- lire une correspondance 
courante dans son domaine et 
saisir l’essentiel du sens 
- lire des écrits factuels 
simples et prélever une 
information dans des 
prospectus, menus, 
annonces, inventaires et 
horaires, signalétique 
urbaine, lettres, brochures, 
courts articles de journaux  
- localiser des informations 
recherchées ou pertinentes 
pour s’informer et réaliser 
une tâche 
- parcourir rapidement un texte 
long et complexe et en relever les 
points pertinents 
- identifier rapidement le contenu 
et la pertinence d’une information, 
d’un article ou d’un reportage 
dans une gamme étendue de 
sujets 
- se faire une idée du contenu 
d’un texte informatif simple, 
accompagné éventuellement 
d’un document visuel 
- suivre la trame d’une 
histoire
- comprendre un 
enchaînement de faits  
- comprendre un texte littéraire 
contemporain en prose 
- comprendre des articles et des 
rapports sur des problèmes 
contemporains et dans lesquels 
les auteurs adoptent une position 
ou un point de vue particuliers 
- comprendre des articles 
spécialisés hors de son domaine 
à condition de se référer à un 
dictionnaire de temps en temps 
pour vérifier la compréhension 
- reconnaître les grandes 
lignes d’un schéma 
argumentatif 
 
- comprendre des textes 
essentiellement rédigés 
dans une langue courante 
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EXPRESSION ORALE EN CONTINU - Dans les situations sociales et scolaires, 
l’élève sera capable de : 
 
A1 A2 B1 B2 
S’exprimer en utilisant 
des termes simples et 
des expressions 
élémentaires, au 
besoin avec des 
pauses 
Produire en termes 
simples des énoncés sur 
les gens et sur les 
choses 
S’exprimer de manière 
simple sur des sujets variés 
S’exprimer de manière détaillée et 
organisée sur une gamme étendue 
de sujets relatifs à ses domaines 
d’intérêt ou de connaissance 
- reproduire un modèle 
oral (réciter, chanter, 
etc.) 
Approfondissement du 
niveau A1 
- prendre la parole devant un 
auditoire, mettre en voix un 
texte 
- s’écarter spontanément d’un texte 
préparé pour suivre les points 
intéressants soulevés par les 
auditeurs 
- lire à haute voix et de 
manière expressive un 
texte bref après 
répétition 
- restituer une information 
avec ses propres mots, 
éventuellement à partir de 
notes 
- développer un exposé de manière 
claire et méthodique en soulignant les 
éléments significatifs 
- utiliser des expressions 
et des phrases proches 
des modèles rencontrés 
lors des apprentissages 
pour se décrire, décrire 
des activités ou des 
sujets familiers en 
utilisant des connecteurs 
élémentaires 
- se présenter ou 
présenter simplement des 
personnes 
- relater des expériences 
vécues, en rendre compte 
(événements, dialogues, texte 
écrit ou oral) 
Approfondissement du niveau B1 
- décrire sa vie quotidienne 
(son environnement, ses 
activités…) 
Approfondissement du niveau 
A2 
- faire une description claire et 
détaillée sur un sujet connu ou étudié 
- raconter une histoire 
courte et stéréotypée en 
s’aidant de documents 
iconographiques le cas 
échéant 
- raconter une histoire ou 
relater un événement ; 
décrire un objet, une 
expérience 
Approfondissement du niveau B1 
- faire une brève annonce 
ou présenter un projet 
- expliquer un projet, exposer 
une démarche, préciser un 
mode d’emploi 
Approfondissement du niveau B1 
- exprimer des sentiments, 
une opinion personnelle 
- exprimer avec finesse et précision 
des sentiments, une opinion 
personnelle 
- fournir une justification 
(comparaisons, raisons 
d’un choix) 
- argumenter pour convaincre - développer une argumentation 
claire, nuancée et enchaîner les 
arguments avec logique 
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EXPRESSION ÉCRITE - Dans les situations sociales et scolaires, l’élève sera 
capable de : 
 
 
A1 A2 B1 B2 
Copier, produire 
des mots et des 
énoncés simples 
et brefs 
Écrire des énoncés 
simples et brefs 
Rédiger un texte 
articulé et cohérent, 
sur des sujets 
concrets ou abstraits, 
relatif aux domaines 
qui lui sont familiers 
Écrire des textes clairs et détaillés sur une 
gamme étendue de sujets relatifs à son 
domaine d’intérêt en faisant la synthèse et 
l’évaluation d’informations et d’arguments 
empruntés à des sources diverses 
- copier des mots 
isolés et des textes 
courts 
Approfondissement du 
niveau A1 
- restituer une 
information avec ses 
propres mots, 
paraphraser 
simplement de courts 
passages écrits 
- résumer un large éventail de textes factuels et de 
fiction en commentant et en critiquant les points de 
vue opposés et les thèmes principaux 
- résumer des extraits de nouvelles (information), 
d’entretiens ou de documentaires traduisant des 
opinions, les discuter et les critiquer 
- résumer l’intrigue et la suite des événements d’un 
film ou d’une pièce 
- écrire sous la 
dictée des 
expressions 
connues 
- prendre des notes 
sous forme d’une liste 
de points 
- comprendre un exposé bien structuré sur un sujet 
familier et prendre en note les points qui lui 
paraissent importants même s’il (ou elle) s’attache 
aux mots eux-mêmes au risque de perdre de 
l’information 
- écrire un message 
électronique simple, 
une lettre, une note 
en référence à des 
modèles 
- écrire un message 
simple (bref message 
électronique, lettre 
personnelle) 
- rendre compte ou 
décrire de manière 
autonome en reliant les 
phrases entre elles 
- rédiger un courrier 
personnel (incluant des 
avis sur des sujets 
abstraits ou culturels) 
- écrire des lettres exprimant différents degrés 
d’émotion, souligner ce qui est important pour 
lui/elle dans un événement ou une expérience et 
faire des commentaires sur les nouvelles ou les 
points de vue du correspondant  
- renseigner un 
questionnaire 
- relater des 
événements, des 
expériences en 
produisant de manière 
autonome des phrases 
reliées entre elles 
- rendre compte 
d’expériences, de faits 
et d’événements 
- écrire des descriptions claires et détaillées sur 
une variété de sujets en rapport avec son domaine 
d’intérêt 
- écrire des descriptions élaborées d’événements 
et d’expériences réels ou imaginaires en indiquant 
la relation entre les idées dans un texte articulé et 
en respectant les règles du genre en question 
- produire de 
manière autonome 
quelques phrases 
sur lui–même, sur 
des personnages 
réels ou imaginaires 
- faire le récit d’un 
événement, d’une 
activité passée, d’une 
expérience personnelle 
ou imaginée 
- écrire un court récit, 
une description, un 
poème, de brefs essais 
simples 
- écrire une critique de livre, de film ou de pièce de 
théâtre 
- écrire un essai ou un rapport qui développe une 
argumentation de façon méthodique en soulignant 
de manière appropriée les points importants et les 
détails pertinents qui viennent l’appuyer 
- évaluer des idées différentes ou des solutions à 
un problème 
- écrire un essai ou un rapport qui développe une 
argumentation en apportant des justifications pour 
ou contre un point de vue particulier et en 
expliquant les avantages et les inconvénients de 
différentes options 
- écrire un court poème 
- rédiger des messages 
courts de type informatif 
ou injonctif 
- synthétiser des informations et des arguments 
issus de sources diverses 
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INTERACTION ORALE - Dans les situations sociales et scolaires, l’élève sera 
capable de : 
 
 
A1 A2 B1 B2 
Communiquer, au besoin avec 
des pauses pour chercher ses 
mots, si l'interlocuteur répète 
ou reformule ses phrases 
lentement et l’aide à formuler 
ce qu’il essaie de dire 
Interagir de façon 
simple avec un 
débit adapté et des 
reformulations 
Faire face à des 
situations variées 
avec une relative 
aisance à condition 
que la langue soit 
standard et clairement 
articulée 
Participer à des conversations d’une 
certaine longueur avec spontanéité et 
aisance, avec des locuteurs natifs 
- épeler des mots familiers Approfondissement 
du niveau A1 
Approfondissement des 
niveaux A1 et A2 
 
- se présenter ; présenter 
quelqu’un ; demander à 
quelqu’un de ses nouvelles et y 
réagir en utilisant les formes de 
politesse les plus élémentaires : 
accueil et prise de congé 
- établir un contact 
social : 
présentations, 
salutations et congé, 
remerciements, etc. 
- répondre à des questions et en 
poser (sujets connus ou étudiés) 
- se faire comprendre 
dans un entretien et 
communiquer des 
idées et de 
l’information 
- demander et fournir 
des renseignements 
- engager la 
conversation et 
maintenir le contact 
pour : 
. échanger des 
informations 
. réagir à des 
sentiments, exprimer 
clairement un point de 
vue 
- engager la conversation, y participer et 
la clore 
- échanger des informations précises, 
expliciter, demander des 
éclaircissements 
- dialoguer sur des 
sujets connus, des 
situations courantes, 
des faits, des 
personnages 
légendaires ou 
contemporains 
- prendre part à une 
discussion pour 
expliquer, commenter, 
comparer et opposer 
- prendre part à une conversation sur des 
sujets connus ou étudiés : exposer son 
propre point de vue, évaluer les points de 
vue d’autrui, émettre des hypothèses 
- développer idées et opinions de 
manière précise à propos d’arguments 
concernant des sujets complexes ; 
argumenter et réagir aux arguments 
d’autrui  
- développer une question, en exposer 
les causes et les conséquences, les 
avantages et les inconvénients 
- réagir à des 
propositions : 
accepter, refuser, 
exprimer ses goûts, 
ses opinions, faire 
des suggestions 
 - interviewer et être 
interviewé, conduire un 
entretien préparé et 
prendre quelques 
initiatives 
- faire aboutir une 
requête 
- interviewer et être interviewé, conduire 
un entretien avec efficacité et aisance de 
manière de plus en plus autonome 
- corriger lapsus et erreurs après en avoir 
pris conscience 
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Spécial 
Mathématiques en classe de 1ère de la série STD2A 
NOR : MENE1104152A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 
MEN - DGESCO A3-1 
Vu code de l'Éducation ; arrêté du 27-5-2010 ; avis du comité interprofessionnel consultatif du 4-2-2011 ; avis du CSE 
du 9-12-2010  
Article 1 - Le programme de l’enseignement de mathématiques en classe de première de la série technologique 
sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A) est fixé conformément à l’annexe du présent arrêté. 
  
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l’année scolaire 2011-2012. 
  
Article 3 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié 
au Journal officiel de la République française. 
  
Fait le 8 février 2011 
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative 
et par délégation, 
Le directeur général de l’enseignement scolaire, 
Jean-Michel Blanquer 
  
Annexe 
Mathématiques - classe de première des séries technologiques STD2A 
  
L’enseignement des mathématiques au collège et au lycée a pour but de donner à chaque élève la culture 
mathématique indispensable à sa vie de citoyen et les bases nécessaires à son projet de poursuite d’études. 
Le cycle terminal de la série STD2A permet l’acquisition d’un bagage mathématique qui favorise une adaptation aux 
différents cursus accessibles aux élèves, en développant leurs compétences mathématiques liées aux enseignements 
technologiques et aux arts appliqués. Ce bagage ne saurait se limiter à l’apprentissage d’une liste de « recettes » 
dépendantes de contextes spécifiques ; bien au contraire, il s’insère dans un élargissement culturel dont les élèves 
auront besoin pour aborder l’enseignement supérieur dans de bonnes conditions. 
L’apprentissage des mathématiques cultive des compétences qui facilitent une formation tout au long de la vie et 
aident à mieux appréhender une société en évolution. Au-delà du cadre scolaire, il s’inscrit dans une perspective de 
formation de l’individu. 
  
Objectif général 
Outre l’apport de nouvelles connaissances, le programme vise le développement des compétences suivantes : 
- mener des raisonnements ; 
- acquérir et développer une compréhension raisonnée des objets dans le plan et dans l’espace ; 
- mener une réalisation avec précision, netteté et de façon autonome ; 
- avoir une attitude critique vis-à-vis des résultats obtenus ; 
- communiquer à l’écrit et à l’oral. 
  
Mise en œuvre du programme 
Le programme s’en tient à un cadre et à un vocabulaire théorique modestes, mais suffisamment efficaces pour l’étude 
de situations usuelles et assez riches pour servir de support à une formation solide.  
Les enseignants de mathématiques doivent établir des liens forts entre la formation mathématique et les formations 
dispensées dans les enseignements en arts appliqués et en sciences physiques et chimiques. Ces liens doivent 
permettre de : 
- prendre appui sur les situations rencontrées dans les enseignements d’arts appliqués et de sciences physiques et 
chimiques ; 
- connaître les logiciels qui y sont utilisés et l’exploitation qui peut en être faite pour illustrer les concepts 
mathématiques ; 
- prendre en compte les besoins mathématiques des autres disciplines. 
La collaboration avec les enseignements en arts appliqués est en particulier attendue à propos de diverses situations 
étudiées dans le programme ; les courbes, les polygones réguliers, frises, solides et leurs représentations en 
perspective fournissent de telles occasions. 
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Utilisation d’outils logiciels 
L’utilisation de logiciels enrichit l’enseignement en permettant l’accès à la visualisation et à la construction de 
différents objets difficilement accessibles par d’autres moyens. Les possibilités de déplacement et d’animation des 
objets, comme le changement des angles de vue, permettent de développer très efficacement la compréhension et la 
vision de l’espace. 
Ces outils sont largement utilisés dans les domaines professionnels, ce qui modifie le rapport des utilisateurs aux 
mathématiques. Les compétences mathématiques prennent de l’importance dans ce contexte. 
L’utilisation de ces outils doit intervenir selon trois modalités : 
- par le professeur, en classe, avec un dispositif de visualisation collective ; 
- par les élèves, sous forme de travaux pratiques de mathématiques ; 
- dans le cadre du travail personnel des élèves hors de la classe. 
La maîtrise de ces outils nécessite une pratique régulière. 
  
Raisonnement et langage mathématiques 
L’acquisition et la maîtrise du vocabulaire et du langage mathématiques dans les domaines liés à la géométrie 
participent à la familiarisation avec les codes descriptifs et perspectifs qui sont en usage en arts appliqués. 
En prolongement du programme de seconde, les capacités d’argumentation et de logique font partie intégrante des 
exigences du cycle terminal mais sont spécifiquement adaptées au contexte de la filière STD2A ; en particulier, les 
concepts et méthodes relevant de la logique mathématique s’insèrent naturellement dans les activités d’analyse et de 
construction graphiques. 
  
Diversité de l’activité de l’élève 
Les activités proposées en classe et hors du temps scolaire prennent appui sur la résolution de problèmes 
essentiellement en lien avec d’autres disciplines. Il convient de privilégier une approche des notions nouvelles par 
l’étude de situations concrètes. L’appropriation des concepts se fait d’abord au travers d’exemples avant d’aboutir à 
des développements théoriques, à effectuer dans un deuxième temps. De nature diverse, les activités doivent 
entraîner les élèves à :  
- chercher, expérimenter, modéliser, en particulier à l’aide d’outils logiciels ; 
- choisir et appliquer des techniques de calcul ; 
- analyser, représenter et créer des objets ou des scènes du plan et de l’espace ; 
- raisonner et interpréter, valider, exploiter des résultats ; 
- expliquer oralement une démarche, communiquer un résultat par oral ou par écrit. 
Des éléments d’histoire des mathématiques, des arts et des techniques peuvent s’insérer dans la mise en œuvre du 
programme. Connaître le nom de quelques savants célèbres, la période à laquelle ils ont vécu et leur contribution, fait 
partie intégrante du bagage culturel de tout élève ayant une formation scientifique et technologique. Situer une 
invention dans le temps et la relier à d’autres éléments de l’histoire des sciences, des arts et de la pensée sont 
nécessaires pour permettre aux élèves de faire face aux exigences des études supérieures en matière culturelle. 
Les travaux hors du temps scolaire sont impératifs pour soutenir les apprentissages des élèves. Fréquents, de 
longueur raisonnable et de nature variée, ces travaux sont essentiels à la formation des élèves. Ils sont conçus de 
façon à prendre en compte la diversité des aptitudes des élèves. 
Les modes d’évaluation prennent également des formes variées, en phase avec les objectifs poursuivis. En 
particulier, l’aptitude à mobiliser l’outil informatique pour l’analyse et la réalisation d’objets du plan et de l’espace est à 
évaluer. 
  
Organisation du programme 
Le programme fixe les objectifs à atteindre en termes de capacités. Il est conçu pour favoriser une acquisition 
progressive des notions et leur pérennisation. Son plan n’indique pas la progression à suivre, cette dernière devant 
s’adapter aux besoins des autres enseignements. 
  
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Mathématiques - classe de 1ère des séries STD2A 
1. Analyse 
Le programme d’analyse met en évidence l’apport des fonctions et de leurs représentations graphiques dans 
des situations purement mathématiques ou en lien avec les arts appliqués. Cette partie est organisée selon 
trois objectifs principaux : 
- Consolider l’ensemble des fonctions mobilisables. On enrichit cet ensemble d’une nouvelle fonction de 
référence, la fonction racine carrée, et on poursuit le travail mené en seconde sur les fonctions polynômes 
de degré 2, en s’appuyant sur des registres différents : algébrique, graphique, numérique, géométrique. 
Dans ce cadre, on réactive les notions sur les fonctions installées dans les classes antérieures.  
- Découvrir la notion de nombre dérivé. L’acquisition des concepts de nombre dérivé et de tangente à la 
courbe représentative d’une fonction est un point fondamental du programme de première ; la notion de 
fonction dérivée sera abordée en classe de terminale. Les fonctions étudiées sont toutes régulières.  
- Découvrir les problèmes de raccordement de deux courbes. L’idée est d’exploiter les connaissances 
sur les fonctions mises en place au cours de l’année pour résoudre des problèmes de raccordement, 
notamment en lien avec les arts appliqués. 
En relation avec les enseignements d’arts appliqués, l’appropriation des connaissances sur les fonctions se 
fait essentiellement à partir d’un travail sur les représentations graphiques. Inversement, ces connaissances 
s’avèrent être un outil efficace dans la conception graphique. 
 
Contenus Capacités attendues Commentaires 
Fonctions polynômes de 
degré 2 
Courbe représentative 
d’une fonction polynôme 
de degré 2 : axe de 
symétrie et sommet de la 
parabole. 
 
 
- Construire le tableau de 
variation d’une telle fonction en 
association avec la courbe 
représentative. 
 
 
 
 
Équation du second 
degré, discriminant. 
 
Signe du trinôme. 
- Résoudre une équation du 
second degré. 
 
- Déterminer le signe d’une 
fonction polynôme de degré 2. 
La mise sous forme canonique n’est pas un 
attendu du programme.  
On procède par des changements 
d’éclairage entre l’aspect algébrique et 
l’aspect graphique. 
Fonctions de référence 
Fonction racine carrée.  
 
- Connaître la représentation 
graphique de cette fonction.  
 
On fait observer que la courbe 
représentative de la fonction racine carrée 
est une demi-parabole. 
 - Comparer les réels x, x2  et x  
pour un réel x de [0 ; 1]. 
On illustre cette comparaison avec les 
positions relatives des courbes 
représentatives des fonctions x x ,  
2x x , x x . On fait aussi le lien 
avec l’intensité lumineuse (ramenée à un 
nombre réel de [0 ; 1]) et les dégradés de 
gris. 
 
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Contenus Capacités attendues Commentaires 
Tangente à une courbe et 
nombre dérivé 
Tangente à la courbe 
représentative d’une 
fonction en un point. 
 
 
 
 
 
 
- Lire le coefficient directeur 
d’une tangente à une courbe sur 
un graphique. 
 
 
 
 
 
La tangente à une courbe en un point est 
introduite comme position limite d’une 
sécante à cette courbe lorsque cette sécante 
pivote autour du point. 
 
L’utilisation des outils logiciels facilite 
l’introduction de la tangente et du nombre 
dérivé. 
Nombre dérivé.  Le nombre dérivé d’une fonction f en a , 
noté f ' ( a), est le coefficient directeur de 
la tangente à la courbe représentative de la 
fonction f au point d’abscisse a.  
Nombre dérivé en un point 
des fonctions de 
référence : 
x x ,  2x x , 
x x  et 1x x
. 
 
 
 
 
 
 
Pour la courbe représentative de la fonction 
carré, on peut montrer que la sécante aux 
points d’abscisses a - h  et a + h est 
parallèle à la tangente au point d’abscisse a. 
Nombre dérivé en un point 
des fonctions f + g  et kf
, les fonctions f, g étant 
connues et k étant un réel. 
- Calculer le nombre dérivé en un 
point d’une fonction simple. 
 
On se limite aux fonctions déduites des 
fonctions de référence par addition et  
multiplication par un scalaire. Dans d’autres 
cas où il serait utile, le nombre dérivé est 
fourni. 
 - Tracer une tangente 
connaissant le nombre dérivé. 
Une équation de la tangente n’est pas un 
attendu du programme. 
Fonctions satisfaisant à 
des contraintes 
Raccordement des courbes 
représentatives de deux 
fonctions. 
 
 
- Déterminer, sur des exemples 
simples, des fonctions 
satisfaisant à des contraintes. 
 
 
Les contraintes sont liées à des valeurs 
prises par la fonction ou certains de ses 
nombres dérivés.  
 
 - Traiter des situations simples 
de raccordement de deux 
courbes. 
On peut aborder des situations de 
modélisation géométrique amenant à 
raccorder deux arcs de courbes, et 
notamment à étudier des fonctions affines 
par morceaux. Ces fonctions apparaissent 
naturellement lors de l’usage de logiciels de 
dessin vectoriel et l’étude de frises. 
On se limite à des situations se ramenant 
facilement à un système de deux équations 
à deux inconnues. 
 
  
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2. Géométrie plane 
Le programme de géométrie plane permet d’expliciter et d’enrichir les liens entre des notions purement 
mathématiques et des situations concrètes des arts appliqués. Il est organisé selon deux objectifs 
principaux : 
- Consolider et exploiter les connaissances sur les transformations du plan. On enrichit les acquis 
antérieurs par la notion de rotation. On part de l’observation pour analyser et construire des compositions 
géométriques planes répondant à des critères ou à des contraintes de répétition d’un motif initial. Les allers-
retours entre l’observation de divers objets et les formalisations mathématiques associées sont ici essentiels. 
On privilégie les supports réels et variés, comportant des motifs réguliers et répétés, tels que tissus, rosaces, 
mosaïques, objets décoratifs, structures architecturales, etc. Il ne doit pas s’agir d’un travail académique 
mais d’un dialogue constant entre observation, analyse et création. 
- Exploiter les outils de calcul vectoriel du plan. Le travail sur les translations permet à l’élève de 
réinvestir les notions sur les vecteurs vues en classe de seconde. La découverte du produit scalaire dans le 
plan constitue une introduction au chapitre de calcul vectoriel de l’espace ainsi qu’une première approche 
des méthodes utilisées en infographie. 
  
Contenus Capacités attendues Commentaires 
Figures régulières 
Transformations simples : 
translation, symétrie axiale 
et rotation. 
 
- Reconnaître des 
transformations simples laissant 
une figure donnée invariante. 
- Connaître des grandeurs 
invariantes par ces 
transformations : distances et 
angles. 
- Caractériser la composée de 
deux translations. 
- Caractériser la composée de 
deux symétries axiales. 
 
Par convention, une rotation est définie par 
son centre, son angle en degrés et son sens 
(horaire ou antihoraire). 
On exploite des situations issues des 
domaines technologiques et artistiques. 
Exemples de polygones 
réguliers. 
- Analyser et construire différents 
polygones réguliers à l’aide d’un 
motif élémentaire et de 
transformations du plan. 
- Calculer des distances, des 
angles, des aires et des 
périmètres associés aux 
polygones réguliers. 
On peut dans un deuxième temps s’appuyer 
sur des rosaces, plus complexes. 
 
Exemples de frises. 
 
- Créer une figure par répétition 
d’une ou de deux 
transformations simples. 
- Analyser une frise et en 
rechercher une maille 
élémentaire. 
Selon les cas, la maille élémentaire peut 
être prise sous la forme d’un triangle 
rectangle ou isocèle, ou d’un rectangle. 
La classification des types de frises n’est 
pas un attendu du programme. 
Produit scalaire 
Produit scalaire de deux 
vecteurs. 
 
- Calculer le produit scalaire de 
deux vecteurs selon deux 
méthodes : 
. analytiquement ; 
. à l’aide des normes et d’un 
angle. 
 
On exploite des situations issues des 
domaines technologiques et artistiques. 
Applications du produit 
scalaire. 
- Calculer des angles et des 
longueurs. 
Le signe du produit scalaire permet de 
positionner un point par rapport à une droite. 
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3. Géométrie dans l’espace 
Le programme de géométrie dans l’espace est à mener en liaison étroite avec l’enseignement des arts 
appliqués. Il est organisé selon deux objectifs principaux : 
- Renforcer la vision dans l’espace et maîtriser les codes perspectifs. La perspective parallèle est un 
mode de représentation conventionnel fréquemment utilisé en mathématiques et ailleurs (architecture, 
design, industrie, etc.). Son étude assure le passage de la vision à la construction, prépare celle de la 
perspective centrale, qui sera vue en classe terminale, et facilite la compréhension des coordonnées. 
L’aptitude à représenter des objets en perspective et celle à analyser les implicites d’une représentation sont 
des compétences fondamentales que l’élève doit acquérir en mathématiques et réinvestir dans les autres 
enseignements. 
- Exploiter les outils de repérage et de calcul vectoriel. Il est essentiel d’avoir une bonne familiarité avec 
les méthodes de la géométrie analytique qui permettent une résolution efficace de problèmes. Les logiciels 
informatiques ont intégré largement ces méthodes, nécessitant une bonne compréhension du repérage par 
les élèves. 
Le modèle conceptuel du cube est fondateur de l’ensemble de la géométrie dans l’espace et doit sous-
tendre cette partie : représenté en perspective, il sert de support à la visualisation, perçu comme forme de 
base, il conduit à la construction d’objets plus complexes, en tant qu’objet abstrait, il mène à la discussion 
sur les synthèses des couleurs ; enfin, il est à la base du repérage cartésien. 
La manipulation des logiciels de géométrie dynamique et de dessin en 3D permet de développer 
efficacement une bonne compréhension des concepts fondamentaux. Inversement, les concepts 
mathématiques éclairent le fonctionnement des logiciels de modélisation volumique et aident à en analyser 
certains aspects. Les compétences ainsi développées doivent faire l’objet d’une évaluation en situation 
d’utilisation de logiciels. 
 
Contenus Capacités attendues Commentaires 
Perspective parallèle 
Projection sur un plan 
parallèlement à une droite. 
 
 
 
Une étude des propriétés de l’ombre au 
soleil portée sur un plan constitue une 
approche adaptée. 
Propriétés conservées ou 
non par cette projection. 
- Connaître les propriétés 
usuelles : conservation des 
milieux, des rapports et des 
contacts, mais non des 
longueurs ou des angles (sauf 
exception). 
Ces propriétés apparaissent comme des 
propriétés géométriques et non comme de 
simples conventions de dessin. Aucun 
développement théorique n’est attendu. 
La notion d’orthogonalité d’une droite et 
d’un plan est introduite à cette occasion.  
Cas particulier de la 
perspective cavalière : 
- Image d’un quadrillage 
- Image d’un cube. 
- Utiliser l’image d’un quadrillage 
ou d’un cube pour réaliser une 
représentation en perspective 
cavalière. 
Au sujet de la perspective cavalière, on 
insiste sur l’importance du choix du plan 
frontal. 
 
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Contenus Capacités attendues Commentaires 
Solides 
Représentation des 
solides simples (cube, 
prisme et pyramide) en 
perspective parallèle. 
 
- Représenter en perspective 
cavalière des scènes ou des 
objets composés de solides 
simples. 
- Concevoir un patron de solide 
simple à partir de sa 
représentation en perspective. 
 
À l’occasion d’études d’exemples on 
découvre l’intérêt d’autres perspectives 
parallèles (ou axonométriques). 
Section d’un solide simple 
(cube, prisme et 
pyramide) par un plan. 
- Représenter en perspective ou 
en vraie grandeur des sections 
planes. 
Pour aborder ces problèmes, les élèves 
manipulent des solides et utilisent des 
logiciels de géométrie ou de dessin en 3D. 
On évoque les sections du « cube des 
couleurs », couramment utilisé en 
infographie. 
Section d’un cylindre de 
révolution par un plan ; 
ellipse. 
Représentation d’un 
cylindre de révolution. 
Aspect des cercles en 
perspective parallèle. 
Représentation d’un cône 
de révolution. 
- Construire la section d’un 
cylindre de révolution par un 
plan. 
- Construire un parallélogramme 
circonscrit à une ellipse. 
- Construire l’image perspective 
d’un cercle à partir d’un carré 
circonscrit au cercle. 
 
L’ordre de présentation de ces notions n’est 
pas imposé. 
Repérage et calcul 
vectoriel 
Coordonnées d’un point 
dans un repère 
orthonormal de l’espace. 
Coordonnées d’un 
vecteur. 
 
 
- Repérer un point donné de 
l’espace. 
- Calculer les coordonnées du 
milieu d’un segment et la 
distance entre deux points. 
 
 
On fait le lien avec l’affichage des 
coordonnées dans les logiciels de 
conception volumique, ainsi qu’avec le 
choix d’une couleur dans un logiciel de 
dessin. 
Translation. 
Vecteur de l’espace 
associé à une translation. 
 Les notions de vecteur et de translation 
associée, introduites en classe de seconde 
dans le cadre du plan, s’étendent 
naturellement à l’espace. 
Somme de deux vecteurs. 
Produit d’un vecteur par 
un nombre réel. 
- Calculer les coordonnées du 
vecteur somme, du produit d’un 
vecteur par un nombre réel. 
On peut utiliser avec intérêt le travail 
effectué sur les frises pour illustrer les 
opérations sur les vecteurs dans le plan, 
avant de reprendre ces situations dans 
l’espace. 
 
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Spécial 
Mathématiques en classe de 1ère des séries STI2D et STL 
NOR : MENE1104157A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 
MEN - DGESCO A3-A 
Vu code de l'Éducation ; arrêté du 27-5-2010 ; avis du comité interprofessionnel consultatif du 4-2-2011 ; avis du CSE 
du 9-12-2010  
Article 1 - Le programme de l’enseignement de mathématiques en classe de première des séries technologiques 
sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D) et sciences et technologies de 
laboratoire (STL) est fixé conformément à l’annexe du présent arrêté. 
  
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l’année scolaire 2011-2012. 
  
Article 3 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié 
au Journal officiel de la République française.  
  
Fait le 8 février 2011 
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative 
et par délégation, 
Le directeur général de l’enseignement scolaire, 
Jean-Michel Blanquer 
  
Annexe 
Mathématiques - classe de première des séries technologiques STI2D et STL 
  
L’enseignement des mathématiques au collège et au lycée a pour but de donner à chaque élève la culture 
mathématique indispensable à sa vie de citoyen et les bases nécessaires à son projet de poursuite d’études. 
Le cycle terminal des séries STI2D et STL permet l’acquisition d’un bagage mathématique qui favorise une adaptation 
aux différents cursus accessibles aux élèves, en développant leurs capacités à mobiliser des méthodes 
mathématiques appropriées au traitement de situations scientifiques et technologiques et, plus largement, en les 
formant à la pratique d’une démarche scientifique. 
L’apprentissage des mathématiques cultive des compétences qui facilitent une formation tout au long de la vie et 
aident à mieux appréhender une société en évolution. Au-delà du cadre scolaire, il s’inscrit dans une perspective de 
formation de l’individu. 
  
Objectif général 
Outre l’apport de nouvelles connaissances, le programme vise le développement des compétences suivantes : 
- mettre en œuvre une recherche de façon autonome ; 
- mener des raisonnements ; 
- avoir une attitude critique vis-à-vis des résultats obtenus ; 
- communiquer à l’écrit et à l’oral. 
  
Mise en œuvre du programme 
Le programme s’en tient à un cadre et à un vocabulaire théorique modestes, mais suffisamment efficaces pour l’étude 
de situations usuelles et assez riches pour servir de support à une formation solide. 
Pour favoriser la progressivité de l’orientation, le programme est commun aux différentes spécialités de STI2D et de 
STL. C’est au niveau du choix des situations étudiées qu’une diversité s’impose en fonction de chaque spécialité et de 
ses finalités propres. 
Les enseignants de mathématiques doivent avoir régulièrement accès aux laboratoires afin de favoriser 
l’établissement de liens forts entre la formation mathématique et les formations dispensées dans les enseignements 
scientifiques et technologiques. Cet accès permet de : 
- prendre appui sur les situations expérimentales rencontrées dans ces enseignements ; 
- connaître les logiciels utilisés et l’exploitation qui peut en être faite pour illustrer les concepts mathématiques ; 
- prendre en compte les besoins mathématiques des autres disciplines. 
  
Utilisation d’outils logiciels 
L’utilisation de logiciels, d’outils de visualisation et de simulation, de calcul (formel ou scientifique) et de 
programmation change profondément la nature de l’enseignement en favorisant une démarche d’investigation. 
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En particulier, lors de la résolution de problèmes, l’utilisation de logiciels de calcul formel peut limiter le temps 
consacré à des calculs très techniques afin de se concentrer sur la mise en place de raisonnements. 
L’utilisation de ces outils intervient selon trois modalités : 
- par le professeur, en classe, avec un dispositif de visualisation collective ; 
- par les élèves, sous forme de travaux pratiques de mathématiques ; 
- dans le cadre du travail personnel des élèves hors de la classe. 
  
Raisonnement et langage mathématiques 
Comme en classe de seconde, les capacités d’argumentation et de logique font partie intégrante des exigences du 
cycle terminal. 
Les concepts et méthodes relevant de la logique mathématique ne font pas l’objet de cours spécifiques mais prennent 
naturellement leur place dans tous les champs du programme. Il convient cependant de prévoir des temps de 
synthèse. 
De même, le vocabulaire et les notations mathématiques ne sont pas fixés d’emblée, mais sont introduits au cours du 
traitement d’une question en fonction de leur utilité. 
  
Diversité de l’activité de l’élève 
Les activités proposées en classe et hors du temps scolaire prennent appui sur la résolution de problèmes 
essentiellement en lien avec d’autres disciplines. Il convient de privilégier une approche des notions nouvelles par 
l’étude de situations concrètes. L’appropriation des concepts se fait d’abord au travers d’exemples avant d’aboutir à 
des développements théoriques, à effectuer dans un deuxième temps. De nature diverse, les activités doivent 
entraîner les élèves à :  
- chercher, expérimenter, modéliser, en particulier à l’aide d’outils logiciels ; 
- choisir et appliquer des techniques de calcul ; 
- mettre en œuvre des algorithmes ; 
- raisonner et interpréter, valider, exploiter des résultats ; 
- expliquer oralement une démarche, communiquer un résultat par oral ou par écrit. 
Des éléments d’histoire des mathématiques, des sciences et des techniques peuvent s’insérer dans la mise en œuvre 
du programme. Connaître le nom de quelques scientifiques célèbres, la période à laquelle ils ont vécu et leur 
contribution fait partie intégrante du bagage culturel de tout élève ayant une formation scientifique. 
Les travaux hors du temps scolaire sont impératifs pour soutenir les apprentissages des élèves. Fréquents, de 
longueur raisonnable et de nature variée, ces travaux sont essentiels à la formation des élèves. Ils sont conçus de 
façon à prendre en compte la diversité des aptitudes des élèves.  
Les modes d’évaluation prennent également des formes variées, en phase avec les objectifs poursuivis. En 
particulier, l’aptitude à mobiliser l’outil informatique dans le cadre de la résolution de problèmes est à évaluer. 
  
Organisation du programme 
Le programme fixe les objectifs à atteindre en termes de capacités. Il est conçu pour favoriser une acquisition 
progressive des notions et leur pérennisation. Son plan n’indique pas la progression à suivre, cette dernière devant 
s’adapter aux besoins des autres enseignements. 
Les capacités attendues dans le domaine de l’algorithmique d’une part et du raisonnement d’autre part sont rappelées 
en fin de programme. Elles doivent être exercées à l’intérieur de divers champs du programme. Les exigences doivent 
être modestes et conformes à l’esprit des filières concernées. 
Les activités de type algorithmique sont signalées par le symbole . 
  
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Mathématiques - classe de 1ère des séries STI2D et STL. 
1. Analyse 
On dote les élèves d’outils mathématiques permettant de traiter des problèmes relevant de la modélisation 
de phénomènes continus ou discrets. Cette partie est organisée selon trois objectifs principaux : 
- Consolider l’ensemble des fonctions mobilisables. On enrichit cet ensemble de nouvelles fonctions de 
référence : les fonctions cosinus, sinus et valeur absolue. L’emploi régulier de notations variées sur les 
fonctions est indispensable, notamment pour aider les élèves à faire le lien avec les autres disciplines. 
- Exploiter l’outil « dérivation ». L’acquisition du concept de dérivée est un point fondamental du 
programme de première. Les fonctions étudiées sont toutes régulières. Le calcul de dérivées dans des cas 
simples est un attendu du programme ; dans le cas de situations plus complexes, on sollicite les logiciels de 
calcul formel.  
- Découvrir la notion de suite. L’étude de phénomènes discrets fournit un moyen d’introduire les suites et 
leurs modes de génération en s’appuyant sur des registres différents (algébrique, graphique, numérique, 
géométrique) et en faisant largement appel à des logiciels. Inversement, les suites sont un outil efficace de 
modélisation de phénomènes discrets. Les interrogations sur leur comportement amènent à une première 
approche de la notion de limite qui sera développée en classe de terminale. L’étude des suites se prête tout 
particulièrement à la mise en place d’activités algorithmiques. 
L’accent est mis sur les représentations graphiques dont un décodage pertinent, relié aux enseignements 
des autres disciplines, contribue à l’appropriation des concepts mathématiques. 
Contenus Capacités attendues Commentaires 
Second degré  
Équation du second degré, 
discriminant. 
 
Signe du trinôme. 
 
- Mobiliser les résultats sur le 
second degré dans le cadre de la 
résolution d’un problème. 
 
On fait le lien avec les représentations 
graphiques étudiées en classe de seconde. 
 
La mise sous forme canonique 
n’est pas un attendu du programme.  
 
 Des activités algorithmiques peuvent 
être réalisées dans ce cadre. 
Fonctions circulaires 
Éléments de 
trigonométrie : cercle 
trigonométrique, radian, 
mesure d’un angle orienté, 
mesure principale. 
 
 
 
- Utiliser le cercle 
trigonométrique, notamment 
pour :  
. déterminer les cosinus et 
sinus d’angles associés ; 
. résoudre dans R les 
équations d’inconnue t : 
cos t = cos a  et  sin t = sin a. 
 
On fait le lien entre : 
- les résultats obtenus en utilisant le cercle 
trigonométrique ;  
- les représentations graphiques des 
fonctions x  cos x  et  x  sin x. 
 
Selon les besoins, on peut introduire les 
coordonnées polaires pour l’étude de 
certaines situations. 
Fonctions de référence : 
x  cos x  et  x  sin x. 
 
- Connaître la représentation 
graphique de ces fonctions. 
 
- Connaître certaines propriétés 
de ces fonctions, notamment 
parité et périodicité. 
 
 
 
La lecture graphique est privilégiée. 
 
  
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Contenus Capacités attendues Commentaires 
Étude de fonctions  
Fonction de référence : 
xx . 
 
- Connaître les variations de cette 
fonction et sa représentation 
graphique.  
 
 
On se limite à la présentation de la 
fonction. Aucune technicité dans l’utilisation 
de la valeur absolue n’est attendue. 
 
Représentation graphique 
des fonctions  u + k, 
t  u (t + ) et u , la 
fonction u étant connue, k 
étant une fonction 
constante et  un réel. 
- Obtenir la représentation 
graphique de ces fonctions à 
partir de celle de u. 
 
Il s’agit ici de développer une aisance dans 
la manipulation des représentations 
graphiques, par exemple lors de la 
détermination des paramètres d’un signal 
sinusoïdal. 
 
L’étude générale de la composée de deux 
fonctions est hors programme. 
Dérivation  
Nombre dérivé d’une 
fonction en un point. 
 
Tangente à la courbe 
représentative d’une 
fonction en un point où elle 
est dérivable. 
 
 
 
 
 
 
 
 
- Tracer une tangente 
connaissant le nombre dérivé. 
 
 
 
 
 
Le nombre dérivé est défini comme limite 
du taux d’accroissement 
h
afhaf )()(   
quand h tend vers 0.  
On ne donne pas de définition formelle de 
la limite en un point ; l’approche reste 
intuitive. 
 
L’utilisation des outils logiciels facilite 
l’introduction du nombre dérivé. 
Fonction dérivée. 
 
  
Dérivée des fonctions 
usuelles : 
xx
1
, nxx
(n entier naturel non nul), 
xx cos  et xx sin . 
- Calculer la dérivée de fonctions. On évite tout excès de technicité dans les 
calculs de dérivation. Si nécessaire, dans 
le cadre de la résolution de problèmes, le 
calcul de la dérivée d’une fonction est 
facilité par l’utilisation d’un logiciel de calcul 
formel. 
Dérivée d’une somme, 
d’un produit et d’un 
quotient. 
Dérivée de 
  ωtt cos  et 
 ωtt sin ,   et   
étant réels. 
 
  
Lien entre signe de la 
dérivée et sens de 
variation. 
 
Extremum d’une fonction. 
- Exploiter le tableau de variation 
d’une fonction f pour obtenir : 
- un éventuel extremum de f ; 
- le signe de f ; 
- le nombre de solutions d’une 
équation du type kxf )( . 
Pour les fonctions étudiées, le tableau de 
variation est un outil pertinent pour localiser 
la ou les solutions éventuelles de l’équation
kxf )( .  
 
Cette partie du programme se prête 
particulièrement à l’étude de situations 
issues des autres disciplines. 
  
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Contenus Capacités attendues Commentaires 
Suites 
Modes de génération d’une 
suite numérique. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
- Modéliser et étudier une 
situation simple à l’aide de suites. 
 
 Mettre en œuvre un algorithme 
permettant de calculer un terme 
de rang donné. 
 
- Exploiter une représentation 
graphique des termes d’une 
suite. 
 
Il est important de varier les approches et 
les outils. 
 
L’utilisation du tableur et la mise en œuvre 
d’algorithmes sont l’occasion d’étudier en 
particulier des suites générées par une 
relation de récurrence. 
 
 On peut utiliser un algorithme ou un 
tableur pour traiter des problèmes de 
comparaison d’évolutions et de seuils. 
 
Suites géométriques. - Écrire le terme général d’une  
suite géométrique définie par son 
premier terme et sa raison. 
 
 
 
Approche de la notion de 
limite d’une suite à partir 
d’exemples. 
 Le tableur, les logiciels de géométrie 
dynamique et de calcul sont des outils 
adaptés à l’étude des suites, en particulier 
pour l’approche expérimentale de la notion 
de limite. 
 
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2. Géométrie 
On apporte aux élèves des outils efficaces dans la résolution de problèmes spécifiques rencontrés dans les 
enseignements scientifiques et technologiques. Cette partie est organisée selon deux objectifs principaux : 
- Exploiter l’outil « produit scalaire ». On travaille avec des vecteurs dans des plans repérés ou non et on 
privilégie des décompositions selon des axes orthogonaux. Il importe que les élèves sachent choisir la forme 
du produit scalaire la mieux adaptée au problème envisagé. Les problèmes traités sont plans mais on peut 
avantageusement exploiter des situations de l’espace issues de disciplines scientifiques et technologiques. 
- Découvrir les nombres complexes. Ils sont introduits dès la classe de première pour permettre leur 
utilisation dans certaines spécialités. Le développement des activités à ce sujet s’adapte aux besoins des 
enseignements scientifiques ou technologiques. 
 Contenus  Capacités attendues  Commentaires 
Produit scalaire dans le 
plan 
  
Projection orthogonale  
d’un vecteur sur un axe. 
- Décomposer un vecteur selon 
deux axes orthogonaux et 
exploiter une telle décomposition. 
 
 
Définition et propriétés du  
produit scalaire de deux 
vecteurs dans le plan. 
- Calculer le produit scalaire de 
deux vecteurs par différentes 
méthodes :  
- projection orthogonale ; 
- analytiquement ; 
- à l’aide des normes et d’un 
angle. 
 
- Choisir la méthode la plus 
adaptée en vue de la résolution 
d’un problème. 
 
Pour toute cette partie sur le produit 
scalaire, on exploite des situations issues 
des domaines scientifiques et 
technologiques, notamment celles 
nécessitant du calcul vectoriel dans un 
cadre non repéré. 
Applications du produit 
scalaire. 
- Calculer des angles et des 
longueurs. 
 
   
Nombres complexes 
Forme algébrique : somme, 
produit, quotient, conjugué. 
 
- Effectuer des calculs 
algébriques avec des nombres 
complexes.  
 
 
 
 
Représentation 
géométrique. Affixe d’un 
point, d’un vecteur. 
- Représenter un nombre 
complexe par un point ou un 
vecteur.  
 
- Déterminer l’affixe d’un point ou 
d’un vecteur. 
 
Le plan est muni d’un repère orthonormé 
(O ; u , v ). 
Forme trigonométrique : 
module et argument. 
Interprétation géométrique. 
- Passer de la forme algébrique  
à la forme trigonométrique et 
inversement. 
On n’effectue pas d’opération sur les 
nombres complexes à partir de la forme 
trigonométrique.  
 
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3. Statistiques et probabilités 
Le travail sur les séries statistiques et les probabilités mené en classe de seconde se poursuit avec la mise 
en place de nouveaux outils. Les sciences et techniques industrielles et du laboratoire fournissent un large 
éventail de sujets d’étude. Cette partie est organisée selon trois objectifs principaux : 
- Affiner l’analyse de séries statistiques. On enrichit les outils de mesure de la dispersion par 
l’introduction de l’écart type. On fait réfléchir les élèves sur des données réelles, riches et variées.  
- Mettre en place la loi binomiale. On s’appuie sur l’expérimentation et la simulation pour étudier le schéma 
de Bernoulli. On introduit la notion de variable aléatoire et on installe la loi binomiale dont les utilisations sont 
nombreuses dans les domaines technologiques. 
- Expérimenter la notion de différence significative par rapport à une proportion attendue. 
L’acquisition de la loi binomiale permet de poursuivre la formation des élèves dans le domaine de 
l’échantillonnage et des procédures de prise de décision en contexte aléatoire. On fait remarquer que, pour 
une taille de l’échantillon importante, on conforte les résultats vus en classe de seconde. 
 
Contenus Capacités attendues Commentaires 
Statistique descriptive, 
analyse de données  
Caractéristiques de 
dispersion : 
variance, écart type. 
 
 
 
- Utiliser de façon appropriée les 
deux couples usuels qui 
permettent de résumer une série 
statistique : 
(moyenne, écart type) et 
(médiane, écart interquartile). 
 
- Étudier une série statistique ou 
mener une comparaison 
pertinente de deux séries 
statistiques à l’aide d’un logiciel 
ou d’une calculatrice. 
 
 
On utilise la calculatrice ou un logiciel pour 
déterminer la variance et l’écart type d’une 
série statistique. 
 
On privilégie l’étude d’exemples issus de 
résultats d’expériences, de la maîtrise 
statistique des procédés, du contrôle de 
qualité, de la fiabilité ou liés au 
développement durable. 
Probabilités 
Schéma de Bernoulli. 
 
 
- Représenter un schéma de 
Bernoulli par un arbre pondéré. 
 
- Simuler un schéma de Bernoulli. 
 
Pour la répétition d’expériences identiques 
et indépendantes, la probabilité d’une liste 
de résultats est le produit des probabilités 
de chaque résultat.  
La notion de probabilité conditionnelle est 
hors programme. 
 
 L’étude du schéma de Bernoulli se prête 
particulièrement à des activités 
algorithmiques. 
Variable aléatoire associée 
au nombre de succès dans 
un schéma de Bernoulli. 
 Aucun développement théorique à propos 
de la notion de variable aléatoire n’est 
attendu. 
 
  
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Contenus Capacités attendues Commentaires 
Loi binomiale. - Reconnaître des situations 
relevant de la loi binomiale. 
 
Pour introduire la loi binomiale, la 
représentation à l’aide d’un arbre est 
privilégiée : il s’agit ici d’installer une 
représentation mentale efficace. Pour 
n ≤ 4, on peut ainsi dénombrer les chemins 
de l’arbre réalisant k succès pour n 
répétitions et calculer la probabilité 
d’obtenir k succès. 
 - Calculer une probabilité dans le 
cadre de la loi binomiale à l’aide 
de la calculatrice ou du tableur. 
 
- Représenter graphiquement la 
loi binomiale. 
 
Après cette mise en place, on utilise une 
calculatrice ou un logiciel pour calculer 
directement des probabilités et représenter 
graphiquement la loi binomiale. 
Espérance, variance et 
écart type de la loi 
binomiale. 
- Interpréter l’espérance comme 
valeur moyenne dans le cas d’un 
grand nombre de répétitions. 
La formule donnant l’espérance de la loi 
binomiale est conjecturée puis admise, 
celle de la variance est admise. À l’aide de 
simulations de la loi binomiale et d’une 
approche heuristique de la loi des grands 
nombres, on conforte expérimentalement 
les résultats précédents. 
 
 On peut simuler la loi binomiale avec un 
algorithme. 
Échantillonnage  
Utilisation de la loi 
binomiale pour une prise 
de décision à partir d’une 
fréquence observée sur un 
échantillon. 
 
- Déterminer à l’aide de la loi 
binomiale un intervalle de 
fluctuation, à environ 95 %, d’une 
fréquence. 
 
 
 L’intervalle de fluctuation peut être 
déterminé à l’aide d’un algorithme ou d’un 
tableur. 
 
 
 - Exploiter un tel intervalle pour 
rejeter ou non une hypothèse sur 
une proportion. 
On peut traiter quelques situations liées au 
contrôle en cours de fabrication ou à la 
réception d’une production. 
 
Le vocabulaire des tests (test d’hypothèse, 
hypothèse nulle, risque de première 
espèce) est hors programme. 
 
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Algorithmique 
En seconde, les élèves ont conçu et mis en œuvre quelques algorithmes. Cette formation se poursuit tout au 
long du cycle terminal. 
Dans le cadre de cette activité algorithmique, les élèves sont entraînés à : 
- décrire certains algorithmes en langage naturel ou dans un langage symbolique ; 
- en réaliser quelques-uns à l’aide d’un tableur ou d’un programme sur calculatrice ou avec un logiciel 
adapté ; 
- interpréter des algorithmes plus complexes. 
Aucun langage, aucun logiciel n’est imposé. 
L’algorithmique a une place naturelle dans tous les champs des mathématiques et les problèmes posés 
doivent être en relation avec les autres parties du programme (algèbre et analyse, statistiques et 
probabilités, logique), mais aussi avec les autres disciplines ou le traitement de problèmes concrets. 
À l’occasion de l’écriture d’algorithmes et de programmes, il convient de donner aux élèves de bonnes 
habitudes de rigueur et de les entraîner aux pratiques systématiques de vérification et de contrôle. 
 
 
Instructions élémentaires (affectation, calcul, entrée, sortie). 
Les élèves, dans le cadre d’une résolution de problèmes, doivent être capables : 
- d’écrire une formule permettant un calcul ; 
- d’écrire un programme calculant et donnant la valeur d’une fonction ; 
ainsi que les instructions d’entrées et sorties nécessaires au traitement. 
 
Boucle et itérateur, instruction conditionnelle 
Les élèves, dans le cadre d’une résolution de problèmes, doivent être capables de : 
- programmer un calcul itératif, le nombre d’itérations étant donné ; 
- programmer une instruction conditionnelle, un calcul itératif, avec une fin de boucle conditionnelle. 
 
 
Notations et raisonnement mathématiques 
Cette rubrique, consacrée à l’apprentissage des notations mathématiques et à la logique, ne doit pas faire 
l’objet de séances de cours spécifiques mais doit être répartie sur toute l’année scolaire.  
 
 
Notations mathématiques 
Les élèves doivent connaître les notions d’élément d’un ensemble, de sous-ensemble, d’appartenance et 
d’inclusion, de réunion, d’intersection et de complémentaire et savoir utiliser les symboles de base 
correspondant :  ,  ,  ,   ainsi que la notation des ensembles de nombres et des intervalles. 
Pour le complémentaire d’un ensemble A, on utilise la notation des probabilités A . 
 
Pour ce qui concerne le raisonnement logique, les élèves sont entraînés, sur des exemples, à : 
 
- utiliser correctement les connecteurs logiques « et », « ou » et à distinguer leur sens des sens courants de 
« et », « ou » dans le langage usuel ; 
- utiliser à bon escient les quantificateurs universel, existentiel (les symboles ,  ne sont pas exigibles) et à 
repérer les quantifications implicites dans certaines propositions et, particulièrement, dans les propositions 
conditionnelles ; 
- distinguer, dans le cas d’une proposition conditionnelle, la proposition directe, sa réciproque, sa 
contraposée et sa négation ; 
- utiliser à bon escient les expressions « condition nécessaire », « condition suffisante » ; 
- formuler la négation d’une proposition ; 
- utiliser un contre-exemple pour infirmer une proposition universelle ; 
- reconnaître et utiliser des types de raisonnement spécifiques : raisonnement par disjonction des cas, 
recours à la contraposée, raisonnement par l’absurde. 
 
 
 
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Spécial 
Histoire-géographie-éducation civique en classe de 1ère des séries 
STI2D, STL et STD2A 
NOR : MENE1104163A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 
MEN - DGESCO A3-1 
Vu code de l'Éducation ; arrêté du 27-5-2010 ; arrêté du 27-5-2010 ; avis du comité interprofessionnel consultatif du 4-
2-2011 ; avis du CSE du 9-12-2010 
Article 1 - Le programme de l'enseignement d’histoire-géographie-éducation civique en classe de première des séries 
sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D), sciences et technologies de laboratoire 
(STL), sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A) est fixé conformément à l’annexe du présent 
arrêté. 
  
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l’année scolaire 2011-2012. 
  
Article 3 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié 
au Journal officiel de la République française. 
  
Fait le 8 février 2011 
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative 
et par délégation, 
Le directeur général de l’enseignement scolaire, 
Jean-Michel Blanquer 
  
Annexe 
Histoire-géographie-éducation civique - classe de première des séries STD2A, STL, STI2D 
  
1. L’enseignement d’histoire, de géographie et d’éducation civique s’organise en deux 
ensembles 
- Cinquante-quatre heures sont destinées à traiter les cinq thèmes inscrits au programme, permettant aux 
élèves d’acquérir connaissances, capacités et méthodes. 
Les thèmes au programme ont été choisis de manière à : 
- assurer la continuité avec le programme de la classe de seconde générale et technologique ; 
- transmettre des éléments de culture géographique et historique, communs aux lycéens de toutes les séries ; 
- faire bénéficier les lycéens de l’apport de l’histoire et de la géographie en matière d’éducation civique, de formation 
intellectuelle et de culture générale, en vue de leur réussite dans l’enseignement secondaire puis supérieur ; 
- prendre en compte, dans toute la mesure du possible, les spécificités des séries STD2A, STI2D et STL. 
En cohérence avec les programmes des séries sciences et technologies de la gestion et sciences et technologies de 
la santé et du social, chaque thème articule une question obligatoire et des sujets d’étude au choix (trois pour chaque 
thème). 
Le professeur a toute liberté pour construire son propre itinéraire en traitant les thèmes dans un ordre différent de 
celui de leur présentation. 
Plusieurs sujets d’étude permettent d’aborder différentes formes de production artistique, conformément aux objectifs 
visés par l’enseignement de l’histoire des arts. 
L’articulation entre question et sujet d’étude est souple mais répond à une cohérence : 
- la question (6 à 8 heures selon les cas) constitue le développement général du thème et bénéficie donc de la 
majorité du volume horaire. Le commentaire (colonne de droite) en précise les contenus. La question s’articule avec 
les notions indiquées, qui constituent un élément explicite du programme ; 
- le sujet d’étude (3 à 5 heures selon les cas) ouvre une possibilité de choix de contenu et d’itinéraire pédagogique. Il 
est choisi en fonction de la classe, de la série, de l’environnement local ou régional du lycée, des ressources 
documentaires, des équilibres entre les différents champs de l’histoire et de la géographie, des projets initiés dans 
l’établissement. Il est forcément articulé avec la question mais est étudié au moment que le professeur juge pertinent. 
Du choix de ce moment dépend une partie des objectifs attribués au sujet d’étude : en amont, il permet d’identifier 
quelques enjeux, problèmes, notions, développés dans le traitement de la question ; en aval, il permet d’approfondir 
et d’incarner certains contenus de la question. 
- Une dizaine d’heures sont à la disposition de chaque professeur (ou de l’ensemble des professeurs 
d’histoire-géographie du lycée enseignant en STD2A et/ou STI2D et/ou STL). 
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Elles sont destinées à : 
- former et entraîner les lycéens à une expression orale rigoureuse en vue de l’épreuve du baccalauréat ; 
- évaluer les capacités et méthodes acquises par les lycéens en classe de seconde et travailler à approfondir 
ces acquis durant l’année de première. 
Ces heures sont donc pensées en référence à la fois au tableau des capacités et méthodes (commun aux classes de 
seconde et de première) et aux cinq thèmes du programme. Elles peuvent être utilisées par blocs ou être réparties sur 
l’ensemble de l’année. 
  
2. Les démarches pédagogiques sont diversifiées et complémentaires 
Elles traduisent la pluralité des voies qui permettent le questionnement et la découverte, l’apprentissage de l’histoire 
et de la géographie, la préparation de l’examen. 
Dans l’enseignement de la question obligatoire, le professeur met en œuvre une démonstration. Il a pour objectif 
l’acquisition d’un bagage factuel et notionnel, modeste mais durable, et l’ouverture des lycéens aux problématiques 
des sciences humaines. Il diversifie les situations d’apprentissage, en visant l’efficience, et sans privilégier a priori le 
cours dialogué. Il recourt en tant que de besoin, et sans systématisme, à des documents. 
Les sujets d’étude visent l’autonomisation des lycéens. Ils constituent un espace significatif (une vingtaine d’heures) 
de diversification pédagogique et de production effective. Le travail en autonomie est fondé à chaque fois sur un 
corpus documentaire construit pour poser un problème. Ce corpus comporte généralement un faible nombre de 
documents, afin de rendre possible une analyse non superficielle ; il est composé à partir du manuel et de l’ensemble 
des ressources documentaires disponibles, pour autant qu’elles soient adaptées à la classe ; il est apporté par le 
professeur ou par des lycéens, certains sujets d’étude incitant fortement à la réalisation de recherches documentaires 
par les élèves, notamment grâce à un recours aux Tice. 
Ce travail en autonomie des lycéens, très majoritaire dans les sujets d’étude, ne peut produire ses fruits ni préparer à 
l’examen sans interventions professorales ponctuelles et ciblées. 
  
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Histoire-géographie-éducation civique - classe de 1ère des séries STD2A, STL et STI2D 
I. Tableau des capacités et méthodes (classe de seconde générale et 
technologique et classes de première) 
Les capacités et les méthodes présentées dans ce tableau figurent explicitement dans les objectifs 
d’apprentissage. Il revient à l’équipe disciplinaire du lycée et à chacun(e) des enseignant(e)s d’évaluer 
leur niveau de maîtrise à l’issue de la classe de seconde, de penser la progressivité de leur 
apprentissage au fil de l’année de première et de construire les situations d’enseignement les plus 
propices à leur maîtrise par les lycéens. 
 
I - Maîtriser des repères chronologiques et spatiaux 
1. Identifier et 
localiser 
- nommer et périodiser les continuités et ruptures chronologiques 
- nommer et localiser les grands repères géographiques terrestres 
- situer et caractériser une date dans un contexte chronologique 
- nommer et localiser un lieu dans un espace géographique 
2. Changer les 
échelles et mettre en 
relation 
- situer un événement dans le temps court ou le temps long 
- repérer un lieu ou un espace sur des cartes à échelles ou systèmes de 
projection différents 
- mettre en relation des faits ou événements de natures, de périodes, de 
localisations spatiales différentes (approches diachroniques et 
synchroniques) 
- confronter des situations historiques ou/et géographiques 
II - Maîtriser des outils et méthodes spécifiques 
1. Exploiter et 
confronter des 
informations 
- identifier des documents (nature, auteur, date, conditions de production) 
- prélever, hiérarchiser et confronter des informations selon des approches 
spécifiques en fonction du document ou du corpus documentaire 
- cerner le sens général d’un document ou d’un corpus documentaire et le 
mettre en relation avec la situation historique ou géographique étudiée 
- critiquer des documents de types différents (textes, images, cartes, 
graphes, etc.) 
2. Organiser et 
synthétiser des 
informations 
- décrire et mettre en récit une situation historique ou géographique 
- réaliser des cartes, croquis et schémas cartographiques, des 
organigrammes, des diagrammes et schémas fléchés, des graphes de 
différents types (évolution, répartition) 
- rédiger un texte ou présenter à l’oral un exposé construit et argumenté en 
utilisant le vocabulaire historique et géographique spécifique 
- lire un document (un texte ou une carte) et en exprimer oralement ou par 
écrit les idées clés, les parties ou composantes essentielles ; passer de la 
carte au croquis, de l’observation à la description 
3. Utiliser les Tic 
- ordinateurs, logiciels, tableaux numériques ou tablettes graphiques pour 
rédiger des textes, confectionner des cartes, croquis et graphes, des 
montages documentaires 
III - Maîtriser des méthodes de travail personnel 
1. Développer son 
expression 
personnelle et son 
sens critique 
- utiliser de manière critique les moteurs de recherche et les ressources en 
ligne (internet, intranet de l’établissement, blogs) 
- développer un discours oral ou écrit construit et argumenté, le confronter à 
d’autres points de vue 
- participer à la progression du cours en intervenant à la demande du 
professeur ou en sollicitant des éclairages ou explications si nécessaire 
2. Préparer et 
organiser son travail 
de manière 
autonome 
- prendre des notes, faire des fiches de révision, mémoriser les cours (plans, 
notions et idées clés, faits essentiels, repères chronologiques et spatiaux, 
documents patrimoniaux) 
- mener à bien une recherche individuelle ou au sein d’un groupe ; prendre 
part à une production collective 
- utiliser le manuel comme outil de lecture complémentaire du cours, pour 
préparer ce dernier ou en approfondir des aspects 
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II. Ouvertures sur le monde XIXème-XXIème siècle 
1. La France contemporaine - Histoire et éducation civique (12 heures) 
 
Question obligatoire (A) 
et 
Sujets d’étude (B) 
Notions Commentaires 
A - La Vème République : 
un régime politique inscrit 
dans la durée (7-8 heures) 
- Citoyen 
 
- Constitution 
 
- Culture politique 
 
- Défense 
 
- Droite/Gauche 
 
- Histoire/Mémoire 
On inscrit la Vème République dans la tradition 
républicaine, tout en mettant l’accent sur sa 
spécificité. 
La Vème République réaffirme le principe de la 
souveraineté nationale et instaure la primauté de 
l’exécutif. 
Après avoir décrit les caractéristiques du système 
né dans les années 1958-1962, on étudie ses 
principales évolutions jusqu’à nos jours. 
B - Sujet d’étude au choix : 
 
- Les Français et la 
construction européenne, 
de la fin des années 1950 
à nos jours (4 heures) 
 
 
 
- Géographie électorale de 
la France de la Vème 
République (4-5 heures) 
 
 
 
 
 
 
 
- Charles de Gaulle, une 
vie d’engagements 
(4 heures) 
 
 
Ce sujet d’étude prend en compte deux 
dimensions : 
- les positions des Français par rapport à la 
construction européenne et leur évolution ;  
- l’impact de cette construction sur le quotidien de 
la population de la France, dans sa diversité. 
 
Le traitement de ce sujet d’étude recourt à la 
cartographie informatique et aborde notamment 
les réalités locales. 
L’analyse de quelques cartes électorales et 
données statistiques permet de repérer et de 
comprendre les persistances, les évolutions et les 
ruptures de la géographie électorale française, en 
intégrant l’incidence des différents modes de 
scrutin. 
 
Du théoricien militaire à l’homme du 18 Juin et au 
Président de la République, on analyse comment 
de Gaulle a forgé ses convictions et les a 
traduites en actes. La personnalité de de Gaulle, 
ses choix et la construction du mythe gaullien ont 
suscité adhésion et rejet, qui sont eux-mêmes 
objets d’histoire. Cette étude permet de poser la 
question de l’acteur de l’Histoire. 
Chaque thème invite à mobiliser et à approfondir les capacités et méthodes du programme (I.1 et III.1 
et 2 aussi systématiquement que possible). Ce thème invite particulièrement à travailler : 
- nommer et périodiser les continuités et ruptures chronologiques ; 
- situer un événement dans le temps court ou le temps long ; 
- mettre en relation des faits ou événements de natures, de périodes, de localisations spatiales 
différentes (approches diachroniques et synchroniques) ; 
- réaliser des cartes, croquis et schémas cartographiques, des organigrammes, des diagrammes et 
schémas fléchés, des graphes de différents types (évolution, répartition) ; 
- utiliser les ordinateurs, logiciels, tableaux numériques ou tablettes graphiques pour rédiger des 
textes, confectionner des cartes, croquis et graphes, des montages documentaires ; 
- utiliser de manière critique les moteurs de recherche et les ressources en lignes (internet, intranet de 
l’établissement, blogs). 
  
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2. La France contemporaine - Géographie et éducation civique (12 heures) 
 
Question obligatoire (A) 
et 
Sujets d’étude (B) 
Notions Commentaires 
A - Comprendre les 
territoires de proximité 
(8 heures) 
Circonscription 
administrative 
 
Décentralisation et 
Déconcentration 
 
Fiscalité 
 
Intercommunalité 
 
Réseau 
 
Territoire 
Cette question permet : 
- de s’interroger sur ce que sont les territoires de 
proximité des Français ; 
- d’étudier le maillage territorial de la France et sa 
pertinence ; 
- de faire comprendre les enjeux de la 
décentralisation et le rôle nouveau de l’État et de 
ses représentants dans un contexte de 
déconcentration. 
Une attention particulière est portée au 
développement de l’intercommunalité, aux 
transferts de compétences et aux modes de 
fiscalité. 
B - Sujet d’étude au choix : 
 
 
 
 
 
 
- Les transports, enjeu(x) 
d’aménagement et d’équité 
(4 heures) 
 
 
 
 
 
 
- Solidarité des territoires 
et des personnes 
(4 heures) 
 
 
 
 
 
 
 
 
- 36 700 communes : un 
attachement français 
(4 heures) 
Des sites internet proposent de nombreuses 
données pour étudier les réalités territoriales 
locales : les sujets d’étude proposés permettent 
de sensibiliser les lycéens à ces outils de 
l’aménagement et du développement, et de leur 
donner une occasion de les utiliser. 
 
En se situant aux échelles qui paraissent 
pertinentes (commune, intercommunalité, 
département, région), on montre l’importance des 
transports pour la vie quotidienne des habitants, 
le développement des territoires et les choix des 
acteurs politiques. 
Le traitement de ce sujet d’étude prend appui sur 
au moins un exemple concret. 
 
On met l’accent sur les inégalités de richesse 
entre les collectivités territoriales et sur les 
politiques de solidarité destinées à les réduire. On 
privilégie l’échelon intercommunal, aujourd’hui 
majeur, pour assurer les grandes missions de 
service public de proximité (transports, eau, 
déchets ménagers, etc.). Une attention 
particulière est portée à la question des modes 
durables de développement. 
 
On rappelle l’attachement des Français à la 
commune, échelon territorial de base le plus 
ancien. On étudie la commune dans ses 
dimensions spatiales, politiques et économiques, 
à partir de réalités concrètes variées. 
Chaque thème invite à mobiliser et à approfondir les capacités et méthodes du programme (I.1 et III.1 
et 2 aussi systématiquement que possible). Ce thème invite particulièrement à travailler : 
- repérer un lieu ou un espace sur des cartes à échelles ou systèmes de projection différents ; 
- prélever, hiérarchiser et confronter des informations selon des approches spécifiques en fonction du 
document ou du corpus documentaire ; 
- réaliser des cartes, croquis et schémas cartographiques, des organigrammes, des diagrammes et 
schémas fléchés, des graphes de différents types (évolution, répartition) ; 
- utiliser les ordinateurs, logiciels, tableaux numériques ou tablettes graphiques pour rédiger des 
textes, confectionner des cartes, croquis et graphes, des montages documentaires ; 
- utiliser de manière critique les moteurs de recherche et les ressources en lignes (internet, intranet de 
l’établissement, blogs). 
  
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3. Histoire du quotidien - Histoire (10 heures) 
 
Question obligatoire (A) 
et 
Sujets d’étude (B) 
Notions Commentaires 
A - Vivre et mourir en 
Europe du milieu du 
XIXème siècle aux années 
1960 (6 heures) 
- Âge industriel 
 
- Croissance 
 
- Hygiénisme 
 
- Modes de vie 
 
- Protection sociale 
L’histoire du quotidien croise histoire vécue des 
anonymes et processus historique global. 
 
Dans la question obligatoire « Vivre et mourir en 
Europe du milieu du XIXème siècle aux années 
1960 », on s’interroge surtout sur les évolutions 
démographiques. 
On le fait en rapport avec les transformations des 
modes de vie et des pratiques culturelles, dans un 
contexte de mutations des structures de 
production et de changement de systèmes 
techniques. On privilégie - mais sans exclusive - 
le temps long, en recourant à des données 
statistiques pertinentes à cette échelle 
chronologique. 
B - Sujet d’étude au choix : 
 
- Vivre et mourir en temps 
de guerre (4 heures) 
 
 
 
 
 
 
 
 
- La pénicilline : du 
laboratoire à la société, 
naissance d’un 
médicament (4 heures) 
 
 
 
 
- La mode (création, 
production, usages) : un 
sujet d’histoire (4 heures) 
 
 
On choisit un des grands conflits européens entre 
les années 1870 et les années 1940. Dans ce 
cadre chronologique et spatial, on aborde les 
conditions de vie à l’arrière et au front, la violence 
de guerre dans ses diverses formes et sa 
répercussion sur les sociétés, les efforts conduits 
pour atténuer les souffrances et protéger les 
victimes (par exemple, l’engagement des 
« Justes » durant le second conflit mondial). 
 
On étudie la découverte de la pénicilline depuis 
les premières observations scientifiques (1870) 
jusqu’à son application thérapeutique au cours de 
la Seconde Guerre mondiale. On montre à la fois 
le fonctionnement de la recherche 
pharmaceutique et l’impact de ce médicament sur 
l’espérance de vie. 
 
On aborde le secteur de la mode du double point 
de vue de la création artistique et de la production 
industrielle. On montre que la mode est liée à la 
société de consommation. On met en rapport son 
évolution avec celle de l’émancipation féminine. 
Chaque thème invite à mobiliser et à approfondir les capacités et méthodes du programme (I.1 et III.1 
et 2 aussi systématiquement que possible). Ce thème invite particulièrement à travailler : 
- nommer et périodiser les continuités et ruptures chronologiques ; 
- situer un événement dans le temps court ou le temps long ; 
- mettre en relation des faits ou événements de natures, de périodes, de localisations spatiales 
différentes (approches diachroniques et synchroniques) ; 
- prélever, hiérarchiser et confronter des informations selon des approches spécifiques en fonction du 
document ou du corpus documentaire ; 
- cerner le sens général d’un document ou d’un corpus documentaire et le mettre en relation avec la 
situation historique ou géographique étudiée ; 
- décrire et mettre en récit une situation historique ou géographique. 
  
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4. La mondialisation - Géographie (10 heures) 
 
Question obligatoire (A) 
et 
Sujets d’étude (B) 
Notions Commentaires 
A - La mondialisation, 
interdépendances et 
hiérarchisations (6-
7 heures) 
- Capitalisme 
 
- Firme 
transnationale 
 
- Intégration / 
marginalisation 
 
- Métropole 
mondiale 
 
- Mondialisation 
On présente l'espace mondial comme un système 
interdépendant et hiérarchisé, en montrant le 
processus d’intégration - croissant mais inégal - 
des différentes parties du monde autour des aires 
de puissance. 
Les nombreux flux de toute nature, découlant du 
système relationnel introduit par la mondialisation, 
sont organisés en réseaux et en nœuds, par des 
acteurs publics comme privés. L’intensité de ces 
échanges favorise l’émergence de lieux clés de la 
mondialisation, notamment les métropoles 
mondiales. 
Pour traiter cette question, on recourt largement à 
une analyse de cartes à l'échelle planétaire. 
B - Sujet d’étude au 
choix : 
 
- L’automobile : une 
industrie en 
recomposition (4 heures) 
 
 
 
 
- Le café, un grand 
marché mondial 
(4 heures) 
 
 
 
 
 
 
 
Les Jeux olympiques, un 
enjeu mondial (3-4 heures) 
 
 
 
On analyse l’organisation des firmes automobiles 
et les stratégies qu’elles déploient en fonction des 
spécialisations territoriales induites par la division 
internationale du travail. L’automobile est étudiée 
comme un exemple de reclassement hiérarchique 
des aires, des pays et des firmes. 
 
On décrit le fonctionnement du marché mondial 
du café en insistant sur trois composantes : les 
liens entre régions productrices et régions 
consommatrices ; les évolutions des termes de 
l'échange et l'importance des marchés financiers 
et des intermédiaires dans la fixation des cours ; 
enfin le rôle des firmes agro-industrielles dans la 
transformation et la vente. 
 
Les Jeux olympiques sont abordés en tant que 
compétition sportive, en rappelant leur origine et 
leur finalité première. On montre qu’ils constituent 
aussi un enjeu géopolitique, économique et 
médiatique mondial. 
Chaque thème invite à mobiliser et à approfondir les capacités et méthodes du programme (I.1 et III.1 
et 2 aussi systématiquement que possible). Ce thème invite particulièrement à travailler : 
- nommer et localiser les grands repères géographiques terrestres ; 
- repérer un lieu ou un espace sur des cartes à échelles ou systèmes de projection différents ; 
- prélever, hiérarchiser et confronter des informations selon des approches spécifiques en fonction du 
document ou du corpus documentaire ; 
- réaliser des cartes, croquis et schémas cartographiques, des organigrammes, des diagrammes et 
schémas fléchés, des graphes de différents types (évolution, répartition) ; 
- lire un document (un texte ou une carte) et en exprimer oralement ou par écrit les idées clés, les 
parties ou composantes essentielles ; passer de la carte au croquis, de l’observation à la description. 
  
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5. La Chine - Histoire et géographie (10 heures) 
 
Question obligatoire (A) 
et 
Sujets d’étude (B) 
Notions Commentaires 
A - La Chine depuis 1911 : 
de la fin de l’Empire du milieu 
à l’un des centres de la 
mondialisation (6-7 heures) 
- Géopolitique 
 
- Impérialisme 
 
- Littoralisation 
 
- Maoïsme 
 
- Nationalisme 
 
- Puissance / Aire 
de puissance 
 
- Totalitarisme 
On étudie la Chine à l’échelle d’un siècle en 
conjuguant les regards historique et 
géographique. 
On conduit cette étude de plusieurs points de 
vue : territoire, population, volonté 
d’indépendance, recherche d’un régime politique, 
exploration des voies du développement. 
À l’aube du XXIème siècle, la Chine est un acteur 
majeur du système mondial. Elle est confrontée à 
de nombreuses questions, relatives à 
l’organisation spatiale, au social, à la géopolitique 
- notamment à l’échelle de l’Asie orientale - et à 
l’environnement. 
B - Sujet d’étude au choix : 
 
- Contrôler la démographie 
en Chine communiste (3-
4 heures) 
 
 
 
 
 
 
 
- La diaspora chinoise 
(4 heures) 
 
 
 
 
 
 
- Shanghai, métropole 
(4 heures) 
 
 
On suit les différentes politiques mises en place 
par le régime communiste, en dégageant à 
chaque fois leur contexte et leurs finalités ; on 
s’interroge sur les différences de comportement 
démographique en fonction des espaces et des 
peuples composant la République populaire. On 
évoque des enjeux contemporains comme le 
vieillissement, les politiques médicales, le statut 
des femmes. 
 
On montre l’importance durable de la diaspora 
pour propager l’influence culturelle, diplomatique 
et économique de la Chine. On s’intéresse aux 
différents espaces concernés au fil de l’histoire. 
On met en valeur les flux, notamment 
d’investissements directs de l’étranger, nourris 
par ce phénomène. 
 
On montre comment Shanghai a traversé les cent 
dernières années, à la fois symbole et acteur de 
la construction de la Chine contemporaine et de 
son rapport au monde, depuis les concessions 
étrangères jusqu’à l’exposition universelle de 
2010. On étudie le poids de cette métropole dans 
le développement du littoral et l’aménagement de 
l’espace intérieur. 
Les dimensions culturelles, notamment 
architecturales, de la ville inscrivent ce sujet 
d’étude dans une démarche d’histoire des arts. 
Chaque thème invite à mobiliser et à approfondir les capacités et méthodes du programme (I.1 et III.1 
et 2 aussi systématiquement que possible). Ce thème invite particulièrement à travailler : 
- nommer et périodiser les continuités et ruptures chronologiques ; 
 - situer un événement dans le temps court ou le temps long ; 
- lire un document [de toute nature] et en exprimer oralement ou par écrit les idées clés, les parties ou 
composantes essentielles ; passer de la carte au croquis, de l’observation à la description ; 
- repérer un lieu ou un espace sur des cartes à échelles ou systèmes de projection différents ; 
- confronter des situations historiques ou/et géographiques. 
 
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Spécial 
Enseignements technologiques (transversaux et spécifiques des 
spécialités architecture et construction, énergies et environnement, 
innovation technologique et éco-conception, systèmes 
d'information et numérique) du cycle terminal de la série STI2D 
NOR : MENE1104262A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 
MEN - DGESCO A3-1 
Vu code de l'Éducation ; arrêté du 27-5-2010 ; avis du comité interprofessionnel consultatif du 4-2-2011 ; avis du CSE 
du 9-12-2010  
Article 1 - Le programme pour le cycle terminal de la série sciences et technologies de l’industrie et du développement 
durable (STI2D) des enseignements technologiques transversaux et spécifiques des spécialités : architecture et 
construction, énergies et environnement, innovation technologique et éco-conception, systèmes d’information et 
numérique, est fixé conformément à l’annexe du présent arrêté. 
  
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l’année scolaire 2011-2012 pour la 
classe de première et à la rentrée de l’année scolaire 2012-2013 pour la classe terminale. 
  
Article 3 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié 
au Journal officiel de la République française. 
  
Fait le 8 février 2011 
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative 
et par délégation, 
Le directeur général de l’enseignement scolaire, 
Jean-Michel Blanquer 
  
Annexe 
Enseignements technologiques transversaux et enseignements spécifiques - cycle terminal de la série 
sciences et technologies de l’industrie et du développement durable 
  
Introduction 
Préambule 
L'émergence d'attentes complexes de la société concernant le développement durable, le respect de l’environnement 
et la responsabilité sociétale des entreprises dans le déploiement de nouvelles techniques doit se traduire dans la 
nature des compétences à faire acquérir aux élèves. Les réponses au « comment » qu’apportaient jusqu’ici les 
enseignements de technologie doivent être complétées aujourd’hui par des réponses au « pourquoi », associées à 
des démarches d’analyses multicritères et d’innovation technique. 
Qu’il s’agisse de produits manufacturés ou d’ouvrages, toute réalisation technique se doit d’intégrer les contraintes 
techniques, économiques et environnementales. 
Cela implique la prise en compte du triptyque matière-énergie-information (1) dans une démarche d’éco-conception 
(2) incluant une réflexion sur les grandes questions de société : 
- l’utilisation de la matière pour créer ou modifier les structures physiques d’un produit ; 
- l’utilisation de l’énergie disponible au sein des systèmes/produits et, plus globalement, dans notre espace de vie ; 
- la maîtrise du flux d’informations en vue de son traitement et de son exploitation. 
Les compétences et les connaissances associées, relatives aux domaines de la matière, de l’énergie et de 
l’information constituent donc la base de toute formation technologique dans le secteur industriel. Le baccalauréat 
sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D) permet : 
- d’acquérir un socle de compétences nécessaires pour comprendre et expliquer la structure et/ou le fonctionnement 
des systèmes. L’ensemble de ces compétences nécessaires seront décrites et regroupées dans les enseignements 
technologiques communs ; 
- d’aborder la conception des systèmes en étudiant particulièrement les solutions dans l’un des domaines 
d’approfondissement dans le cadre d’une spécialisation sans négliger les influences réciproques des solutions 
retenues dans les autres domaines. 
Le baccalauréat sciences et technologies de l’industrie et du développement durable est composé pour les 
enseignements technologiques des enseignements communs et ceux des quatre spécialités visant l’acquisition de 
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compétences de conception, d’expérimentation et de dimensionnement dans leur champ technique propre selon des 
degrés de complexité adaptés au niveau baccalauréat. À la différence du baccalauréat professionnel, la voie 
technologique ne vise aucune finalité professionnelle. Il n’y est donc pas fait référence à des apprentissages de 
savoirs et savoir-faire garantissant une aptitude à la réalisation de produits, d’ouvrages ou de services. 
Sur les plans scientifiques et technologiques, le titulaire du baccalauréat STI2D sera détenteur de compétences 
étendues car liées à un corpus de connaissances des trois domaines matière-énergie-information, suffisantes pour lui 
permettre d’accéder à la diversité des formations scientifiques de l’enseignement supérieur : université, écoles 
d’ingénieur, CPGE technologiques et toutes les spécialités de STS et d’IUT. Ces compétences constituent un socle 
permettant l’acquisition de connaissances nouvelles tout au long de la vie.  
Ceci constitue une visée ambitieuse de poursuites d’études mais si les objectifs assignés sont comparables à ceux de 
la série scientifique, les parcours, adaptés aux profils des jeunes, permettront de mobiliser des aptitudes différentes 
permettant de révéler les potentiels de chacun. 
Modalités d’enseignement 
Des particularités pédagogiques uniques qui perdurent : un équilibre entre abstraction et concrétisation, analyse et 
action, théorie et confrontation avec le réel, indispensable à toute une catégorie d’élèves qui repoussent le choix 
d’une formation professionnelle mais sont imperméables à des approches trop déductives et abstraites. Les modalités 
d’enseignement privilégient les activités pratiques d’analyse de systèmes techniques réels et actuels ainsi que le 
projet. Ce dernier, qui permet de finaliser les activités et de favoriser la collaboration des élèves, n'est pas seulement 
support à des situations d'application mais constitue également un temps d'apprentissage. Il s'agit en effet de faire 
vivre aux élèves, lors des deux années, tout ou partie d’une démarche de réalisation d’un prototype dans le cadre 
d'une pédagogie de projet. 
En classe de terminale, un projet technologique (PT) de conception-réalisation, d’amélioration ou d’optimisation d’un 
système permet un travail collectif de synthèse et d’approfondissement. Les démarches d’ingénierie collaborative et 
d’éco-conception seront utilement mises en œuvre dans la perspective de permettre à chaque élève et au groupe de 
faire preuve d’initiative et d’autonomie. C’est donc un moment essentiel pour l’acquisition de compétences clés au 
lycée. 
La mise en œuvre du programme implique d’associer étroitement l‘observation du fonctionnement et des solutions 
constructives d’un système, l’expérimentation et la simulation de tout ou partie du système ainsi que le raisonnement 
théorique pour la compréhension et l’exploitation des résultats. L’enseignement s’appuie sur des études de systèmes 
qui nécessitent la mise en œuvre d’outils d’analyse, de représentation, de recherche et de validation de modèles ainsi 
qu’une culture des solutions constructives mises en œuvre. L’élève peut ainsi apprendre par la technologie et 
comprendre les modèles par l’analyse des comportements techniques et non l’inverse, ce qui reste le fondement de la 
pédagogie en STI. 
Les enseignements technologiques ne peuvent s’effectuer sans un usage intensif des Tic dont l’intégration dans les 
systèmes est une réalité et qui participent à l’innovation. De même, leur utilisation comme outil didactique doit être 
accrue avec notamment l’emploi des aides multimédia interactives. Les objectifs de la communication permettent aux 
élèves de présenter les différentes problématiques techniques auxquelles ils sont confrontés et d’expliciter de façon 
raisonnée les choix effectués, y compris en langue vivante 1.  
Les enseignants des disciplines scientifiques et ceux des enseignements communs ont un accès régulier aux 
différents laboratoires afin de favoriser le développement de liens forts entre tous les enseignements scientifiques et 
technologiques. Cet aspect permet à toutes les disciplines de prendre appui sur les situations concrètes 
(expérimentions, projets, études de systèmes techniques) rencontrées dans les différents laboratoires et favorise la 
conception de progressions pédagogiques partagées.  
Les enseignements technologiques transversaux 
Trois objectifs sont assignés à ces enseignements. 
Le premier consiste à acquérir des concepts de base de la technologie industrielle et à les appliquer dans une logique 
de limitation de l’impact environnemental. Pour cela l’enseignement est organisé en collaboration directe et étroite 
avec ceux de sciences physiques et chimiques, fondamentales et appliquées et de mathématiques, de façon à 
coordonner les apprentissages et à garantir le niveau scientifique nécessaire aux poursuites d’études. La dimension 
développement durable justifie d’autres relations à construire avec, par exemple, les enseignements d'histoire et 
géographie autour des enjeux mondiaux et géopolitiques. 
Le deuxième, adossé à une pédagogie de l’action, à dominante inductive, consiste en une approche pluritechnique 
mettant en évidence la richesse et la diversité des solutions techniques actuelles intégratrices de la mobilisation des 
trois champs : gestion de l’énergie, traitement de l’information, utilisation et transformation de la matière. Ces trois 
champs doivent être abordés de manière globale, équilibrée, non exclusive ni indépendamment les uns des autres. La 
mise en œuvre des modèles et des méthodes d’analyse dans un contexte de résolution de problèmes techniques 
authentiques est ainsi recherchée.  
Le troisième est relatif à la communication, y compris en langue vivante 1. 
  
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Les enseignements spécifiques de spécialité 
Dans la spécialité choisie, le titulaire du baccalauréat STI2D doit être capable, pour tout ou partie d’un système ou 
d’une solution technique de : 
- concevoir ; 
- dimensionner ; 
- réaliser un prototype, une maquette, une étude relativement à une solution technique envisagée ; 
- communiquer y compris en langue vivante 1. 
Ces compétences sont déclinées dans chaque programme des spécialités ci-après. 
Architecture et construction : la spécialité explore l’étude et la recherche de solutions architecturales et techniques 
relatives aux bâtiments et ouvrages. Elle apporte les compétences nécessaires à l’analyse, la conception et 
l’intégration dans son environnement d’une construction dans une démarche de développement durable. 
Énergies et environnement : la spécialité explore la production, le transport, la distribution et l'utilisation de l’énergie 
ainsi que sa gestion. Elle apporte les compétences nécessaires pour appréhender l’efficacité énergétique des 
systèmes ainsi que leur impact sur l’environnement et l’optimisation du cycle de vie. 
Innovation technologique et éco-conception : la spécialité explore l’étude et la recherche de solutions techniques 
innovantes relatives aux produits manufacturés en intégrant la dimension design et ergonomie. Elle apporte les 
compétences nécessaires à l’analyse, l’éco-conception et l’intégration dans son environnement d’un système dans 
une démarche de développement durable. 
Systèmes d’information et numérique : la spécialité explore l’acquisition, le traitement, le transport, la gestion et la 
restitution de d’information (voix, données, images). Elle apporte les compétences nécessaires pour appréhender 
l’interface utilisateur, la commande rapprochée des systèmes, les télécommunications, les réseaux informatiques, les 
modules d’acquisition et de diffusion de l'information et plus généralement sur le développement de systèmes virtuels 
ainsi que sur leur impact environnemental et l'optimisation de leur cycle de vie. 
La formation prend appui sur des systèmes répondant à un besoin de l’Homme. Si le programme de chaque spécialité 
permet un approfondissement, il doit aussi appréhender de manière globale l’approche matière-énergie-information 
qui caractérise les interactions au sein d’un système réel. Le projet, caractéristique pédagogique de la série et lié à la 
dominante, suit également cette logique et ne peut s'affranchir d'un développement pluritechnique. 
  
(1) La matière représente l’ensemble matériau et structure. 
(2) L'éco-conception est la prise en compte et la réduction, dès la conception ou lors d'une reconception de produits, de l'impact 
sur l'environnement. C'est une démarche préventive qui se caractérise par une approche globale sur tout le cycle de vie du produit 
(depuis l’extraction de matières premières jusqu’à son élimination en fin de vie), de tous les critères environnementaux 
(consommations de matières premières, d'eau et d’énergie, rejets dans l’eau et dans l’air, production de déchets, etc.) 
  
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Enseignements technologiques transversaux et enseignements spécifiques - cycle terminal de la série STI2D 
Description de la taxonomie utilisée 
 
  Indicateur du niveau d'acquisition et de 
maîtrise des contenus 
 Niveaux 
   1 2 3 4 
         
Le contenu est relatif à l'appréhension 
d’une vue d’ensemble d’un sujet : les 
réalités sont montrées sous certains aspects 
de manière partielle ou globale. 
        
  Niveau d’INFORMATION      
        
         
Le contenu est relatif à l’acquisition de 
moyens d’expression et de 
communication : définir, utiliser les termes 
composant la discipline. Il s’agit de maîtriser 
un savoir « appris ». 
Ce niveau englobe le précédent. 
        
  Niveau d’EXPRESSION      
        
         
Le contenu est relatif à la maîtrise d’outils 
d’étude ou d’action : utiliser, manipuler des 
règles ou des ensembles de règles 
(algorithme), des principes, des démarches 
formalisées en vue d’un résultat à atteindre.  
Ce niveau englobe les deux niveaux 
précédents. 
        
  Niveau de la 
MAÎTRISE D’OUTILS 
     
        
         
Le contenu est relatif à la maîtrise d’une 
méthodologie de formulation et de 
résolution de problèmes : assembler, 
organiser les éléments d’un sujet, identifier 
les relations, raisonner à partir de ces 
relations, décider en vue d’un but à 
atteindre. Il s’agit de maîtriser une 
démarche : induire, déduire, expérimenter, 
se documenter. 
Ce niveau englobe les trois niveaux 
précédents.  
        
  Niveau de la 
MAÎTRISE MÉTHODOLOGIQUE 
     
     
 
Nota : les évaluations permettant la certification ne peuvent porter que sur des compétences utilisant des 
savoirs, savoir-faire et démarches de niveau 2, 3 et 4. 
 
Les tableaux définissant les programmes du baccalauréat STI2D ne sont en aucun cas une présentation 
chronologique des connaissances et compétences à faire acquérir aux élèves
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Les enseignements technologiques communs 
A - Objectifs et compétences des enseignements technologiques communs du baccalauréat 
STI2D 
 
Objectifs de formation Compétences attendues 
S
oc
ié
té
 e
t d
év
el
op
pe
m
en
t 
du
ra
bl
e 
O1 -  Caractériser des systèmes 
privilégiant un usage raisonné du 
point de vue développement 
durable 
CO1.1. Justifier les choix des matériaux, des structures d’un 
système et les énergies mises en œuvre dans une 
approche de développement durable 
CO1.2. Justifier le choix d’une solution selon des contraintes 
d’ergonomie et d’effets sur la santé de l’homme et du 
vivant 
O2 - Identifier les éléments 
permettant la limitation de 
l’impact environnemental d’un 
système et de ses constituants 
CO2.1. Identifier les flux et la forme de l’énergie, caractériser 
ses transformations et/ou modulations et estimer 
l’efficacité énergétique globale d’un système 
CO2.2. Justifier les solutions constructives d’un système au 
regard des impacts environnementaux et économiques 
engendrés tout au long de son cycle de vie 
Te
ch
no
lo
gi
e 
O3 - Identifier les éléments 
influents du développement d’un 
système  
CO3.1. Décoder le cahier des charges fonctionnel d’un système  
CO3.2. Évaluer la compétitivité d’un système d’un point de vue 
technique et économique 
O4 - Décoder l’organisation 
fonctionnelle, structurelle et 
logicielle d’un système 
CO4.1. Identifier et caractériser les fonctions et les constituants 
d’un système ainsi que ses entrées/sorties  
CO4.2. Identifier et caractériser l’agencement  matériel et/ou 
logiciel d’un système  
CO4.3. Identifier et caractériser le fonctionnement temporel d’un 
système 
CO4.4. Identifier et caractériser des solutions techniques 
relatives aux matériaux, à la structure, à l’énergie et aux 
informations (acquisition, traitement, transmission) d’un 
système 
O5 - Utiliser un modèle de 
comportement pour prédire un 
fonctionnement ou valider une 
performance 
CO5.1. Expliquer des éléments d’une modélisation proposée 
relative au comportement de tout ou partie d’un système 
CO5.2. Identifier des variables internes et externes utiles à une 
modélisation, simuler et valider le comportement du 
modèle 
CO5.3. Évaluer un écart entre le comportement du réel et le 
comportement du modèle en fonction des paramètres 
proposés  
C
om
m
un
ic
at
io
n 
O6 - Communiquer une idée, un 
principe ou une solution 
technique, un projet, y compris 
en langue étrangère 
CO6.1. Décrire une idée, un principe, une solution, un projet en 
utilisant des outils de représentation adaptés 
CO6.2. Décrire le fonctionnement et/ou l’exploitation d’un 
système en utilisant l'outil de description le plus 
pertinent 
CO6.3. Présenter et argumenter des démarches, des résultats, 
y compris dans une langue étrangère 
 
 
B - Programme des enseignements technologiques communs du baccalauréat STI2D 
Le programme des enseignements technologiques communs détaillé ci-après est constitué de trois parties 
décrivant les connaissances visées. La structure et l’ordre proposés des connaissances n’induit pas 
l’organisation concrète des apprentissages. En particulier, les contenus du chapitre 3, traitant des solutions 
technologiques, auront tout avantage à être répartis et intégrés aux phases d’apprentissages associées aux deux 
chapitres précédents. Une étoile dans la colonne « Ph. » met en évidence les liens et relations avec le 
programme de physique nécessitant une étroite coordination entre les progressions pédagogiques des deux 
enseignements. Un « M » dans la colonne « Ph. » indique le lien en relation avec le programme de 
mathématiques. 
  
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1. Principes de conception des systèmes et développement durable  
Objectif général de formation : identifier les tendances d’évolution des systèmes, les concevoir en facilitant leur 
usage raisonné et en limitant leurs impacts environnementaux.  
 
1.1 Compétitivité et créativité  Ph. 1ère/T Tax Commentaires 
1.1.1 Paramètres de la compétitivité  L’enseignement est mené à partir d’une ou deux 
études de dossiers technologiques concrètes, mettant 
en valeur la compétitivité d'un système dans un 
contexte de développement durable et permettant de 
mettre en exergue les paramètres indiqués. Les 
études de cas doivent traiter de l’ensemble des 
domaines techniques, produits manufacturés et 
constructions. Pour les bâtiments, par exemple, 
l’exploitation des normes en vigueur permet de 
comprendre l’évolution vers le bâtiment à énergie 
positive et d'identifier les qualités d’intégration des 
équipements techniques  en son sein. 
La protection des innovations peut s’aborder au 
travers de la propriété industrielle sous les angles 
suivants : 
- les bases de données de brevets constituent une 
source d’information conséquente (et gratuite) pour 
repérer les solutions techniques existantes afin de ne 
pas recréer ce qui existe déjà et retracer les 
évolutions techniques d’un produit ; 
- pour protéger efficacement de la concurrence une 
création, par la propriété industrielle, trois aspects 
sont complémentaires : le brevet d’invention pour 
protéger les aspects techniques, le dessin et modèle 
pour protéger le design et la marque pour protéger le 
nom du produit innovant ; 
- faire en sorte qu’un nouveau produit devienne une 
norme internationale contribue à la compétitivité de 
l’entreprise. Par ailleurs les normes constituent une 
base de connaissance importante y compris du point 
de vue méthodologique. 
Importance du service rendu (besoin réel et 
besoin induit) 
Innovation (de produit, de procédé, de 
marketing)  
Recherche de solutions techniques 
(brevets) et créativité, stratégie de 
propriété industrielle (protection du 
nom, du design et de l’aspect 
technique), enjeux de la normalisation  
Design produit et architecture  
Ergonomie : notion de confort, d’efficacité, de  
sécurité dans les relations homme-produit, 
homme-système 
 1ère 2 
1.1.2 Cycle de vie d’un produit et choix techniques, 
économiques et environnementaux 
À partir d’études de dossiers technologiques, on 
identifie les étapes du cycle de vie d'un système ainsi 
que les conséquences de la prise en compte partielle 
ou globale des différentes étapes. Il s’agit de donner 
un aperçu des différents points de vue de l’analyse 
globale, de montrer leurs interactions et de conclure 
sur le modèle utilisé (en cascade ou en V). 
Les étapes du cycle de vie d’un système  
Prise en compte globale du cycle de vie 
 1ère 2 
1.1.3 Compromis complexité-efficacité-coût L’approche des compromis se fait par comparaison 
(analyses relatives) de solutions en disposant de 
bases de données de coût (exemple : pour plusieurs 
solutions, comparaison du gain sur la consommation 
énergétique et de la réduction de l’impact 
environnemental avec le coût d’installation et 
d’exploitation). Cette notion de compromis technico-
économique est le cœur des compétences d’un 
technicien, il convient d’y apporter une attention 
permanente tout au long de la formation tant dans le 
tronc commun que dans les spécialités. 
Relation fonction/coût/besoin  
Relation fonction/coût/réalisation  
Relation fonction/impact environnemental 
 1ère/T 2 
1.2 Éco-conception  
1.2.1 Étapes de la démarche de conception L’enseignement s'appuie sur des études de dossiers 
technologiques permettant d'identifier les éléments 
principaux d'une démarche de conception de tous 
types de systèmes. Celle relative à un ouvrage 
permet de traiter plus particulièrement les fonctions 
d’estime ainsi que les contraintes environnementales, 
de confort et de respect des sites. 
Expression du besoin, spécifications 
fonctionnelles d’un système (cahier des 
charges fonctionnel) 
 1ère 2 
 
  
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1.2.2 Mise à disposition des ressources Enseignements complémentaires entre physique-
chimie et STI. 
Les études de dossiers technologiques doivent 
permettre l’identification des paramètres influant sur le 
coût de l’énergie et sur sa disponibilité : localisation et 
ressources estimées, complexification de l’extraction 
et des traitements nécessaires, choix du mode de 
transport et de distribution. 
Physique-chimie : les ressources énergétiques : sources primaires et 
secondaires (hydraulique, nucléaire, solaire, biomasse, géologique, 
géothermie, pétrole, gaz, charbon), chimique (piles à combustible, 
électrique, mécanique) 
Coûts relatifs, disponibilité, impacts 
environnementaux des matériaux 
 1ère 2 
Enjeux énergétiques mondiaux : extraction et 
transport, production centralisée, production 
locale 
* 1ère 2 
1.2.3 Utilisation raisonnée des ressources Approche comparative sur des cas d’optimisation. Ce 
concept est abordé à l’occasion d’études de dossiers 
technologiques globales portant sur les différents 
champs technologiques.  
On peut ainsi établir un bilan carbone des principaux 
matériaux isolants dans un habitat, évaluer l’impact 
environnemental d’une structure de bâtiment d’un 
point de vue consommation énergétique, analyser le 
recyclage des solutions de stockage d’énergie et de 
production d’énergie renouvelable, analyser les 
solutions de recyclage des matériaux et de 
déconstruction d’un produit. 
Concernant l’apport de la chaîne d’information, on 
s’appuie sur les spécifications normalisées (pollutions 
conduite et rayonnée) en vigueur au moment de 
l’étude. On peut montrer que la chaîne d’information 
permet un usage raisonné des matières d’œuvre et 
donc limite les impacts par une gestion des 
ressources. 
Propriétés physico-chimiques, mécaniques et 
thermiques des matériaux * 1ère 2 
Impacts environnementaux associés au cycle 
de vie du produit : 
- conception (optimisation des masses 
et des assemblages) 
- contraintes d’industrialisation, de 
réalisation, d’utilisation (minimisation et 
valorisation des pertes et des rejets) et 
de fin de vie 
- minimisation de la consommation 
énergétique 
  
 
1ère/T 
 
 
2 
Efficacité énergétique d’un système  1ère/T 2 
Apport de la chaîne d’information associée à la 
commande pour améliorer l’efficacité globale 
d’un système 
 1ère 2 
 
2. Outils et méthodes d’analyse et de description des systèmes  
Objectif général de formation : identifier les éléments influents d’un système, décoder son organisation et 
utiliser un modèle de comportement pour prédire ou valider ses performances. 
 
2.1 Approche fonctionnelle des systèmes (1)  
2.1.1 Organisation fonctionnelle d’une chaîne d’énergie  On se limite à une caractérisation externe des 
fonctions. Caractérisation des fonctions relatives à 
l’énergie : production, transport, distribution, 
stockage, transformation, modulation. 
* 1ère 3 
2.1.2 Organisation fonctionnelle d’une chaîne 
d’information 
On se limite au transfert de données en bande de 
base (pas de transposition de fréquence, pas de 
modulation). Caractérisation des fonctions relatives à 
l'information : acquisition et restitution, codage 
et traitement, transmission 
* 1ère 3 
2.2 Outils de représentation  
2.2.1 Représentation du réel L’exploitation concerne uniquement les utilisations en 
moyen de communication :  
- réalisation d’une image selon un point de vue (du 
concepteur, du spécificateur, du fabricant, du 
commercial, du spécialiste de la maintenance, du 
monteur, de l'installateur, de l'utilisateur, etc.) ; 
- adaptation des formats de données ; 
- restitution associée à une représentation et choix du 
support. 
Croquis (design produit, architecture)  1ère/T 2 
Représentation volumique numérique des 
systèmes  
 1ère/T 3 
Exploitation des représentations numériques  1ère/T 3 
 
(1) L’enseignement s’appuie sur l’analyse de différents systèmes, mettant en œuvre plusieurs formes d’énergie. 
  
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2.2.2 Représentations symboliques L’enseignement sur les schémas se limite au mode 
lecture et interprétation sur des systèmes ou sous-
systèmes simples.  
Le schéma cinématique n’est pas obligatoirement le 
schéma minimal mais celui qui correspond le mieux à 
la description fonctionnelle du mécanisme étudié. 
Le schéma architectural permet de décrire 
l’organisation structurelle d’un produit industriel de 
manière non normalisée, il fait apparaître les 
composants et constituants (choix techniques).  
 
Représentation symbolique associée à la 
modélisation des systèmes : diagrammes 
adaptés SysML, graphe de flux d’énergie, 
schéma cinématique, schéma électrique, 
schéma fluidique. 
 1ère/T 3 
Schéma architectural (mécanique, 
énergétique, informationnel) 
 1ère/T 3 
Représentations des répartitions et de 
l’évolution des grandeurs énergétiques 
(diagramme, vidéo, image) 
 1ère/T 3 
Représentations associées au codage de 
l’information : variables, encapsulation des 
données 
 1ère/T 2 
2.3 Approche comportementale  
2.3.1 Modèles de comportement Il s’agit de proposer une approche simple permettant 
de justifier l’utilisation d’un modèle de comportement, 
pouvant s’appuyer sur une simulation, permettant de 
justifier le paramétrage, les objectifs associés 
(justification de performance, prédiction d’un 
comportement ) et la comparaison avec le réel. 
Principes généraux d’utilisation 
Identification et limites des modèles de 
comportements,  paramétrage associé aux 
progiciels de simulation 
 1ère 2 
Identification des variables du modèle, 
simulation et comparaison des résultats 
obtenus au système réel ou à son cahier des 
charges 
M(2) 1ère/T 2 Il s’agit de faire une analyse permettant de mettre en 
évidence l’influence du paramétrage sur la pertinence 
des résultats de la simulation. 
2.3.2 Comportement des matériaux Privilégier une approche qualitative par comparaison 
à partir d’expérimentations permettant de retenir des 
ordres de grandeur. Toutes les familles de matériaux 
sont expérimentées en lien avec les domaines 
d’emplois caractéristiques. 
Les matériaux composites sont ceux de tous les 
systèmes. 
La progression pédagogique est à coordonner avec 
celle de physique sur les points complémentaires des 
programmes. 
Physique-chimie : matériaux métalliques, matières plastiques, 
céramiques. Comportement physico-chimiques (électrique, magnétique, 
oxydation, corrosion) 
Matériaux composites, nano matériaux. 
Classification et typologie des matériaux  
 T 2 
Comportements caractéristiques des 
matériaux selon les points de vue  
   
Mécaniques (efforts, frottements, élasticité, 
dureté, ductilité) * 1ère/T 2 
Thermiques (échauffement par conduction, 
convection et rayonnement, fusion, 
écoulement) 
* T 2 
Électrique (résistivité, perméabilité, 
permittivité) * 1ère 2 
 
2.3.3 Comportement mécanique des systèmes On se limite à une résolution graphique de l’équilibre 
d’un solide soumis à trois forces et à l’utilisation du 
modèle de présentation « torseur statique » en mode 
descriptif uniquement. 
La majorité des activités est pratique et se déroule 
sur des maquettes didactisées et des dispositifs 
expérimentaux simples. 
Actions : ponctuelles, linéiques uniformément 
réparties, couples, moments. 
Sollicitations : traction, compression, flexion simple. 
 
Physique-chimie : solides en mouvement (translation rectiligne et rotation 
autour d’un axe fixe). Aspects énergétiques du mouvement 
Équilibre des solides : modélisation des 
liaisons, actions mécaniques, principe 
fondamental de la statique, résolution d’un 
problème de statique plane 
* 1ère 3 
Résistance des matériaux : hypothèses et 
modèle poutre, types de sollicitations simples, 
notion de contrainte et de déformation, loi de 
Hooke et module d’Young, limite élastique, 
étude d’une sollicitation simple 
 T 2 
(2) Loi normale, moyenne et écart-type. 
  
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2.3.4 Structures porteuses À ne traiter que sous forme expérimentale de manière à 
faire apparaître le lien entre amplitude des vibrations, 
fréquence et inertie - raideur du produit. 
Modélisation du transfert de charges (efforts) dans 
une structure filaire (de type portique, charpente ou 
poutres-poteaux) 
Identification qualitative des sollicitations auxquelles 
sont soumis les éléments (traction, compression, 
flexion). Association du type de sollicitations à un 
choix de matériaux. 
Aspects vibratoires  T 2 
Transfert de charges  1ère 3 
2.3.5 Comportement énergétique des systèmes L’analyse de systèmes simples doit permettre de 
montrer l’analogie entre les éléments mécaniques, 
électriques, hydrauliques. 
On privilégie l’emploi de formulaires pour la 
détermination des pertes de charges des réseaux 
fluidiques. 
Activités pratiques sur maquettes instrumentées 
permettant de caractériser les paramètres influents 
du fonctionnement de différentes chaînes d’énergies 
et d’optimiser les échanges d’énergie entre une 
source et une charge. On s’attache à la 
caractéristique des charges en lien avec un modèle 
de comportement. Les modèles de comportement 
sont étudiés autour d’un point de fonctionnement. 
Physique-chimie : formes de l’énergie (grandeurs caractéristiques 
associées aux énergies - électrique, électromagnétique, thermique, 
chimique, fluidique, rayonnante, nucléaire - unités, ordres de grandeur, 
travail, puissance 
Principes de base de la dynamique des fluides et de la thermodynamique 
appliqués aux systèmes techniques 
Transformations de l’énergie (électrique - électrique, électrique - 
mécanique, électrique - thermique, électrique - éclairement, cinétique 
- électrique, mécanique - thermique) 
Modulation de l’énergie 
Analyse des pertes de charges fluidiques, 
caractéristiques des composants 
 T 3 
Les paramètres de gestion de l’énergie liés au 
stockage et aux transformations * 1ère 2 
Conservation d’énergie, pertes et rendements, 
principe de réversibilité 
 1ère/T 3 
Natures et caractéristiques des sources et des 
charges 
 1ère/T 3 
Caractérisation des échanges d’énergie entre 
source et charge : disponibilité, puissance, 
reconfiguration, qualité, adaptabilité au profil 
de charge, régularité 
 T 2 
2.3.6 Comportements informationnels des systèmes (3) Activités pratiques liées à la mise en œuvre d’un 
produit industriel ou d’un système permettant 
l’application des différents modèles de description de 
l’information (en statique et en dynamique) et la 
caractérisation des entrées-sorties de ses différents 
constituants. 
Les modèles de comportement sont étudiés autour 
d’un point de fonctionnement. Au niveau de 
l’expression de l’information on se limite aux 
grandeurs statistiques usuelles (moyenne et écart 
type) 
 
Caractérisation de l’information : expression, 
visualisation, interprétation, caractérisations 
temporelle et fréquentielle 
 1ère/T 2 
Modèles de description en statique et en 
dynamique   
 1ère/T 3 
Modèles algorithmiques : structures 
algorithmiques élémentaires (boucles, 
conditions, transitions conditionnelles). 
Variables 
M(4)  1ère/T 3 
 
(3) On se limite au domaine des basses fréquences. Le mesurage en hautes fréquences peut éventuellement être abordé dans 
la spécialisation Sin. 
(4) Nécessité d’une étroite coordination avec la progression pédagogique en mathématiques 
  
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3. Solutions technologiques (5)  
Objectif général de formation : identifier une solution technique, développer une culture des solutions technologiques. 
 
3.1 Structures matérielles et/ou 
logicielles  Ph. 1ère/T Tax Commentaires 
3.1.1 Choix des matériaux On se limite à des études de dossiers technologiques 
montrant que le choix d’un matériau répond à des 
contraintes du cahier des charges et relève d’une 
démarche structurée s’appuyant sur l’utilisation de 
bases de données, permettant une analyse selon 
plusieurs critères. Les approches multi-contraintes et 
multi-objectifs permettent de montrer que les choix de 
matériaux relèvent de compromis entre des critères 
opposés. Les indices de performance permettent de 
relier les connaissances de Rdm. avec le choix des 
matériaux. 
Principes de choix, indices de performances, 
méthodes structurées d’optimisation d’un 
choix, conception multi-contraintes et multi-
objectifs 
 T 2 
3.1.2 Typologie des solutions constructives des liaisons 
entre solides 
On aborde les différents types de liaisons et leurs 
déclinaisons dans des objets manufacturés (analyse 
des mouvements cinématiques) ou dans des 
ouvrages (analyses des déformations). 
Caractérisation des liaisons sur les systèmes  1ère 3 
Relation avec les mouvements/déformations et 
les efforts 
 T 3 
3.1.3 Typologie des solutions constructives de l’énergie Il s’agit d’identifier les différents types de structures 
d’association de transformateurs d’énergie et de 
modulateurs associés ainsi que les formes d’énergies 
transformées. 
Système énergétique mono-source  T 2 
Système énergétique multi-source et hybride  T 2 
3.1.4 Traitement de l’information Les opérandes simples (somme, différence, 
multiplication, retard, comparaison) sont extraites de 
bibliothèques graphiques fournies. 
On se limite aux principes de la programmation objet. 
Pour les systèmes événementiels on utilise les 
composants programmables intégrés. 
 
Codage (binaire, hexadécimal, ASCII) et 
transcodage de l’information, compression, 
correction 
 1ère/T 3 
Programmation objet : structures élémentaires 
de classe, concept d'instanciation 
 1ère/T 2 
Traitement programmé : structure à base de 
microcontrôleurs et structures spécialisées 
(composants analogiques et/ou numériques 
programmables) 
 1ère/T 2 
Systèmes événementiels : logique 
combinatoire, logique séquentielle 
 1ère/T 3 
Traitement analogique de l’information : 
opérations élémentaires (addition, 
soustraction, multiplication, saturation) (6) 
 1ère/T 1 
 
 (5) Ce chapitre n’est pas traité indépendamment mais s’intègre dans les deux chapitres précédents. 
(6) On se limite à une approche qualitative des différentes fonctions analogiques de base. Cette partie est approfondie dans la 
spécialisation Sin. 
  
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3.2 Constituants d’un système  
3.2.1 Transformateurs et modulateurs d’énergie associés Seuls les réducteurs à engrenage droit et à axes 
parallèles sont abordés. 
Il convient d’insister sur la complémentarité entre 
modulation et conversion d’énergie permettant de 
s’adapter aux caractéristiques de la charge. 
L’étude des convertisseurs d’énergie inclut les 
systèmes d’échanges thermiques. 
Les convertisseurs d’énergie sont traités en se limitant 
à leurs caractéristiques d’entrées/sorties externes. Le 
moteur thermique n’est  étudié que  dans le cas d’une 
hybridation. 
Adaptateurs d’énergie : réducteurs mécaniques, 
transformateurs électriques parfaits et 
échangeurs thermiques  
 1ère/T 2 
Actionneurs et modulateurs : moteurs 
électriques et modulateurs, vérins 
pneumatiques et interfaces, vannes pilotées 
dans l’habitat pour des applications 
hydrauliques et thermiques 
 1ère/T 3 
Accouplements permanents ou non, freins  1ère/T 2 
Convertisseurs d'énergie : ventilateurs, pompes, 
compresseurs, moteur thermique 
 1ère/T 2 
Éclairage  1ère/T 2 
3.2.2 Stockage d’énergie  On se limite à l’étude du bilan énergétique externe 
des systèmes de stockage durant les principales 
phases de fonctionnement. 
Constituants permettant le stockage sous 
forme : 
- mécanique, hydraulique ou pneumatique : 
sous forme potentielle et/ou cinétique 
- chimique : piles et accumulateurs, 
combustibles, carburants, comburants 
- électrostatique : condensateur et super 
condensateur 
- électromagnétique 
- thermique : chaleur latente et chaleur sensible 
* 1ère/T 2 
3.2.3 Acquisition et codage de l’information On privilégie des activités de travaux pratiques 
articulées autour de chaînes d’acquisition et de 
traitement logiciel, après instrumentation de systèmes 
réels. 
Capteurs : approche qualitative des capteurs, 
grandeur mesurée et grandeurs d’influence 
(parasitage, sensibilité, linéarité) 
* 1ère 2 
Conditionnement et adaptation du capteur à la 
chaîne d’information, échantillonnage, 
blocage 
* 1ère 2 
Filtrage de l’information : types de filtres 
(approche par gabarit) 
* T 3 
Restitution de l’information : approche 
qualitative des démodulations (transducteurs 
voix, données, images ; commande des  pré-
actionneurs) 
 1ère 
/T 
2 
 
  
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3.2.4 Transmission de l’information, réseaux et internet L’ensemble de ces domaines liés aux transmissions 
de l’information sur des réseaux est étudié de manière 
plus approfondie dans la spécialisation Sin. 
 
En classe de première, on se limite à la découverte de 
la communication via un réseau local de type 
Ethernet. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour la mise en œuvre des activités de travaux 
pratiques sur les réseaux, s’il n’est pas possible 
d’obtenir un réseau pédagogique isolé du réseau de 
l'établissement (DMZ), le routeur devra être remplacé 
par un modem-routeur ADSL (X-Box). 
Transmission de l’information (modulations 
d’amplitude, modulations de fréquence, 
modulations de phase) (7) 
* 
M(8) 
1ère/T 1 
Caractéristiques d’un canal de transmission, 
multiplexage (9) 
 1ère/T 1 
Organisations matérielle et logicielle d’un 
dispositif communicant : constituants et 
interfaçages 
 1ère/T 2 
Modèles en couche des réseaux, protocoles 
et encapsulation des données 
 1ère/T 2 
Adresse physique (Mac) du protocole 
Ethernet et adresse logique (IP) du protocole 
IP. Lien adresse Mac/IP : protocole ARP 
 1ère/T 3 
Architecture client/serveur : protocoles FTP et 
HTTP (10) 
 1ère/T 1 
Gestion d'un nœud de réseau par le 
paramétrage d'un routeur : adresses IP, 
Nat/Pat, DNS, pare-feu 
 1ère/T 2 
 
 (7) On se limite à une approche qualitative des différentes modulations. 
(8) Représentation des nombres complexes ieTU  
(9) On se limite à une approche qualitative des techniques de multiplexage (temporel et fréquentiel). 
(10) On se limite à la couche application du modèle Osi. Les protocoles de la couche transport (UDP et TCP) sont étudiés 
dans la spécialisation Sin. 
  
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C - Tableau de mise en relation des compétences et des savoirs associés des enseignements 
technologiques communs du baccalauréat STI2D 
 
 
  
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S
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dé
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pp
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en
t d
ur
ab
le
 
Caractériser des systèmes 
privilégiant un usage 
raisonné du point de vue du 
développement durable 
CO1.1 X X    X  
CO1.2 X X      
Identifier les éléments 
permettant la limitation de 
l’impact environnemental 
d’un système et de ses 
constituants 
CO2.1  X     X 
CO2.2 X     X X 
Te
ch
no
lo
gi
e 
Identifier les éléments 
influents du développement 
d’un système 
CO3.1   X     
CO3.2 X       
Décoder l’organisation 
fonctionnelle, structurelle et 
logicielle d’un système 
CO4.1     X  X 
CO4.2       X 
CO4.3     X X  
CO4.4      X X 
Utiliser un modèle de 
comportement pour prédire 
un fonctionnement ou 
valider une performance 
CO5.1     X   
CO5.2     X   
CO5.3     X   
C
om
m
un
ic
at
io
n 
Communiquer une idée, un 
principe ou une solution 
technique, un projet, y 
compris en langue 
étrangère 
CO6.1    X    
CO6.2    X    
CO6.3 X X X X X X X 
 
Les cases marquées d’une croix correspondent aux savoirs les plus directement mobilisés pour l'accès à la 
compétence. 
  
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Les spécialités 
Les activités liées aux spécialités doivent se situer dans un contexte pluritechnologique qui permet de : 
- présenter et justifier le problème technique de spécialité à résoudre ; 
- valider et justifier la solution technique de spécialité proposée ; 
- étudier les conséquences d'intégrations technologiques justifiant la transition d'une spécialité dans une autre, 
simplifier des solutions, augmenter les performances, diminuer les coûts dans un contexte de réduction des 
empreintes environnementales. 
La démarche globale menée dans l'enseignement technologique transversal fait place à une approche plus 
centrée sur un domaine sans négliger les influences réciproques des autres domaines. L'enseignement de 
spécialité permet d'impliquer les élèves par des mises en situation concrètes allant vers la création, la 
conception, le « réel créé ». 
Il s’agit de proposer aux élèves de vivre les différentes étapes d’un projet dans un contexte simple et limité, 
fédérateur de connaissances et facilitateur d'apprentissages par l'action. Les jeunes déjà intéressés dès le lycée 
par un domaine technique pourront le découvrir et  s'y épanouir. 
Certaines connaissances abordées lors des enseignements technologiques transversaux participent également à 
l’acquisition de compétences nouvelles dans des spécialités. Elles sont alors reprises et traitées à un niveau 
taxonomique plus élevé. 
Le projet, déjà évoqué dans le préambule, est fondamental comme modalité de formation ; il constitue donc un 
moment privilégié permettant l’évaluation des compétences. Il peut être utilement complété par des microprojets 
répartis sur les deux années du cycle de formation à l’initiative des équipes pédagogiques. 
Les pages qui suivent présentent les quatre programmes de spécialités dans la même logique que celle des 
enseignements technologiques communs, la colonne ETC indique la présence d’un lien avec eux : 
- Architecture et construction ; 
- Ėnergies et environnement ; 
- Innovation technologique et éco-conception ; 
- Systèmes d’information et numérique. 
 
Spécialité architecture et construction 
A - Objectifs et compétences de la spécialité architecture et construction du baccalauréat 
STI2D 
 
Objectifs de formation Compétences attendues 
O7 - Imaginer une solution, répondre à un 
besoin 
CO7.ac1. Participer à une étude architecturale, dans une 
démarche de développement durable 
CO7.ac2. Proposer/choisir des solutions techniques répondant 
aux contraintes et attentes d’une construction 
CO7.ac3. Concevoir une organisation de réalisation 
O8 - Valider des solutions techniques 
CO8.ac1. Simuler un comportement  structurel, thermique et 
acoustique de tout ou partie d’une construction 
CO8.ac2. Analyser les résultats issus de simulations ou 
d’essais de laboratoire 
CO8.ac3. Analyser/valider les choix structurels et de confort 
O9 - Gérer la vie du produit 
CO9.ac1. Améliorer les performances d’une construction du 
point de vue énergétique, domotique et 
informationnel 
CO9.ac2. Identifier et décrire les causes de désordre dans une 
construction  
CO9.ac3. Valoriser la fin de vie du produit : déconstruction, 
gestion des déchets, valorisation des produits 
 
  
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B - Programme de la spécialité architecture et construction du baccalauréat STI2D 
1 - Projet technologique 
Objectif général de formation : dans un contexte de développement durable, faire participer les élèves aux 
principales étapes d’un projet de construction en intégrant des contraintes sociales et culturelles, d’efficacité 
énergétique et du cadre de vie. 
 
1.1 La démarche de projet ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Environnement économique et  
professionnel  
 1ère 1 Se limiter à la maîtrise d’ouvrage, la maîtrise 
d’œuvre, la coordination sécurité et la 
protection de la santé, la typologie des 
entreprises, au rôle de l’organisme de contrôle 
et à la présentation des services administratifs 
déconcentrés. 
Il s’agit de situer l’acte de construire dans un 
ensemble économique et professionnel au 
travers des études proposées. 
L’importance et le rôle des différents acteurs  
sont décrits par le filtre d’une démarche de 
projet qui permettra de présenter les principes 
de droit, de réglementation, de contrôle et de 
normalisation. 
Planification d'un projet de construction : 
découpage en phase, diagramme de Gantt, 
notion de chemin critique. 
 1ère/T 3 Les notions abordées prennent appui sur des 
études de cas du domaine de la construction. 
Elles participent également à la construction 
de méthodes et de démarches utilisées lors du 
projet en classe terminale. 
Il s’agit de donner aux élèves les 
connaissances de base nécessaires à la 
conduite d’un projet technologique : découper 
le projet en opérations, déterminer les 
enclenchements, affecter des ressources, 
identifier le chemin critique. 
Ces connaissances sont mises en œuvre à 
l’aide d’outils numériques. 
Les notions de déboursé ne sont pas 
abordées. 
Pilotage d'un projet : revue de projet, notion de 
coût et de budget, élaboration  d’un bilan 
d'expérience en vue de traçabilité. 
Travail collaboratif : ENT, base de 
données, formats d’échange, carte 
mentale, flux opérationnels. 
 1ère/T 3 Les éléments de pilotage sont abordés au 
travers et en application des projets menés par 
les élèves. Il s’agit de leur faire acquérir et 
utiliser les outils d’échanges, de suivi et 
d’animation (ENT, revues de projet, cartes 
mentales, flux opérationnels) ainsi que ceux de 
formalisation et de synthèses (bases de 
données, bilan d’expérience) en vue d’une 
exploitation collaborative. 
Évaluation de la prise de risque dans un projet par 
le choix des solutions technologiques (innovations 
technologiques, notion de coût global, veille 
technologique) 
 1ère/T 2 Se limiter à l’approche de ces notions lors 
d’études  de projets innovants (bâtiment HQE, 
passifs ou à basse consommation, éco-
quartier, etc.) sans théorisation des processus 
de choix ou de décision. 
Outils de communication technique : croquis, 
maquette, représentation normalisée, modeleur 
volumique et module métier, notice descriptive. 
* 1ère/T 3 Il s'agit d'adapter le mode de représentation à un interlocuteur donné (client, usager, 
entreprise, administration) et à l’objectif défini 
(échange d’idées, relation contractuelle), 
d’utiliser une maquette numérique fournie et 
un logiciel adapté pour simuler le 
comportement structurel (déformations), 
fonctionnel (gestion des flux, ensoleillement, 
transfert de chaleur, isolation acoustique) 
d’une construction. 
 
  
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1.2 Projet architectural ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Analyse fonctionnelle adaptée à la 
construction 
Organigramme fonctionnel 
 
* 1ère/T 3 Études de dossiers technologiques allant en complexité croissante. Les premières études 
peuvent s’appuyer sur des espaces choisis 
dans l’environnement direct des élèves 
(chambre, logement, self) pour aller vers des 
constructions plus complexes et 
représentatives (magasin, gymnase, pont, 
salle de spectacle, aménagement urbain). 
Le lien avec les enseignements transversaux 
doit être fait au niveau des méthodes mises en 
œuvre. 
Se limiter à l‘étude des fonctions 
principales (esthétique et contexte, confort, 
résistance), et à l’édition d’organigrammes 
fonctionnels dans le cas d’une modification de 
l’usage d’une construction. 
Conception bioclimatique 
Systèmes porteurs 
Conformité aux réglementations 
* 1ère/T 2 Il s'agit de vérifier que le bâtiment a été bien conçu en regard du climat : implantation, 
organisation spatiale, apports et protections 
solaires, inertie de transmission et de 
stockage. 
Il est pertinent d’examiner l'adaptabilité d’une 
construction à une évolution de l’usage et la 
conformité aux réglementations en vigueur 
(accessibilité du cadre bâti aux personnes en 
situation de handicap, acoustique, incendie, 
parasismique, thermique). 
Association de dispositions constructives et de 
performances attendues :  
- isolation thermique et acoustique, éclairage, 
qualité de l’air  
- accessibilité du cadre bâti pour personnes en 
situation de handicap, prédimensionnements 
architecturaux, architecture bioclimatique 
 T 3 En adoptant le point de vue du programmiste, 
le projet permet : 
- de fixer une performance attendue et 
d’analyser les paramètres influant sur cette 
performance ; 
- d’analyser les choix, de les justifier et, dans 
quelques cas simples, de les compléter ou les 
modifier en s’appuyant sur des 
documentations techniques sélectionnées 
1.3 Établir une organisation de réalisation 
Phasage des opérations 
Logistique de chantier 
Validations de procédés de mise en 
œuvre 
Impact carbone 
Tri des déchets 
 
 1ère/T 3 Le phasage des opérations est traité à partir 
du planning général de réalisation d’une 
construction. 
Mettre en relation les procédés de mise en 
œuvre et la logistique de chantier : 
- identification des éléments importants 
concourant au choix des matériaux, des 
matériels et des procédés de mise en œuvre ; 
- projets relatifs à l’utilisation de matériaux 
différents (bois, acier ou béton) ;  
- identification de l’impact du tri et du 
traitement des déchets de chantier sur son 
organisation. 
L’impact carbone est abordé au travers des 
FDES et de logiciels spécifiques  d’aide à la 
décision. 
Compte tenu de sa spécificité et de 
l’importance de son usage, parmi l’ensemble 
des projets étudiés, certains utilisant le béton 
armé sont obligatoirement proposés. 
 
  
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2. Conception d’un ouvrage 
Objectif général de formation : identifier les paramètres culturels, sociaux, sanitaires, technologiques et 
économiques participant à la conception d’une construction. Analyser en quoi des solutions technologiques répondent au 
programme du projet. Définir et valider une solution par simulation. 
 
2.1 Paramètres influant la conception ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Repérage des caractéristiques propres 
de solutions architecturales : 
- articulation entre les grandes étapes de l’histoire 
des constructions et leur contexte socio-
économique  
- principales réalisations des bâtisseurs depuis le 
XVIIIème siècle  
- composition architecturale : vocabulaire, 
éléments de syntaxe, proportion, échelle  
- références culturelles, historiques, sociales 
 1ère  1 Se limiter à l’étude comparative de solutions 
architecturales de même nature et de même 
importance par rapport à l'histoire, à leur 
environnement, au contexte socio-économique. 
Il est alors possible d’identifier des 
conséquences sur les choix constructifs : 
formes, matériaux et organisation des espaces. 
Le confort : 
- hygrothermique  
- acoustique  
- visuel  
- respiratoire 
 1ère 2 Thermique : se limiter à l’étude des paramètres 
du confort hygrothermique et des différents 
éléments du bilan thermique en lien avec la 
conception architecturale. 
Acoustique : l’utilisation d’outils  de simulation 
numérique permet d’interagir sur les choix 
architecturaux (géométrie, organisation spatiale). 
Visuel : se limiter à l’analyse d’une conception 
architecturale vis-à-vis de la stratégie de la 
lumière naturelle. 
Respiratoire : l’étude comparative entre une 
solution constructive classique et une habitation 
labélisée (BB, énergie positive) permet de 
mettre en lumière le rôle prépondérant du 
système de ventilation. 
Choix des sources d’énergie du projet : 
- transformation de l’énergie  
- coût des énergies  
- association de sources d’énergie  
- cheminement physique des flux de 
fluide dans une construction 
* 1ère  2 On s’attache, pour le projet traité, à décrire les 
principes des systèmes techniques locaux de 
transformation de l’énergie, à identifier les 
espaces physiques qui leurs sont dédiés et à 
décrire les principes de distribution de 
l’énergie et des fluides. 
Infrastructure et superstructure : 
- éléments de géologie caractéristiques 
physiques et mécaniques des sols  
- éléments de structure porteuse  
- éléments d’enveloppe du bâtiment  
- cloisonnement  
 1ère/T 2 Ne pas chercher l’étude systématique de toutes 
les solutions techniques existantes. 
Il s’agit de montrer comment une solution 
répond, à un moment donné et dans un lieu 
défini, à un besoin traduit dans une solution 
architecturale. Les solutions innovantes et éco-
compatibles sont présentées comme des 
évolutions de solutions traditionnelles. Les études 
de dossiers technologiques peuvent prendre 
appui sur des études comparées ou sur des 
opérations de réhabilitation. 
Aménagement du territoire : 
- typologies des ouvrages (ponts, routes, 
barrages, lieu de production d’énergie) 
- impact environnemental lié à 
l’aménagement de l’espace public  
 T 2 Au-delà des solutions technologiques étudiées, on 
veille à analyser l’impact environnemental de la 
construction de l’ouvrage. 
Ce travail doit faire l’objet d’un débat argumenté 
s’appuyant sur des présentations de travaux sur 
des études de dossiers technologiques.  
Le lien avec d’autres disciplines peut, 
notamment en terminale, donner lieu à une 
réflexion sur le besoin à l’origine de l’ouvrage. 
Aménagement urbain : 
- distribution des fluides, des énergies  
- collecte et traitement des effluents  
- aménagement des espaces communs  
- éclairage public 
 T 2 Les études de dossiers technologiques 
proposées mettent en avant, lors d’études 
comparatives, les conséquences sur les 
réseaux de quartiers éco conçus et de 
comportements s’inscrivant ou non dans un 
contexte de développement durable. 
La comparaison entre des solutions issues de 
cultures différentes est particulièrement digne 
d’intérêt. 
 
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2.2 Solutions technologiques ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Maîtrise des consommations d’énergie : 
- performances thermiques du bâti  
- gains passifs (enveloppe, écrans 
solaires, éclairage naturel) 
Maîtrise des pertes : 
- températures ambiantes de confort 
intermittence des consignes  
- gestion d’éclairage et d’écrans solaires  
- récupération d’énergie  
- pilotage global de l’énergie sur site 
* 1ère/T 2 Les études sont menées à l’aide d’outils de simulation numérique, le diagnostic de 
performance énergétique étant connu. 
Dans le cadre de la spécialité AC, l’approche 
doit être globale, elle repose donc sur des 
études de dossiers technologiques de 
constructions sans recherche d’exhaustivité 
dans les solutions technologiques possibles. 
L’objectif n’est pas de faire l’étude de systèmes 
techniques de production d’énergie mais par 
exemple de mettre en évidence les avantages 
et inconvénients de l’intégration de plusieurs 
systèmes dans un bâtiment d’habitation ou à 
usage tertiaire. 
Assurer la stabilité : 
- charpente ; 
- porteurs verticaux et horizontaux 
- liaison au sol, stabilité des terres, 
drainage 
* 1ère/T 3 Pour des éléments simples (poteau, poutre, dalle) et à partir des choix de matériaux 
effectués (bois, bétons, acier, etc.), l’utilisation 
des outils logiciels permet de se limiter à 
l’analyse des solutions technologiques et 
dimensionnements proposés. Il s’agit de viser à 
enseigner les démarches qui permettent de 
choisir des solutions techniques plutôt que de 
chercher à connaître de façon exhaustive ces 
solutions. 
Les critères de choix intègrent les paramètres 
structurels, les contraintes de réalisation et des 
indicateurs de coût. 
Le confort : 
- thermique  
- acoustique  
- visuel  
- respiratoire 
 1ère/T 3 Choisir les matériaux, les éléments de 
construction, les systèmes actifs ou passifs 
permettant d’assurer le confort. 
Limiter les études à la réalisation du synoptique 
de fonctionnement global des  systèmes pour 
l’habitat individuel et le petit collectif. Le matériel 
proposé est de type grand public 
communiquant. 
2.3 Modélisations, essais et simulations 
On privilégiera une approche expérimentale ou par modélisation numérique 
Étude des structures : 
- modélisation, degré d’hyperstaticité, 
typologie des charges, descente de 
charges, force portante du sol, 
sollicitations et déformations des 
structures  
- comportement élastique, élasto-
plastique  
- rupture fragile, ductilité  
- coefficients de sécurité  
- moment quadratique, principe de 
superposition, répartition des 
déformations dans une section de poutre 
soumise à de la flexion simple 
 
* 1ère/T 3 Cet enseignement fait suite à celui dispensé dans les enseignements technologiques 
transversaux. 
Il s’agit de donner les bases de compréhension 
de l’équilibre d’une construction. Les 
conséquences des concepts retenus 
(isostaticité, hyperstaticité, rigidité, formes, 
matériaux) sont approchées par une mise en 
évidence des déformations. 
La description de l’ensemble des charges 
auxquelles sont soumises les constructions, leur 
importance relative ainsi que la visualisation de 
leur cheminement au sol doit permettre de 
justifier les choix constructifs. 
Les études portent plus particulièrement sur les 
matériaux propres au domaine AC. 
Les études se font sur la base de comparaison 
de comportements ; les liens avec les choix 
constructifs doivent être fréquents. 
S’attacher à mettre en évidence les liens entre 
caractéristiques des matériaux et sollicitations 
auxquelles est soumis l’élément structurel 
étudié. 
Se limiter à l’étude de  
- la détermination des charges transmises au 
sol dans des structures poteau-poutre-dalle ; 
- la traction, la compression, la flexion simple et 
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les déformations associées ; 
- l’identification des paramètres influant des sols 
(cohésion, angle de talus naturel, force 
portante) ; 
- la modélisation du comportement élastique et 
à la loi de Hooke ; 
- la mise en évidence du comportement élasto-
plastique au travers de simulations. 
Confort hygrothermique : 
- caractéristiques et comportements 
thermiques des matériaux et parois 
* 1ère/T 3 Il s’agit de compléter les éléments des enseignements technologiques communs par 
des études de dossiers technologiques du 
domaine de la construction. 
Le comportement thermique d’une paroi sera 
traité sur une paroi composite (comportant une 
partie vitrée). On étudie la spécificité du vitrage 
vis-à-vis d’un bilan énergétique annuel 
(thermique, éclairage naturel). 
Confort acoustique : 
- transmission du bruit au travers d’une 
paroi  
- les pièges à sons  
- loi de masse  
- phénomène de résonnance  
- temps de réverbération 
 1ère/T 3 Les études de dossiers technologiques 
proposées permettent d’étudier 
expérimentalement le comportement acoustique 
de certains matériaux et structures composites. 
 
Confort visuel : 
- éclairement, luminance, facteur de 
lumière du jour  
- stratégie de l’éclairage naturel 
 1ère/T 2 L’utilisation d’outils de simulation numérique est 
incontournable. 
 
 
L’étude du renouvellement d’air se fait dans une 
approche de limitation de la consommation 
énergétique. 
On veille à traiter le confort d’hiver et d’été. 
Confort respiratoire : 
- conditions d’hygiène, pollution. 
- renouvellement d’air, VMC 
 1ère/T 2 
 
3. Vie de la construction 
Objectif général de formation : identifier les éléments importants du cycle de vie d’une construction. Assurer le 
suivi d’une construction en prenant en compte la spécificité des caractéristiques du sol et du climat du site, leur 
variabilité dans le temps et le vieillissement des matériaux. Améliorer les performances de la construction pour 
répondre aux contraintes du développement durable. 
 
3.1 Améliorer les performances de la 
construction ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Protection anti intrusion  
Gestion des accès  
Pilotage d’automatismes (volets, brise-
soleil, etc.)  
Réseau voix, données, images  
Centralisation des commandes  
Instrumentation d’équipements (relevé et 
affichage de consommations, etc.)  
Pilotage à distance (téléphone, internet, 
etc.) ; 
Asservissement de systèmes (coupure du 
chauffage sur ouverture de fenêtre, etc.). 
* 1ère/T 3 Il s’agit d’approcher l’amélioration des performances dans les aspects énergétique, 
domotique et informationnel. 
Les évolutions envisagées font suite à un besoin 
exprimé de l’usager, à une évolution 
réglementaire ou sociétale. 
Un état des lieux partiel ou total de la 
construction étant donné, on s’attache à proposer 
des solutions d’amélioration conformes aux 
attentes, à en estimer le coût et apprécier le 
retour sur investissement lorsque cela a du sens. 
On fait le lien entre les technologies mises en 
œuvre, leurs performances attendues, le 
comportement de l’usager et les performances 
réelles qui en découlent. 
Cet enseignement prend largement appui sur les 
connaissances et compétences développées 
dans les éléments technologiques communs. On 
limite les études à la réalisation du synoptique de 
fonctionnement global des  systèmes pour 
l’habitat individuel et les petits collectifs. Le 
matériel proposé est de type grand public 
communiquant. 
  
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3.2 Gestion de la vie d’une construction ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Cycle de vie de l’ouvrage : 
- matériaux de la construction 
(extraction, transformation, mise en 
œuvre)  
- énergie grise ; 
- procédés et matériels de 
déconstruction  
- législation en vigueur  
- traçabilité  
* 1ère/T 1 Dans la continuité des enseignements technologiques communs, cet enseignement 
permet de mettre en évidence les spécificités du 
domaine de la construction (durée de vie, taille 
des constructions, localisation en milieu 
urbain).La déconstruction et les activités liées à 
la valorisation de la fin de vie d’un ouvrage 
peuvent être abordées, en première comme en 
terminale, sous la forme d’exposés  et études de 
dossiers technologiques ou de projets. Les 
études de dossiers technologiques comme les 
projets doivent déboucher sur une sensibilisation 
aux impacts environnementaux. L’utilisation des 
fiches de déclaration environnementale et 
sanitaires (FDES) est privilégiée. 
- planification de la déconstruction d’un 
ouvrage  
- typologie des déchets, valorisation, 
traitements 
* 1ère/T 2 
Inventorier la nature des pathologies : 
- histoire des matériaux de la 
construction, leur évolution dans le 
temps  
- nature et évolutions des sols 
* 1ère/T 2 Les études de dossiers technologiques sont privilégiées. Cet enseignement peut donner lieu à 
des relevés sur terrain (photos, topographique, 
échantillon).  
Des liens forts sont établis avec l’étude des 
propriétés des matériaux dans les enseignements 
technologiques communs ainsi qu’en enseignement 
de physique-chimie. 
- Techniques de relevé des constructions 
(imagerie, topographie, métré, 
prélèvement d’échantillon) 
 1ère/T 3 
  
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Spécialité énergies et environnement 
A - Objectifs et compétences de la spécialité-énergies et environnement 
 
Objectifs de formation Compétences attendues 
O7 - Imaginer une solution, répondre à un 
besoin 
CO7.ee1. Participer à une démarche de conception dans le 
but de proposer plusieurs solutions possibles à un 
problème technique identifié en lien avec un enjeu 
énergétique 
CO7.ee2. Justifier une solution retenue en intégrant les 
conséquences des choix sur le triptyque matériau-
énergie-information 
CO7.ee3. Définir la structure, la constitution d’un système en 
fonction des caractéristiques technico-économiques 
et environnementales attendues 
CO7.ee4. Définir les modifications de la structure, les choix de 
constituants et du type de système de gestion d'une 
chaîne d’énergie afin de répondre à une évolution 
d’un cahier des charges 
O8 - Valider des solutions techniques 
CO8.ee1. Renseigner un logiciel de simulation du 
comportement énergétique avec les 
caractéristiques du système et les paramètres 
externes pour un point de fonctionnement donné 
CO8.ee2. Interpréter les résultats d'une simulation afin de 
valider une solution ou l’optimiser 
CO8.ee3. Comparer et interpréter le résultat d'une simulation 
d'un comportement d’un système avec un 
comportement réel 
CO8.ee4. Mettre en œuvre un protocole d’essais et de 
mesures sur le prototype d’une chaîne d’énergie, 
interpréter les résultats 
O9 - Gérer la vie d’un système 
 
CO9.ee1. Expérimenter des procédés de stockage, de 
production, de transport, de transformation, 
d’énergie pour aider à la conception d’une chaîne 
d’énergie 
CO9.ee2. Réaliser et valider un prototype obtenu en réponse 
à tout ou partie du cahier des charges initial 
CO9.ee3. Intégrer un prototype dans un système à modifier 
pour valider son comportement et ses performances 
 
  
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B - Programme de la spécialité énergies et environnement du baccalauréat STI2D 
1. Projet technologique 
Objectif général de formation : faire vivre aux élèves les principales étapes d’un projet technologique justifié 
par l’amélioration de l’efficacité énergétique d’un système, la modification d’une chaîne d’énergie, l’amélioration 
de performances dans un objectif de développement durable. 
 
1.1 La démarche de projet ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Les projets industriels 
Typologie des entreprises industrielles et des 
projets techniques associés (projets locaux, 
transversaux, « joint venture ») 
 1ère  1 Présentation à partir de cas industriels 
représentatifs de la gestion d’énergie d’objets 
manufacturés et de constructions. 
Les études de dossiers technologiques 
proposées doivent permettre l’identification 
d’innovations technologiques et amener à 
des études comparatives de coûts. 
Phases d’un projet industriel (marketing, pré-
conception, pré-industrialisation et conception 
détaillée, industrialisation, maintenance et fin de 
vie) 
 1ère 2 
Principes d’organisation et planification d’un 
projet (développement séquentiel, chemin 
critique, découpage du projet en fonctions 
élémentaires ou en phases) gestion, suivi et 
finalisation d’un projet (coût, budget, bilan 
d'expérience) 
 1ère  2 
Les projets pédagogiques et technologiques 
Ėtapes et planification d’un projet technologique 
(revues de projets, travail collaboratif en équipe 
projet : ENT, base de données, formats 
d’échange, carte mentale, flux opérationnels) 
 1ère/T 3 Il s’agit d’expliquer et d’illustrer les grandes 
étapes d’un projet technologique et 
pédagogique pour les faire vivre aux élèves 
au cours du cycle terminal STI2D à travers 
des microprojets et un projet technologique 
en terminale 
Animation d’une revue de projet ou 
management d’une équipe projet 
 1ère /T 3 
Évaluation de la prise de risque dans un projet 
par le choix des solutions technologiques 
(innovations technologiques, notion de coût 
global, veille technologique) 
 1ère/T 2 
1.2 Paramètres de la compétitivité 
Conformité à une norme 
L’ergonomie : sécurité dans les relations 
homme-système, maintenabilité, fiabilité 
Innovation technologique : intégration des 
fonctions et optimisation du fonctionnement, 
solutions intégrant des énergies renouvelables 
Influence de la durée de vie des 
constituants 
* 1ère/T 2 Les études de dossiers technologiques proposées doivent permettre l’identification 
d’innovations ou de solutions technologiques 
conduisant à diminuer l’impact environnemental 
en réponse à un besoin énergétique. 
Ces études amènent : 
- à des études comparatives de performances 
et de coûts ; 
- à comprendre en quoi la conformité à une 
norme ou l’amélioration de l’ergonomie peut 
valoriser un système. 
1.3 Vérification des performances 
Contraintes du cahier des charges : 
performances, qualité, sécurité, temps 
caractéristiques 
* 1ère/T 3 La vérification permet de s’assurer que les performances restent dans des limites 
acceptables (du point de vue du cahier des 
charges). 
Recette du prototype au regard des besoins 
formalisés dans le cahier des charges 
 T 3 La recette se limite aux aspects fonctionnels 
et comportementaux. 
1.4 Communication technique 
Compte rendu d’une activité de projet 
Présentation d’une intention de 
conception ou d’une solution 
Animation d’une revue de projet 
*   Au sein d’un groupe de projet, chaque élève peut, à tour de rôle, assurer le rôle 
d’animateur ou de participant. 
 
  
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2. Conception d’un système 
Objectif général de formation : définir tout ou partie des fonctions assurées par une chaîne d’énergie et le système 
de gestion associé, anticiper ou vérifier leurs comportements par simulation. 
 
2.1 Approche fonctionnelle d’une chaîne 
d’énergie ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Structure fonctionnelle d’une chaîne 
d’énergie, graphe de structure d’une 
chaîne d’énergie 
* 1ère/T 3 
 
Il s’agit, dans la spécialité, de construire un 
graphe définissant la structure fonctionnelle 
de la chaîne d’énergie. 
Il s’agit également de caractériser les 
grandeurs influentes et les grandeurs 
influencées en entrées/sorties de chaque 
processus élémentaire de stockage, 
transfert et de transformation d’énergie mis 
en œuvre dans la chaîne d’énergie. 
Schéma de transfert d’énergie 
 * 1ère/T 3  
L’importance du schéma de transfert 
d’énergie est mise en évidence dans le 
cadre de l’optimisation énergétique. 
Structures d’alimentation en énergie multi-
transformateur * 1ère/T 3  
Il s’agit de pouvoir choisir ou adapter une 
structure d’alimentation pour répondre à un 
profil de besoin de consommation 
énergétique. 
2.2 Approche fonctionnelle du système de gestion de la chaîne d’énergie 
Gestion de l’information dédiée aux applications 
énergétiques, caractéristiques des fonctions des 
systèmes 
 
* 1ère 3 
 
Il s’agit de transposer les savoirs et savoir-
faire relatifs aux systèmes de gestion de 
l’information abordés dans les 
enseignements technologiques 
transversaux au contexte de gestion de 
l’énergie. 
Fonctions de communication homme-système : 
types et caractéristiques * 1ère/T 2 
L’étude des fonctionnalités assurées par 
une interface homme-système permet de 
mettre en évidence la réponse aux besoins 
de gestion de l’énergie et aux besoins 
d’interactivité entre l’utilisateur et le 
système. 
Autour d’un point de fonctionnement donné, 
systèmes asservis ou régulés : 
- représentation fonctionnelle (schémas 
blocs, chaîne d’action et de retour, 
correcteur 
- grandeur réglée, réglante et perturbatrice  
 1ère/T 2 Dans le cas d’études d’un système asservi 
ou régulé, il s’agit d’identifier les grandeurs 
caractéristiques et les fonctions, de décoder 
ou de modifier un schéma-bloc. 
 
2.3 Paramètre influant la conception 
Efficacité énergétique passive et active d’un 
système 
 
* 1ère/T 3 Ce concept a été abordé dans les enseignements technologiques communs. 
Dans l’enseignement spécifique de la 
spécialité, il s’agit de proposer et de 
transposer des solutions permettant 
d’améliorer l’efficacité énergétique d’un 
système. 
2.4 Approche comportementale 
2.4.1 Comportement énergétique des systèmes  
Comportement dynamique d’un mécanisme 
Théorème de l’énergie cinétique 
Inertie ramenée sur l’arbre primaire 
Exploitation d’une maquette numérique et d’un 
résultat de simulation 
 T 3 Les solides étudiés sont des constituants ou 
des composants d’une chaîne d’énergie. 
Il s’agit de mettre en évidence l’influence d’une 
inertie sur une chaîne d’énergie. 
Comportement temporel des constituants 
d’une chaîne d’énergie, représentation 
Caractéristiques et comportements 
thermique et acoustique des matériaux et 
parois d’un bâtiment 
* 1èr
e/T 
3 Dans le cas d’un bâtiment, le comportement 
thermique ou acoustique est étudié sur une 
paroi composite ou une partie vitrée. 
 
  
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Charge d’une chaîne d’énergie : définition, types de 
charges, caractérisation * 1ère/T 
3 La caractérisation de la charge se fait par 
mesure ou par simulation.  
Dans le cas d’un bâtiment, l’étude se limite à 
l’’identification des paramètres influents de la 
structure sur le comportement de la charge.  
Optimisation des échanges d’énergie entre source 
et charge, amélioration de l’efficacité énergétique : 
disponibilité, puissance, reconfiguration, qualité, 
adaptabilité au profil de charge, inertie, régularité, 
modes de fonctionnement (marche, arrêt, 
intermittence) 
* T 3 Ce concept, abordé dans les enseignements technologiques communs, est approfondi dans 
la spécialité en vue de proposer et de 
transposer des solutions permettant d’optimiser 
les échanges d’énergie entre source et charge. 
2.4.2 Gestion de l’énergie en temps réel  
Contrôle instantané du fonctionnement du système 
en vue d’un maintien au plus près 
d’un point de fonctionnement 
 T 3 Identification du principe utilisé (régulation, 
asservissement) et caractérisation des 
paramètres influant sur le contrôle instantané du 
fonctionnement du système en vue d’un 
maintien au plus près d’un point de 
fonctionnement. 
Diagramme états-transitions pour un système 
événementiel * 1ère/T 
3 L’activité se limite à l’analyse d’un diagramme 
états-transitions simple. 
2.4.3 Validation comportementale par simulation  
Loi de commande, paramètres du modèle de 
comportement, paramètres de l’environnement 
Validation du comportement énergétique d’une 
structure par simulation 
Validation du comportement du système de gestion 
d’une chaîne d’énergie par simulation 
* 1ère
/T 
3 Les outils de simulation, complémentaires aux 
expérimentations, sont mis en œuvre 
régulièrement pour comprendre, analyser ou 
prédire un comportement ou un résultat, pour 
aider au paramétrage et au dimensionnement 
de constituants. 
La mise en œuvre des outils de simulation 
s’appuie sur l’utilisation de bibliothèques. 
2.5 Critères de choix de solutions 
Constituants matériels et logiciels associés  
aux fonctions techniques assurées par la 
chaîne d’énergie et répondant aux 
performances attendues 
Type de système de gestion de l’énergie 
Interfaces entre le système de gestion de 
l’énergie et la chaîne d’énergie 
Capteurs 
Protections contre les surintensités et 
contre les surcharges 
Conducteurs 
* 1ère
/T 
3 Les principales caractéristiques des 
constituants sont étudiées en vue de les 
choisir ou de valider des choix. 
Le choix de capteur s’inscrit dans une 
recherche d’optimisation de la consommation 
énergétique ou dans le cadre du projet pour 
prélever des grandeurs caractéristiques 
destinées au système de télégestion et de 
télésurveillance 
Coût global d’un système : investissement 
initial, maintenance, entretien, adaptation à 
l’usage, consommation énergétique 
 T 
 
3 
 
La recherche de l’optimisation du coût global 
d’un système ou d’un constituant se fait en 
envisageant différents systèmes de gestion de 
l’énergie et (ou) différents scénarios de cycle 
de vie. Cette recherche permet d’identifier les 
parties du système les plus pénalisantes du 
point de vue de l’impact environnemental. 
 
3. Transports et distribution d’énergie, études de dossiers technologiques 
Objectif général de formation : développer une culture des solutions technologiques de transport et de 
distribution d’énergie. 
 
3.1 Production et transport d’énergie ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Types et caractéristiques des centrales 
électriques, hydrauliques, thermiques 
Types de solutions de production 
d’énergies renouvelables, 
caractéristiques 
 1ère 2 Études pouvant se faire dans le cadre de 
préparations d’exposés, de comptes rendus 
suite à des visites de sites industriels, de 
conférences. 
Structure d’un réseau de transport et de 
distribution d’énergie électrique, 
caractéristiques et pertes 
 T 2 Il s’agit d’aborder l’intérêt d’utiliser le courant 
alternatif, des niveaux élevés de tensions, un 
réseau triphasé plutôt que monophasé. 
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L’utilisation du courant continu peut être 
abordée dans le cadre d’études de cas 
particulières telles que les interconnexions 
sous-marines. 
Les études de dossiers technologiques 
permettent de montrer les spécificités et 
modes d’exploitation différents selon la 
structure de réseau utilisée (maillée, radiale, 
arborescente). 
Distribution de l’énergie électrique  T 2 La distribution électrique est identifiée au 
sein d’un schéma général de production, 
transport et distribution, et placée dans le 
contexte d’utilisation de l’énergie (quartiers, 
usines, transports ferroviaires). Les études 
se limitent aux caractéristiques de tensions. 
Structure d’un réseau de production, de 
transport et de distribution de fluides 
 1ère 2 Les études de dossiers technologiques 
abordent les composants principaux des 
réseaux de transport par canalisation et les 
contraintes de sécurité. 
Gestion du réseau de transport 
Comptage et facturation de l’énergie 
Impact environnemental 
 T 2 Les nouvelles stratégies de gestion des 
réseaux d’énergie sont abordées au travers 
de cas d’étude (réseaux « intelligents »). 
L’impact environnemental est abordé au 
travers d’une analyse fine de l’usage et d’une 
meilleure relation avec l’action des usagers. 
 
4. Réalisation et qualification d’un prototype 
Objectif général de formation : réaliser un prototype répondant à un cahier des charges et vérifier sa conformité, 
effectuer des essais et des réglages en vue d’une optimisation. 
 
4.1 Réalisation d’un prototype ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Décodage de notices techniques et des 
procédures d’installation  
 1ère/T 3 L’activité de décodage est nécessaire pour 
intégrer et mettre en œuvre un constituant, 
pour identifier une amélioration souhaitable 
dans un système. 
Agencement, paramétrage et 
interconnexion de constituants de la 
chaîne d’énergie 
 1ère/T 3 Un compte rendu est rédigé pour formaliser 
les procédures, les paramétrages et les 
choix retenus. 
Mise en œuvre d’un système local de 
gestion de l’énergie 
 1ère/T 3 La mise en œuvre se limite à la réalisation 
des interconnexions avec la chaîne d’énergie 
et au paramétrage du système local de 
gestion 
Mise en œuvre d’un système de 
télégestion et de télésurveillance 
 T 3 La mise en œuvre du système de télégestion 
et de télésurveillance se fait dans le cadre 
des projets pour assurer le suivi des 
performances énergétiques et le pilotage 
éventuel du prototype à distance. 
4.2 Sécurité 
Techniques liées à la sécurité : notion 
de redondance, auto-surveillance 
Prévention des risques : prévention 
intrinsèque, protection, information 
 T 2 Les principes généraux sont abordés au travers 
d’études de cas et appliqués au cours des 
activités de projet. 
4.3 Essais et réglages en vue d'assurer le fonctionnement et d’améliorer les performances 
Protocole d’essais, essais et 
caractérisation des écarts par rapport 
au comportement attendu 
Essais hors énergie, essais statiques en 
énergie, essais dynamiques 
Démarche raisonnée d’identification des 
causes des écarts et de résolution des 
problèmes 
Paramètres à ajuster pour un 
fonctionnement spécifié d’un système 
ou d’un constituant 
 1ère/T 3 Il s’agit de mener une démarche raisonnée et 
progressive alternant essai, analyse des 
observations et comparaison du 
comportement attendu puis ajustements sur 
le système. 
  
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Spécialité innovation technologique et éco-conception 
A - Objectifs et compétences de la spécialité innovation technologique et éco-conception du 
baccalauréat STI2D 
 
Objectifs de formation Compétences attendues 
O7 - Imaginer une solution, répondre à un 
besoin 
CO7.itec1. Identifier et justifier un problème technique à partir 
de l’analyse globale d’un système (approche 
matière-énergie-information) 
CO7.itec2. Proposer des solutions à un problème technique 
identifié en participant à des démarches de 
créativité, choisir et justifier la solution retenue 
CO7.itec3. Définir, à l’aide d’un modeleur numérique, les formes 
et dimensions d'une pièce d'un mécanisme à partir 
des contraintes fonctionnelles, de son principe de 
réalisation et de son matériau 
CO7.itec4. Définir, à l’aide d’un modeleur numérique, les 
modifications d'un mécanisme à partir des 
contraintes fonctionnelles 
O8 - Valider des solutions techniques 
CO8.itec1. Paramétrer un logiciel de simulation mécanique pour 
obtenir les caractéristiques d'une loi d'entrée/sortie 
d'un mécanisme simple  
CO8.itec2. Interpréter les résultats d'une simulation mécanique 
pour valider une solution ou modifier une pièce ou 
un mécanisme 
CO8.itec3. Mettre en œuvre un protocole d’essais et de 
mesures, interpréter les résultats 
CO8.itec4. Comparer et interpréter le résultat d'une simulation 
d'un comportement mécanique avec un 
comportement réel 
O9 - Gérer la vie du produit 
CO9.itec1. Expérimenter des procédés pour caractériser les 
paramètres de transformation de la matière et leurs 
conséquences sur la définition et l’obtention de 
pièces 
CO9.itec2. Réaliser et valider un prototype obtenu par rapport à 
tout ou partie du cahier des charges initial 
CO9.itec3. Intégrer les pièces prototypes dans le système à 
modifier pour valider son comportement et ses 
performances 
 
B - Programme de la spécialité innovation technologique et éco-conception du baccalauréat 
STI2D 
 
1. Projet technologique 
Objectif général de formation : vivre les principales étapes d’un projet technologique justifié par la modification 
d’un système existant, imaginer et représenter un principe de solution technique à partir d’une démarche de 
créativité. 
 
1.1 La démarche de projet  ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Les projets industriels 
Typologie des entreprises industrielles et des 
projets techniques associés (projets locaux, 
transversaux, « joint venture ») 
 1ère 1 Présentation à partir de cas industriels 
représentatifs de la production d’objets 
manufacturés en grande série et petites séries. 
Les études de dossiers technologiques 
proposées doivent permettre l’identification 
d’innovations technologiques et amener à des 
études comparatives de coûts. 
Phases d’un projet industriel (marketing, pré-
conception, pré-industrialisation et conception 
détaillée, industrialisation, maintenance et fin de 
vie) 
 1ère 2 
Principes d’organisation et planification d’un projet 
(développement séquentiel, chemin critique, 
découpage du projet en fonctions élémentaires 
ou en phases) 
 1ère 2 
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Gestion, suivi et finalisation d’un projet (coût, 
budget, bilan d'expérience) 
Les projets pédagogiques et technologiques 
Étapes et planification d’un projet technologique  
(revues de projets, travail collaboratif en équipe 
projet : ENT, base de données, formats 
d’échange, carte mentale, flux opérationnels) 
 1ère/T 3 Il s’agit d’expliquer et d’illustrer les grandes 
étapes d’un projet technologique et 
pédagogique pour les faire vivre aux élèves au 
cours du cycle terminal STI2D à travers des 
microprojets et un projet technologique en 
terminale. Animation d’une revue de projet ou management 
d’une équipe projet 
 1ère/T 3 
Évaluation de la prise de risque dans un projet 
par le choix des solutions technologiques 
(innovations technologiques, notion de coût 
global, veille technologique) 
 1ère/T 2 
1.2 Créativité et innovation technologique 
Méthodes de créativité rationnelles et non 
rationnelles (lois d’évolutions et principes 
d’innovation, contradictions, relations 
entre solutions techniques et principes 
scientifiques/technologiques associés, 
méthodes de brainstorming) 
 1ère/T 2  
Contraintes de réglementation, normes, 
propriété industrielle et brevets * 
1ère/T 2 
Dimension design d’un produit, impact 
d’une approche design sur les fonctions, 
la structure et les solutions techniques 
 1ère/T 2 Enseignement s’appuyant sur des études de 
dossiers technologiques amenant à découvrir 
et modifier la relation fonction-solution 
technique-formes et ergonomie d’un système 
simple. 
Intégration des fonctions et optimalisation 
du fonctionnement : approche 
pluritechnologique et transferts de 
technologie 
* 1ère/T 2 Enseignement s’appuyant sur des études de dossiers technologiques amenant à découvrir 
comment des systèmes évoluent à partir 
d’intégrations de fonctions et/ou d’applications 
de transferts de technologie. 
1.3 Description et représentation 
Analyse fonctionnelle (selon les normes 
en vigueur : cahier des charges 
fonctionnel, indices de flexibilité) 
* 1ère/T 3 On se limite à l’analyse et à la complémentation d’un diagramme en phase d’analyse, permettant 
de faire les liens entre analyse fonctionnelle et 
solutions techniques associées. 
Représentation d’une idée, d’une solution : 
croquis, schémas de principe à main levée * 
1ère/T 3 L’objectif n’est pas de proposer un modèle de 
comportement mais de formaliser et de 
transmettre une idée, un principe de solution. 
Le strict respect des normes de représentation 
n’est donc pas attendu. 
Schémas cinématique (minimal ou non) et 
structurel. 
* 1ère/T 3 
 
2. Conception mécanique des systèmes 
Objectif général de formation : définir tout ou partie d’un mécanisme, une ou plusieurs pièces associées et 
anticiper leurs comportements par simulation. Prendre en compte les conséquences de la conception proposée 
sur le triptyque matériau-énergie-information. 
 
2.1 Conception des mécanismes  ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Modification d’un mécanisme : définition 
volumique et numérique (CAO 3D) des 
modifications d'un mécanisme à partir de 
contraintes fonctionnelles 
 T 3 On se limite à la modification de maquettes 
volumiques existantes en privilégiant les modes de 
conception dans l’assemblage. 
Définition volumique et numérique (CAO 
3D) des formes et dimensions d'une 
pièce, prise en compte des contraintes 
fonctionnelles 
 1ère/T 3 On se limite à la création de pièces à partir de 
maquettes volumiques de mécanismes existants en 
privilégiant les modes de conception dans 
l’assemblage. 
Les éventuelles mises en plan ne servent qu’à faire 
apparaître la cotation pertinente par rapport à la 
réalisation retenue, sans imposer le strict respect 
des normes de représentation.  
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Influences du principe de réalisation et 
du matériau choisis sur les formes et 
dimensions d’une pièce simple 
 T 3 Enseignement en lien avec des expérimentations 
réelles sur les procédés, utilisant des progiciels de 
simulation des procédés adaptés à la découverte et 
à l’initiation. On proscrit les progiciels professionnels 
d’utilisation trop complexe à ce niveau. 
Choix d’une solution : critères de choix 
associés à une conception ou à 
l’intégration d’une solution dans un 
système global - coût, fiabilité, 
environnement, ergonomie et design - 
Matrice de comparaison de plusieurs 
critères 
* T 2 Enseignement permettant de faire le lien entre le 
système pluritechnique retenu comme support de 
projet et la pertinence des solutions proposées. 
Formalisation et justification d’une 
solution de conception : illustrations 3D 
(vues photo réalistes, éclatés, mises en 
plan, diagramme cause effet, carte 
mentale, présentation PAO) 
* 1ère/T 3 Permet de former les élèves à l’utilisation maîtrisée 
et pertinente des outils numériques de présentation 
à travers des approches structurées résumant le 
cheminement d’une démarche technologique 
(investigation, résolution d’un problème technique, 
projet technologique). 
2.2 Comportement d’un mécanisme et/ou d’une pièce 
Simulations mécaniques : modélisation 
et simulation (modèle simplifié et modèle 
numérique, validation des hypothèses) 
* T 2 Enseignement permettant de montrer la nécessité 
d’obtenir un ordre de grandeur des résultats 
recherchés par l’utilisation d’un modèle simplifié 
mais accessible aux calculs manuels (à partir de 
formulaires). 
Résistance des matériaux : hypothèses 
et modèle poutre, types de sollicitations 
simples, notion de contrainte et de 
déformation, loi de Hooke et module 
d’Young, limite élastique, étude d’une 
sollicitation simple 
* T 3 Utilisation possible de progiciels volumiques 
intégrant un module d’éléments finis simple et 
accessible ou d’un progiciel traitant des problèmes 
plans et axisymétriques. 
Équilibre des solides : modélisation des 
liaisons, actions mécaniques, principe 
fondamental de la statique, résolution 
d’un problème de statique plane 
* 
 
M(11) 
1ère/T 3 Prolongement de l’enseignement correspondant 
des enseignements technologiques communs. 
Utilisation du modèle de présentation « torseur des 
actions mécaniques » en mode descriptif 
uniquement. 
Utilisation de progiciels volumiques intégrant un 
module de traitement du comportement dynamique 
des systèmes. 
Mouvements des mécanismes : 
modélisation des liaisons, trajectoires, 
vitesses, accélérations, mouvements 
plans, résolution graphique d’un problème 
de cinématique plane 
 1ère/T 3 Utilisation du modèle de présentation « torseur 
cinématique » en mode descriptif uniquement. 
Utilisation possible de progiciels volumiques 
intégrant un module de traitement du comportement 
dynamique des systèmes. 
Impacts environnementaux des solutions 
constructives : unité fonctionnelle, unités 
associées 
 1ère 3 Utilisation obligatoire d’un progiciel traitant 
uniquement des impacts environnementaux. 
Interprétation des résultats d’une 
simulation : courbe, tableau, graphe, 
unités associées 
* 1ère/T 3 Enseignement amenant à la maîtrise de la lecture des modes de présentation utilisés dans les 
progiciels de simulation et à la comparaison de 
différentes versions d’un scénario d’analyse d’un 
comportement. 
Scénario de simulation pour comparer et 
valider une solution, modifier une pièce 
ou un mécanisme. 
 1ère/T 3 
 
(11) Somme de vecteurs. 
  
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3. Prototypage de pièces 
Objectif général de formation : découvrir par l’expérimentation les principes des principaux procédés de 
transformation de la matière, réaliser une pièce par un procédé de prototypage rapide et valider sa définition par 
son intégration dans un mécanisme. 
 
3.1 Procédés de transformation de la 
matière  ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Principes de transformation de la matière 
(ajout, enlèvement, transformation et 
déformation de la matière) 
Paramètres liés aux procédés 
Limitations, contraintes liées : 
- aux matériaux 
- aux possibilités des procédés 
- aux coûts 
- à l’environnement 
 
 1ère/T 3 Enseignement excluant l’utilisation de moyens de 
production de type professionnel. La formation à 
l’optimisation des processus et des paramètres de 
réglage est exclue. 
Les procédés sont abordés par le biais 
d’expérimentations sur des systèmes didactiques 
simples, puis par des activités de simulation 
numérique, des visites d’ateliers et/ou d’entreprises 
locales et d’analyses de bases de connaissances 
numériques. 
Les activités expérimentales proposées 
s’intéressent aux principes physiques et chimiques 
employés et aux contraintes techniques associées. 
Expérimentation de procédés, protocole 
de mise en œuvre, réalisation de pièces 
prototypes. 
 1ère/T 3 
Prototypage rapide : simulation et 
préparation des fichiers, post-traitement 
de la pièce pour une exploitation en 
impression 3D 
 1ère/T 3 Les activités pratiques de prototypage rapide 
peuvent relever des 3 niveaux suivants : 
- prototypage de pièces et validation de ses formes 
(imprimante 3D) ; 
- prototypage de pièces par coulée sous vide d’une 
pièce en matériau plastique de « bonne 
résistance » (moule silicone et coulée 
polyuréthane) ; 
- prototypage de pièces de petites dimensions en 
« vraie matière », alliages d’aluminium ou cuivreux 
(machine semi-automatique de coulée sous vide). 
Coulage de pièces prototypées en résine 
et/ou en alliage métallique (coulée sous 
vide) 
 1ère/T 3 
3.2 Essais, mesures et validation 
Conformité dimensionnelle et 
géométrique des pièces en relation avec 
les contraintes fonctionnelles de la 
maquette numérique 
 1ère/T 3 On se limite à la vérification des spécifications 
nécessaires à l’intégration d’une pièce prototype 
dans un mécanisme.  
Essais mécaniques sur les matériaux (traction, 
compression, flexion simple, dureté) 
* T 2 Approfondissement, dans le cadre des projets, des 
compétences et connaissances visées dans le 
tronc commun. 
Intégration d’une ou plusieurs pièces 
dans un système (graphe de montage, 
assemblages, réglages, essais) 
 1ère 3 Activité à privilégier lors de l’intégration d’une ou 
plusieurs pièces prototypées dans un système 
fonctionnel. 
Mesure et validation de performances : essais de 
caractérisation sur une pièce ou sur tout ou 
partie d’un système (efforts, déformation, 
matériau, dimensions, comportements statique, 
cinématique, énergétique) 
 T 3 Ces activités s’effectuent dans le cadre des projets, 
sur des dispositifs expérimentaux et instrumentés 
liés aux supports étudiés. Elles permettent de faire 
apparaître les écarts entre les résultats de 
simulation et le comportement réel d’un système. 
 
 
  
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Spécialité systèmes d’information et numérique 
A - Objectifs et compétences de la spécialité systèmes d’information et numérique du 
baccalauréat STI2D 
 
Objectifs de formation Compétences attendues 
O7 -  Imaginer une solution, répondre à un 
besoin 
CO7.sin1. Décoder la notice technique d’un système, vérifier la 
conformité du fonctionnement  
CO7.sin2. Décoder le cahier des charges fonctionnel décrivant 
le besoin exprimé, identifier la fonction définie par un 
besoin exprimé, faire des mesures pour caractériser 
cette fonction et conclure sur sa conformité 
CO7.sin3. Exprimer le principe de fonctionnement d’un 
système à partir des diagrammes SysML pertinents 
Repérer les constituants de la chaîne d’énergie et 
d’information 
O8 - Valider des solutions techniques 
CO8.sin1. Rechercher et choisir une solution logicielle ou 
matérielle au regard de la définition d'un système 
CO8.sin2. Établir pour une fonction précédemment identifiée 
un modèle de comportement à partir de mesures 
faites sur le système  
CO8.sin3. Traduire sous forme graphique l’architecture de la 
chaîne d’information identifiée pour un système et 
définir les paramètres d’utilisation du simulateur 
CO8.sin4. Identifier les variables simulées et mesurées sur un 
système pour valider le choix d’une solution 
O9 - Gérer la vie d’un système 
CO9.sin1. Utiliser les outils adaptés pour planifier un projet 
(diagramme de Gantt, chemin critique, données 
économiques, réunions de projet) 
CO9.sin2. Installer, configurer et instrumenter un système réel 
Mettre en œuvre la chaîne d’acquisition puis 
acquérir, traiter, transmettre et restituer l’information 
CO9.sin3. Rechercher des évolutions de constituants dans le 
cadre d’une démarche de veille technologique, 
analyser la structure d'un système pour intervenir 
sur les constituants dans le cadre d'une opération de 
maintenance 
CO9.sin4. Rechercher et choisir de nouveaux constituants d’un 
système (ou d’un projet finalisé) au regard 
d’évolutions technologiques, socio-économiques 
spécifiées dans un cahier des charges. Organiser le 
projet permettant de « maquettiser » la solution 
choisie 
 
  
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B - Programme de la spécialité systèmes d’information et numérique du baccalauréat STI2D 
1. Projet technologique 
Objectif général de formation : vivre les principales phases d’un projet planifié dont l’objectif est la mise en 
œuvre, la modification et/ou l’amélioration d’un système. 
1.1 La démarche de projet  ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Les projets industriels 
Typologie des entreprises industrielles et des 
projets techniques associés (projets locaux, 
transversaux, « joint venture ») 
 1ère 1 Présentation à partir de cas industriels 
représentatifs de la production d’objets 
manufacturés. 
Les études de dossiers technologiques 
proposées doivent permettre l’identification 
d’innovations technologiques et amener à des 
études comparatives de coûts 
Phases d’un projet industriel (marketing, pré-
conception, pré-industrialisation et conception 
détaillée, industrialisation, maintenance et fin de 
vie) 
 1ère 2 
Principes d’organisation et planification d’un projet 
(développement séquentiel, chemin critique, 
découpage du projet en fonctions élémentaires 
ou en phases) 
Gestion, suivi et finalisation d’un projet (coût, 
budget, bilan d'expérience) 
 1ère 2 
Les projets pédagogiques et technologiques 
Étapes et planification d’un projet technologique 
(revues de projets, travail collaboratif en équipe 
projet : ENT, base de données, formats 
d’échange, carte mentale, flux opérationnels) 
 1ère/T 3 Utiliser les outils adaptés pour planifier un 
projet (diagramme de Gantt, chemin critique, 
données économiques, réunions de projet), 
réaliser des microprojets pluridisciplinaires au 
regard des activités du tronc commun 
 
La réalisation se limite à la conception d’un 
prototype de qualité industrielle. Les cartes 
électroniques sont conçues par association de 
fonctions et/ou de constituants intégrés. Les 
circuits imprimés ne sont pas réalisés dans 
l’établissement. 
Animation d’une revue de projet ou management 
d’une équipe projet 
 1ère/T 3 
Évaluation de la prise de risque dans un projet 
par le choix des solutions technologiques 
(innovations technologiques, notion de coût 
global, veille technologique) 
 1ère/T 2 
1.2 Mise en œuvre d’un système 
Décodage des notices techniques d’un système 
et des procédures d’installation 
* 1ère 3 L’élève doit être capable d’installer un système. Il doit pouvoir identifier un 
dysfonctionnement ou une amélioration 
souhaitable dans un système. 
Un compte rendu doit être rédigé et le constat 
doit être exprimé sous forme d'un besoin dans 
un cahier des charges fonctionnel. 
Compte rendu de la mise en œuvre d’un 
système, en utilisant un langage technique précis 
* 1ère 2 
Identification des dysfonctionnements et/ou 
description des solutions 
* 1ère 2 
1.3 Description et représentation 
Décodage d’un cahier des charges fonctionnel 
décrivant un besoin exprimé 
* 1ère 3  
Identification des fonctions définies par 
l’expression du besoin. Caractérisation de leurs 
performances à partir de mesures, conclusions 
sur leur conformité au regard du cahier des 
charges 
M(12) 1ère 2  
Propositions d’évolutions pour chaque fonction 
caractérisée à partir d’un schéma de principe 
relatif à son fonctionnement, en repérant les 
constituants des chaînes d’énergie et 
d’information 
 1ère 3 À partir d’un système défini par un cahier des 
charges, l’élève élabore une approche 
fonctionnelle et une décomposition en 
fonctions permettant de mettre en évidence la 
circulation des différents flux : chaîne 
d’information et chaîne d’énergie. 
 Réalisation d’une représentation fonctionnelle 
(schémas blocs, norme SysML) 
* 1ère 3 
Représentation du comportement des 
constituants (dans les domaines temporel et/ou 
fréquentiel) 
* 1ère/T 3  
 
(12) Loi normale, moyenne, écart-type. 
  
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2. Maquettage des solutions constructives 
Objectif général de formation : définir et valider une solution par simulation. Établir un modèle de comportement 
adapté. Définir l’architecture de la chaîne d’information, les paramètres et les variables associés à la simulation. 
L'élève recherche et choisit une solution logicielle ou matérielle au regard de la définition d'un système, d'une 
documentation technique, d'une norme. Il identifie les caractéristiques d'un constituant pour valider un choix. 
Il s’approprie un modèle de comportement qui lui est proposé et utilise une chaîne de conception numérique. Il 
simule les solutions fonctionnelles pour valider les différents comportements et faire des choix technologiques qui 
permettront ensuite de simuler le comportement réel avant implémentation. 
 
2.1 Conception fonctionnelle d’un 
système local ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Acquisition, conditionnement et filtrage d’une 
information (sous forme analogique) 
 1ère 2 On utilise tout type de filtres. L’étude théorique 
est en revanche  limitée au régime sinusoïdal et 
à la réalisation de filtres du 1er ordre actifs ou 
passifs. 
Conversion d’une information (CAN et CNA)  1ère 3 Les principes de la conversion sont liés aux 
caractéristiques technologiques. 
Traitement d’une information numérique * 1ère/T 2  
Traitement d’une information analogique * T 2 On se limite aux additions, soustractions, saturation, 
amplifications. 
Traitement programmé et composants 
programmables 
* T 3 Limité aux structures spécialisées analogiques et 
numériques. 
Modulation, démodulation d’un signal porteur 
d’une information : amplitude, fréquence, phase 
 T 2 Pour la modulation de fréquence et de phase, on se 
limite à la visualisation temporelle. 
Multiplexage d’une information et codage d’une 
transmission en bande de base 
 T 2 On se limite aux codages bivalents (NRZ, NRZ 
bipolaire, Manchester). 
Transmission d’une information (liaison filaire et 
non filaire) 
 1ère/T 2 On se limite à la visualisation fréquentielle du signal 
transmis. 
Restitution d’une information : voix, données, 
images 
 1ère/T 2  
2.2 Architecture fonctionnelle d’un système communicant 
Modèles en couche des réseaux, protocoles et 
encapsulation des données 
* 1ère/T 2 On se limite à la description du modèle Osi. 
Adresse physique (Mac) du protocole Ethernet et 
adresse logique (IP) du protocole IP. Lien 
adresse Mac/IP : protocole ARP 
* 1ère/T 3 On pourra par exemple s'appuyer sur l'étude des 
protocoles ARP et ICMP. 
 
Architecture client/serveur * 1ère/T 2 On se limite aux couches transport et application : 
protocoles FTP, HTTP, UDP et TCP. 
2.3 Modélisations et simulations 
Modèle de comportement fréquentiel 
relatif à la fonction filtrage (bande- 
passante, fréquence de coupure) 
M(13) 1ère/T 3 La phase n’est pas exploitée. 
Diagramme états-transitions pour un système 
événementiel 
* 1ère/T 3 On se limite à l’analyse simple d’un diagramme 
états-transitions donné.   
Modèle de comportement : utilisation de librairies 
logicielles et paramétrage de caractéristiques 
 1ère/T 2 On se limite à une programmation graphique. 
Architecture de la chaîne d’information et 
paramétrage du simulateur 
 1ère/T 
T 
2 On se limite aux paramétrages classiques de la 
chaîne d’information (bande passante, 
conditionnement des données, fréquence 
d’échantillonnage). 
Simulations et analyses des résultats  1ère/T 2  
Identification des variables simulées et mesurées 
sur le système pour valider le choix d’une 
solution 
 1ère/T 2 
 
(13) Loi logarithmique, module d’un nombre complexe. 
  
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3. Réalisation et qualification d’un prototype 
Objectif général de formation : Réaliser un prototype matériel et logiciel répondant à des contraintes 
fonctionnelles et structurelles identifiées, l’intégrer dans un système global pour mesurer ses performances, 
valider son comportement et/ou réaliser des opérations de maintenance. 
À partir, d'un produit, d'un système ou d’un projet finalisé, l'élève doit implémenter et interconnecter les nouveaux 
constituants qu’il a choisis au regard des performances attendues, des évolutions technologiques, socio-
économiques, et proposer une organisation de projet. 
À partir d’une chaîne de conception numérique, l’élève doit installer, configurer, instrumenter un système réel et 
mettre en œuvre la chaîne d’acquisition. 
L’élève doit acquérir, traiter, transmettre et restituer l’information.  
À partir des résultats obtenus et du cahier des charges, l’élève doit rendre compte sur son intervention. 
 
3.1 Réalisation d’un prototype  ETC 1ère/T Tax Commentaires 
Implémentation d’un programme dans un 
« composant programmable » 
 1ère/T 3  
Interfaçage de composants  1ère/T 3 Ou interfaçage d’ensembles de composants. 
Interconnexion des fonctions distribuées  1ère/T 3 Y compris à l’aide de réseaux informatiques 
(fonctions matérielles ou logicielles) ou de dispositifs 
de restitution de l’information [voix, données, 
images]. 
Programmation de l’interface de communication  T 2 On se limite aux langages interprétés, permettant 
une approche du Web et de l’objet. 
Conditionnement des grandeurs acquises 
(convertir, amplifier, traiter) 
 1ère 3 Le traitement des données s’effectue sous forme 
analogique. 
Adaptation d’une chaîne d’acquisition aux 
caractéristiques des grandeurs à acquérir. 
 1ère 3 Paramétrage de la chaîne d’acquisition pour une 
adaptation aux caractéristiques des grandeurs à 
acquérir. 
Recette du prototype au regard des 
spécifications attendues du cahier des charges. 
 T 3 On se limite aux approches fonctionnelle et 
comportementale. 
3.2 Gestion de la vie d’un système 
Validation d’un prototype  1ère/T 2 Effectuée dans l’environnement du système 
justifiant la réalisation et l’intégration du prototype. 
Procédures d’intervention  1ère 3 On se limite au décodage de procédures 
préétablies.  
Mise à jour d’un système d’information  1ère/T 3 On se limite au remplacement d’un constituant ou 
bien à sa programmation. 
Rédaction d’un compte rendu sur 
l’activité de maintenance 
 1ère/T 3 L’intervention doit être décrite à l’aide d’un langage 
technique précis. 
Performances d’un projet finalisé  T 2 On se limite à vérifier la cohérence des 
performances obtenues avec le cahier des charges. 
Étude prospective technique et 
économique 
 T 2 À partir d’un système existant et d’un besoin 
exprimé dans un cahier des charges, l’élève 
recherche une solution au travers d’une veille 
technologique et économique. 
Proposition d’une solution et 
organisation du nouveau projet 
 T 2 À partir des résultats d’une étude prospective, 
l’élève doit élaborer le planning de ce projet.  
 
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Spécial 
Chimie, biochimie, sciences du vivant en classe de 1ère de la série STL 
NOR : MENE1104250A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 
MEN - DGESCO A3-1 
Vu code de l'Éducation ; arrêté du 27-5-2010 ; avis du comité interprofessionnel consultatif du 4-2-2011 ; avis du CSE 
du 9-12-2010  
Article 1 - Le programme de l’enseignement de chimie, biochimie, sciences du vivant en classe de première de la 
série sciences et technologies de laboratoire est fixé conformément à l’annexe du présent arrêté. 
  
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l’année scolaire 2011-2012. 
  
Article 3 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié 
au Journal officiel de la République française. 
  
Fait le 8 février 2011 
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative 
et par délégation, 
Le directeur général de l’enseignement scolaire, 
Jean-Michel Blanquer 
  
Annexe 
Chimie-biochimie - Science du vivant - classe de première de la série STL  
  
Préambule 
Lorsque Friedrich Wöhler synthétise l’urée, molécule organique, molécule du vivant, à partir d’isocyanate 
d’ammonium, composé minéral, un premier lien se tisse entre chimie, biochimie et science du vivant. Nous sommes 
en 1828. Ce lien n’a cessé de s’étoffer ensuite, de se renforcer. Les travaux de Pasteur, après la découverte en 1848, 
des deux formes énantiomères de l'acide tartrique, ont introduit l'idée de dissymétrie moléculaire propre au vivant, 
l'obtention de molécules optiquement actives étant issue de l'action d'un « ferment ». Des découvertes fondamentales 
surviennent en 1953 lorsque Francis Crick et James Watson publient dans « Nature » la célèbre structure en hélice 
de l’ADN sur la base de clichés de diffraction de rayons X et obtiennent le prix Nobel de physiologie et de médecine, 
puis, en 1954, lorsque Linus Pauling reçoit le prix Nobel de chimie pour « ses recherches sur la nature de la liaison 
chimique et leurs applications à la détermination de la structure de substances complexes » comme la conformation 
en hélice de certaines protéines. Très récemment, en 2008, le prix Nobel est donné à Shimomura, Chalfie et Tsien 
pour la découverte et les applications de la protéine fluorescente verte.  
Depuis longtemps désormais, l’interface entre chimie, biochimie et science du vivant est le siège de découvertes 
et d’avancées scientifiques considérables. La science s’est appropriée cette interface et a définitivement abandonné 
le cloisonnement des champs disciplinaires ; les technologies suivent aussi cette évolution porteuse d’innovations. 
Ainsi, de nombreux secteurs d’activités se positionnent au carrefour de ces trois disciplines ; il est possible de citer 
par exemple la gestion et le traitement des eaux, les domaines de la santé, de l’agroalimentaire ou celui des agro-
ressources, etc. 
L’enseignement de chimie, biochimie, sciences du vivant est commun aux deux spécialités de la série STL : 
biotechnologies et sciences physiques et chimiques en laboratoire. Son objectif est de permettre aux élèves des 
filières technologiques, futurs techniciens, futurs ingénieurs, futurs chercheurs d’acquérir une culture générale dans 
ces trois champs disciplinaires qui se mêlent, s’enrichissent des apports de chacun, se questionnent et se 
répondent.  
Il s’agit d’un enseignement intégré qui va permettre d’installer une culture commune, fondée sur une approche 
concrète et transdisciplinaire, concernant les systèmes vivants aux différentes échelles et d’apporter les concepts 
relatifs à chaque discipline au moment opportun, connaissances fondamentales et compétences transversales 
indispensables à la poursuite d'étude. Le choix est fait de privilégier les approches par des activités pratiques 
(expérimentales, de terrain, documentaires, etc.). Il ne s’agit pas d’une juxtaposition de disciplines sans lien entre 
elles, mais bien, dans cet enseignement innovant, de faire ressortir les connexions entre trois champs disciplinaires 
par le passage continu d’une discipline à l’autre. Ce programme a le souci d’harmoniser le vocabulaire utilisé pour 
favoriser la compréhension de l’élève. Celui-ci pourra alors plus facilement faire le lien d’une discipline à une autre au 
cours de ses études secondaires, tout en bénéficiant d’une grande ouverture d’esprit pour une poursuite d’études 
supérieures scientifiques.  
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L’enseignement de chimie, biochimie, sciences du vivant s’appuie comme pré-requis sur les enseignements de 
seconde (physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre). Ce programme est en cohérence avec l’enseignement 
de physique-chimie du tronc commun des séries STI2D et STL et avec les autres enseignements de la série STL : 
enseignement transversal de mesure et instrumentation et enseignements spécifiques dans l’une et l’autre des 
spécialités : biotechnologies » et « sciences physiques et chimiques en laboratoire. 
L’enseignement de chimie, biochimie, science du vivant doit aussi permettre à l’élève, au travers d’activités 
concrètes, pratiques et contextualisées, d’acquérir autonomie, initiative, goût pour la démarche scientifique. Ceci 
constituera pour lui un bagage précieux pour réussir aussi bien au lycée que dans ses poursuites d’études. 
Il est essentiel que les enseignants consacrent du temps à conduire une démarche scientifique pour bien 
appréhender la façon dont se construit le savoir scientifique. La poursuite des objectifs de formation méthodologique 
implique le développement d’une pédagogie active, au cours de laquelle l’élève participe à l’élaboration d’un projet, à 
sa réalisation et à la conduite de ses propres apprentissages. La démarche d’investigation prend tout particulièrement 
du sens lorsqu’elle s’appuie sur des travaux d’élèves produits lors d’activités pratiques diversifiées et sur 
l’exploitation de résultats expérimentaux issus le plus directement possible des laboratoires de recherche 
après transposition didactique.  
Dans ce contexte, il est fondamental que chaque élève ait l’occasion d’aller sur le terrain, d’expérimenter, de réaliser 
des dissections, de préparer et réaliser des observations microscopiques, d’acquérir des données à l’aide d’un 
ordinateur, d’utiliser des banques de données, de modéliser, de pratiquer une recherche documentaire. 
Les activités expérimentales sont à privilégier notamment pour la richesse des apprentissages méthodologiques et 
techniques qu’elles permettent : mise au point d'un protocole adapté à une problématique scientifique préalablement 
définie, mise en œuvre d’un protocole, exploitation de résultats, confrontation d’une théorie avec des résultats 
expérimentaux, production et communication adaptées des travaux. Il convient alors d’exercer les élèves à conduire 
une dialectique entre les faits et les idées. Il est possible de partir des faits et, par raisonnement inductif, d’arriver à 
une représentation (l’idée) qui aura ainsi valeur d’interprétation ; il est également tout aussi possible de partir d’une 
représentation, de lui conférer un statut d’hypothèse et, par raisonnement déductif, de la confronter aux faits pour la 
valider. D’autre part, certaines thématiques se prêtent bien au développement d’une démarche historique; elle permet 
en particulier de montrer aux élèves l’importance du contexte socio-culturel et des conditions dans lesquelles se 
construisent les savoirs. Dans tous les cas, il appartient au professeur de choisir la démarche, les supports et les 
apprentissages les mieux appropriés au sujet traité et à ses objectifs formatifs.  
Enfin, le travail de terrain est un moyen privilégié d’aborder des situations complexes réelles. Plusieurs parties du 
programme sont particulièrement bien adaptées à une telle approche : observation de biodiversités, étude de sols, 
d’éco et d’agrosystèmes, de processus industriels biotechnologiques. Ce travail doit s’exercer en cohérence avec un 
projet pédagogique pensé dans le contexte local de l’établissement. 
  
Programme 
Le programme de première comporte quatre thèmes. Chaque thème comporte une brève introduction qui en indique 
l’esprit général : 
Thème 1 : Les systèmes vivants présentent une organisation particulière de la matière 
Thème 2 : Les systèmes vivants échangent de la matière et de l’énergie 
Thème 3 : Les systèmes vivants maintiennent leur intégrité et leur identité en échangeant de l’information 
Thème 4 : Les systèmes vivants contiennent, échangent et utilisent de l’information génétique 
Ces quatre thèmes seront prolongés en classe de terminale et seront complétés par un cinquième thème portant sur 
les systèmes vivants de grande échelle : écosystèmes et biosphère. 
L’acquisition des connaissances fondamentales, la mobilisation de capacités et d’attitudes restent essentielles à 
la formation intellectuelle et citoyenne des élèves. Connaissances, capacités et attitudes présentes dans le 
programme définissent concrètement l’ensemble des compétences spécifiques à prendre en compte tant dans les 
procédures pédagogiques mises en œuvre que lors des évaluations qui leurs sont associées ; cet ensemble de 
compétences précise les limites des attendus du programme. 
Ainsi, le programme est rédigé en deux colonnes intitulées : 
Connaissances : dans la colonne de gauche, figurent résumés les savoirs, contenus cognitifs à acquérir. Les termes 
en gras sont des mots clés destinés à faciliter la lecture et le repérage. Le niveau visé est précisé par les capacités à 
mettre en œuvre ces connaissances dans une situation donnée, qui sont regroupées dans la colonne de droite.  
Capacités : dans la colonne de droite sont précisés les savoir-faire, capacités à acquérir. Chaque partie est introduite 
par le type d'activités à mener avec les élèves afin de les amener à savoir mettre en œuvre les capacités explicitées 
par des verbes d'action dans le cadre de l’item décrit. Les termes et expressions libellés en caractères gras et en 
italique font référence à des activités pratiques en laboratoire réalisées par les élèves. Les ressources 
documentaires restent au choix de l’enseignant qui doit s’assurer de leur validité scientifique ; ce sont des supports 
papier, des ressources numériques, des vidéos, l’essentiel étant que les élèves soient habitués à exploiter des 
documents de natures différentes. 
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En ce qui concerne les attitudes ou savoir-être, il s’agit d’attitudes communes mobilisées dans la plupart des 
parties, aussi sont-elles données dans le préambule. Elles s’inscrivent toutes dans le prolongement du socle 
commun : 
- Manifester sens de l’observation, curiosité, imagination, esprit critique. 
- Montrer de l’intérêt pour les progrès scientifiques et techniques. 
- Être capable d’attitude critique face aux ressources documentaires. 
- Avoir le goût du raisonnement fondé sur des arguments dont la validité est à prouver. 
- Être conscient de sa responsabilité face à l’environnement, la santé, le monde vivant. 
- Avoir une bonne maîtrise de son corps. 
- Respecter les règles de sécurité. 
- Travailler en groupe, prendre en compte l’avis des autres. 
  
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Chimie-biochimie - Science du vivant - classe de 1ère de la série STL 
Thème 1 - Les systèmes vivants présentent une organisation particulière de la matière 
 
Constitués des mêmes éléments chimiques, le monde minéral et le monde vivant se caractérisent par une 
structuration différente de la matière. 
Les systèmes vivants présentent une grande diversité d’organisation et de fonctionnement, néanmoins leur 
étude à différentes échelles révèle des indices de leur unité. 
Connaissances Capacités  
1.1 Les organismes vivants présentent une unité et une diversité 
L’observation des organismes vivants témoigne 
d’une biodiversité. 
 
 
Les organismes vivants partagent des caractères 
communs, qui permettent de les classer. 
Extraire et organiser des informations à partir d’études 
de terrains, de ressources documentaires pour : 
- constater la biodiversité ; 
- mettre en relation les caractères communs des 
organismes vivants avec leur place dans une 
classification emboîtée. 
1.2 Les organismes vivants peuvent être explorés par des techniques adaptées à chaque échelle 
L’imagerie médicale utilise différents signaux pour 
explorer le corps humain. 
 
Les structures anatomiques observables par 
imagerie médicale sont les os, les tissus mous et les 
cavités. 
 
Les signaux, rayons X et ultrasons, interagissent 
avec les structures anatomiques : transmission, 
absorption, réflexion.  
Observer des clichés de radiographie aux rayons X et 
d’échographie pour : 
- annoter un schéma simplifié du principe de la 
technique d'imagerie ; 
- mettre en relation la nature du signal et ses 
interactions avec la structure anatomique explorée. 
En microscopie, des flux de particules, photons ou 
électrons, permettent l’observation de structures de 
tailles différentes. 
 
Le microscope photonique donne, de l’objet 
observé, une image agrandie ; il permet d'observer 
cellules et tissus. 
 
Le microscope électronique permet d’observer 
des organites. 
 
Le pouvoir de résolution caractérise les limites des 
objets observables au microscope optique et au 
microscope électronique. 
Observer des préparations microscopiques ou des 
micrographies pour :  
- réaliser les réglages d’un microscope nécessaires 
à l'observation ; 
- utiliser un micromètre pour déterminer les 
dimensions d'un objet ; 
- utiliser le grossissement ou une échelle pour 
estimer la taille d'un objet microscopique. 
Les constituants des organismes vivants ont des 
tailles qui diffèrent de plusieurs ordres de 
grandeur de l'organe à l'atome. 
Observer  des images obtenues à l'aide de différentes 
techniques pour : 
- situer sur une échelle d'ordre de grandeur en 
puissances de dix les principaux constituants des 
organismes vivants ; 
- associer un instrument de mesure à chaque ordre de 
grandeur. 
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1.3 Les organismes vivants présentent différents niveaux d’organisation 
Un appareil intègre plusieurs organes participant au 
fonctionnement de l’organisme. 
 
Les différentes structures de l’appareil respiratoire 
permettent les échanges gazeux nécessaires. 
Exploiter des ressources documentaires, une 
dissection pour : 
- identifier les organes de l’appareil respiratoire ; 
- schématiser le trajet de l’air dans les voies de l’arbre 
bronchique, de la trachée à l’alvéole pulmonaire ; 
- expliquer les échanges gazeux au niveau de la 
barrière alvéolo-capillaire. 
Un organe est une structure d’un appareil, qui 
assure une fonction définie. 
 
 La pompe cardiaque permet la circulation du sang 
entre les poumons et les autres organes. 
Exploiter des ressources documentaires, une 
dissection d’un cœur pour : 
- identifier les organes de l’appareil cardio-vasculaire ; 
- représenter sur un schéma le trajet du sang dans la 
circulation pulmonaire et systémique ; 
- mettre en relation la structure de la pompe cardiaque 
avec sa fonction. 
Les  tissus sont des organisations pluricellulaires ; 
différents critères permettent de les identifier. 
Exploiter des ressources documentaires et observer 
des préparations histologiques pour : 
- utiliser des critères d’identification des tissus ; 
- reconnaître les principaux tissus : épithélial, conjonctif, 
nerveux, musculaire. 
1.4 La cellule fonde l’unité des organismes vivants 
La cellule fonde l’unité du vivant. 
Elle présente deux types d’organisation : cellule 
procaryote et cellule eucaryote. 
Exploiter des ressources documentaires et réaliser des 
observations microscopiques de cellules pour : 
- observer et comparer la structure et l’ultra structure 
des cellules eucaryotes et procaryotes ; 
- dégager les caractéristiques communes et les 
particularités de chaque type d’organisation cellulaire ; 
- déterminer la taille réelle d’une cellule à partir d’une 
échelle ou d’un grossissement. 
1.5 Les molécules des organismes vivants présentent des structures et des propriétés spécifiques 
Les cellules sont composées majoritairement d'eau 
et de molécules organiques. 
Exploiter des ressources documentaires ou une activité 
expérimentale pour : 
- déterminer le pourcentage en eau et en matière 
organique de différents organismes vivants ; 
- mettre en évidence la variabilité de la teneur en eau 
des organismes vivants. 
L’eau constitue l’environnement des systèmes 
biologiques. 
La solubilité des espèces chimiques dans l’eau 
dépend de leur squelette, de leur(s) groupe(s) 
caractéristique(s) et de leur charge. 
 
 
 
 
 
L’eau est un solvant polaire, dissociant et formant 
des interactions hydrogène. 
Mettre en œuvre des activités expérimentales et 
exploiter des ressources documentaires pour : 
- justifier à l'aide d'une échelle d'électronégativité le 
caractère polaire d'une liaison et de la molécule d’eau ; 
- différencier les interactions intermoléculaires : 
interactions électrostatiques, interactions hydrogène ; 
- tester et interpréter la solubilité ou non d’une 
espèce chimique dans l’eau ; 
- définir les termes : hydrophile, hydrophobe, lipophile, 
lipophobe, amphiphile ; 
- prévoir qualitativement la solubilité ou non d'une 
espèce simple dans l'eau. 
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Le caractère amphiphile de certaines molécules est 
à l’origine de la structure en double couche des 
membranes biologiques. 
Analyser la structure de quelques phosphoglycérides 
pour : 
- repérer la chaîne carbonée hydrophobe et la partie 
hydrophile ; 
- interpréter les associations de phospholipides en 
micelles et en bicouches ; 
- schématiser un liposome. 
Les molécules biologiques comportent certains 
groupes caractéristiques présentant des propriétés 
acides ou basiques. 
 
 
 
 
 
En fonction du pH du milieu et du pKA du couple, 
une espèce d’un couple acide/base prédomine.  
 
 
Des groupes caractéristiques chargés 
apparaissent ou disparaissent en fonction du pH. 
 
 
 
Les milieux biologiques sont des milieux 
tamponnés. 
Mettre en œuvre des activités expérimentales et 
exploiter des ressources documentaires pour : 
- reconnaître l’acide ou la base dans un couple 
acide/base conjugué ; 
- écrire quelques couples acide/base usuels relatifs à 
l’acide éthanoïque, l’acide carbonique, l’acide 
phosphorique, l’ion ammonium et ceux relatifs à l’eau ; 
- écrire l’équation d’une réaction acide-base à partir des 
deux couples acide/base mis en jeu ; 
- utiliser la relation pH = - log [H3O
+] ; 
- mesurer le pH d’une solution ou d’un milieu 
d’intérêt biologique à l'aide d'un pH mètre ; 
- effectuer une analyse spectrophotométrique pour 
illustrer expérimentalement la prédominance de la 
forme acide ou basique d’un indicateur coloré en 
fonction du pH ; 
- identifier l’espèce prédominante d’un couple 
acide/base en fonction du pH du milieu et du pKA du 
couple ; 
- préparer un mélange tampon ; 
- mettre en évidence expérimentalement l’effet 
tampon et ses limites. 
Les organismes vivants sont essentiellement 
constitués d’atomes de C, H, O, N, P et S. 
 
Ces atomes sont reliés entre eux par des liaisons 
covalentes pour constituer des biomolécules : 
lipides, protéines, acides nucléiques et polyosides. 
 
Les oses sont des polyalcools pourvus d’une 
fonction aldéhyde ou d’une fonction cétone. 
 
Les acides aminés comportent une fonction acide 
carboxylique et une fonction amine. 
 
Les acides gras comportent une longue chaîne 
carbonée et une fonction acide carboxylique. 
Exploiter des ressources documentaires, pour : 
- comparer la composition élémentaire de la croûte 
terrestre et celles des organismes vivants ; 
- localiser dans la classification périodique les atomes 
susceptibles de former des molécules ; 
- identifier les groupes caractéristiques des fonctions 
suivantes : alcool, aldéhyde, cétone, acide carboxylique, 
amine, amide ; 
- représenter la structure générique d’un aldohexose, 
d’un acide aminé et d’un acide gras. 
 
Utiliser les règles du duet et de l'octet pour :  
- déterminer le nombre de liaisons covalentes que peut 
établir un atome avec les atomes voisins ; 
- interpréter la représentation de Lewis de quelques 
molécules et entités ioniques présentant différents types 
de doublets. 
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Certaines molécules carbonées présentent des 
configurations particulières dues à la présence 
d’atome(s) de carbone asymétrique(s). 
 
Les oses des systèmes biologiques sont 
majoritairement des molécules de la série « D ». 
 
Les acides aminés des systèmes biologiques sont 
majoritairement des molécules de la série « L ».  
 
 
 
 
Certaines molécules carbonées présentent des 
configurations particulières dues à la présence de 
double(s) liaison(s). 
Exploiter des formules semi-développées ou des 
modèles moléculaires pour : 
- représenter en perspective de Cram le  méthane et le 
glycéraldéhyde ; 
- représenter les deux énantiomères du glycéraldéhyde ; 
- identifier les atomes de carbone asymétriques d'un ose 
et d'un acide aminé ; 
- écrire la molécule du D-glucose en représentation de 
Fischer ; 
- écrire les deux anomères du D-glucopyranose en 
représentation de Haworth ; 
- identifier les groupes caractéristiques et les atomes de 
carbone asymétriques dans une représentation de 
Haworth et de Fischer ;  
- représenter la double liaison C=C d'une molécule ; 
- identifier des stéréo-isomères Z et E liés à la présence 
d'une double liaison C=C. 
Une molécule adopte de manière préférentielle la 
conformation la plus stable, permise par la libre 
rotation autour des simples liaisons carbone-
carbone. 
Construire des modèles moléculaires et utiliser les 
outils numériques de modélisation moléculaire pour : 
- représenter la conformation la plus stable de l’éthane, 
du butane et d'un acide gras à longue chaîne ; 
- représenter la conformation la plus stable appelée 
« conformation chaise », du β -glucopyranose. 
La séquence d'acides aminés, à l'origine de la 
structure primaire, conditionne le repliement des 
protéines dans l’espace. 
 
Le repliement dans l'espace constitue la structure 
tridimensionnelle ou structure native de la 
protéine. 
 
Ce repliement est stabilisé par des interactions non 
covalentes (électrostatiques, hydrogène) et des 
ponts disulfure qui conditionnent les structures 
secondaires, tertiaire et quaternaire. 
 
La structure quaternaire provient d'interactions entre 
chaînes polypeptidiques. 
 
Les structures tridimensionnelles des protéines 
permettent la reconnaissance spécifique 
protéine-ligand : enzyme-substrat, antigène-
anticorps, récepteur-hormone. 
Placer sur une échelle d’énergies de « liaisons » les 
énergies des interactions faibles et les énergies des 
liaisons covalentes. 
 
Utiliser des banques de données numériques et/ou des 
logiciels de modélisation moléculaire de protéines et 
expérimenter pour : 
- retrouver la séquence d'acides aminés à partir de la  
formule semi-développée d'un oligopeptide ; 
- mettre en relation les propriétés géométriques de la 
liaison peptidique et ses contraintes aux structures 
primaire et secondaire ; 
- relier, sur un exemple, les propriétés des chaînes 
latérales des acides aminés à la structure 
tridimensionnelle ; 
- mettre en évidence le rôle des conditions physico-
chimiques dans le maintien du repliement des 
protéines (pH, température, force ionique) ; 
- rendre compte à partir d’un exemple de la relation 
existant entre séquence, conformation et activité des 
protéines ; 
- mettre en évidence la spécificité et l’affinité dans 
l’interaction protéine-ligand. 
 
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Thème 2 - Les systèmes vivants échangent de la matière et de l’énergie 
 
Le maintien de l’identité biologique des systèmes vivants nécessite qu’ils entretiennent avec le milieu les 
échanges indispensables à la couverture de leurs besoins en nutriments et énergie. Ces échanges sont 
assurés de façon différente suivant le degré de complexité de ces systèmes. 
Connaissances Capacités  
2.1 L’alimentation humaine doit être diversifiée pour apporter les différents nutriments 
 
L’alimentation apporte les nutriments nécessaires à 
un bon fonctionnement de l’organisme. 
 
 
Une ration alimentaire équilibrée couvre l'ensemble 
des besoins de l'organisme.  
Exploiter des ressources documentaires pour : 
- identifier et caractériser les différents groupes 
d’aliments et de molécules (protides, lipides, 
glucides) ; 
- identifier et caractériser les groupes de nutriments ; 
- évaluer les besoins énergétiques et l’indice de 
masse corporelle ; 
- mettre en relation les besoins de l’individu avec sa 
ration alimentaire (sur les plans qualitatif et 
quantitatif) ; 
- mettre en relation déséquilibre de la ration et 
troubles alimentaires : anorexie, obésité, carences. 
2.2 Chez l’Homme, les aliments sont d’abord digérés, puis les nutriments sont absorbés et distribués 
par le milieu intérieur 
Les aliments sont des produits complexes. 
 
Les organes de l'appareil digestif permettent la 
transformation des aliments en nutriments par une 
succession de réactions de dégradation. 
 
Exploiter des ressources documentaires, une 
dissection, mettre en œuvre une démarche 
scientifique pour : 
- identifier les organes de l’appareil digestif ; 
- caractériser les phénomènes mécaniques, 
chimiques, enzymatiques et microbiologiques qui 
participent à la digestion des aliments ; 
- schématiser le devenir des glucides, des lipides, 
des protides dans le tube digestif. 
Les réactions intervenant lors de la digestion des 
macromolécules sont des réactions d’hydrolyse. 
 
La vitesse des réactions chimiques et biochimiques 
dépend de différents paramètres ; elle traduit la vitesse 
de disparition d'un réactif ou d'apparition d'un produit. 
 
Elle est liée, au niveau moléculaire, à la fréquence des 
chocs efficaces entre les entités chimiques. 
 
Les triglycérides, esters d'acides gras et de glycérol 
peuvent être hydrolysés par voie chimique ou par voie 
enzymatique. 
Exploiter des ressources documentaires, ou une 
activité expérimentale pour :  
- comparer des vitesses de réactions dans 
différentes conditions de température et de 
concentrations ; 
- mettre en évidence la notion de catalyse chimique ; 
- mettre qualitativement en évidence la notion de 
catalyse enzymatique ; 
- identifier les groupes caractéristiques des espèces 
chimiques impliquées dans la réaction d'hydrolyse 
d'un triglycéride. 
Les produits de la digestion sont absorbés au niveau de 
la muqueuse intestinale et distribués par le milieu 
intérieur circulant. 
L’absorption des oses nécessite des structures 
membranaires spécifiques qui permettent un transport 
actif du glucose. 
Le transport des lipides nécessite l’association à des 
protéines dans les lipoprotéines. 
Exploiter des ressources documentaires pour : 
- mettre en relation la structure de l’épithélium 
intestinal avec sa fonction d’absorption ; 
- expliquer les modalités de l’absorption du glucose ; 
- mettre en relation la polarité des molécules avec 
les modalités de leur distribution dans le milieu 
intérieur. 
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2.3 Les cellules puisent les nutriments dans leur environnement pour former et renouveler leurs 
constituants 
La membrane cellulaire est le siège d’échanges avec 
le milieu extracellulaire. 
 
 
Les nutriments peuvent franchir la membrane plasmique 
par diffusion simple ou à l'aide d'un transporteur.  
Mettre en œuvre des activités expérimentales et 
exploiter des ressources documentaires pour : 
- identifier le phénomène d’osmose. 
 
Exploiter des ressources documentaires, pour : 
- mettre en relation le phénomène d’osmose avec 
les propriétés des membranes hémiperméables ; 
- caractériser les différents types d’échanges 
transmembranaires. 
2.4 Le maintien en équilibre dynamique des paramètres physiologiques assure la stabilité du milieu 
intérieur 
Les liquides de l'organisme sont compartimentés et 
échangent de la matière. 
 
 
 
Le sang et la lymphe diffèrent par leur composition et 
leurs fonctions. 
Exploiter des ressources documentaires, pour : 
- identifier les différents compartiments liquidiens ; 
- établir les relations anatomiques et fonctionnelles 
entre circulation sanguine et circulation lymphatique. 
 
Observer au microscope des frottis fixés pour : 
- reconnaître les différentes cellules sanguines ; 
- nommer les principaux types de cellules 
sanguines. 
Le rein, par la formation de l’urine, participe à 
l’élimination de déchets de l’organisme. 
À partir d’une dissection d'un rein, de 
l’observation de coupes histologiques, exploiter 
des informations pour : 
- mettre en relation l’organisation anatomique du rein 
avec ses fonctions de filtration, réabsorption, 
sécrétion et excrétion. 
 
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Thème 3 - Les systèmes vivants maintiennent leur intégrité et leur identité en échangeant de 
l’information 
 
Le maintien de l’intégrité et de l’identité d’un organisme demande une modulation et un contrôle de son 
fonctionnement. Cette régulation mobilise divers moyens de communication assurant les transferts 
d’informations nécessaires. 
Connaissances Capacités  
3.1 Un système vivant est un système de communication intégré 
Un système de communication est fondé sur la 
production d’un message codé par un émetteur, 
transporté jusqu’à un récepteur. 
 
Les cellules peuvent communiquer par voie 
nerveuse et hormonale. 
Exploiter des ressources documentaires pour : 
- mettre en évidence l’existence des voies de 
communication nerveuse et hormonale ;  
- définir les caractéristiques communes à ces deux voies. 
3.2 Les systèmes vivants utilisent deux grandes voies de communication 
La communication nerveuse est caractérisée par 
la propagation d’un signal au niveau des neurones. 
 
Ce signal se propage sous forme de potentiels 
d'action. 
 
La fréquence d'émission des potentiels d'action 
constitue le codage du message. 
 
La transmission du message d'une cellule à l'autre 
nécessite une structure particulière appelée 
synapse. 
Exploiter des ressources documentaires et mettre en 
œuvre des activités expérimentales pour : 
- identifier les centres nerveux et les voies afférentes et 
efférentes ; 
- mettre en relation les caractéristiques cytologiques des 
neurones avec leurs fonctions ;  
- mettre en relation la fréquence d'émission des 
potentiels d’action avec la variation d’un paramètre au 
niveau des récepteurs spécifiques ; 
- caractériser le fonctionnement d’une synapse 
biochimique ; 
- expliquer les mécanismes de propagation et de 
transmission des potentiels d’action. 
La communication hormonale est caractérisée 
par la libération d'une molécule en réponse à un 
stimulus. 
 
Une hormone est une molécule libérée en petite 
quantité qui agit spécifiquement sur des cellules-
cible. 
 
Le mode d’action des messagers hormonaux 
dépend de leur nature biochimique : peptide, 
stéroïde, dérivé d'acide aminé. 
Exploiter des ressources documentaires pour : 
- définir une hormone, une glande endocrine et un 
organe cible ; 
- mettre en relation la variation d'un paramètre 
physiologique avec la sécrétion d'un messager 
hormonal ; 
- mettre en relation la réception d'un messager hormonal 
avec la modification d'une activité cellulaire. 
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Les communications hormonale et nerveuse 
s’organisent en boucles de régulation. 
 
La régulation de la glycémie nécessite un échange 
d’informations entre organes et cellules par voie 
hormonale. 
 
L'hyperglycémie et l'hypoglycémie sont des 
écarts de la concentration en glucose dans le sang 
avec la valeur de consigne. 
 
Les cellules pancréatiques détectent l'écart entre 
la valeur de la glycémie effective et la valeur de 
consigne et sécrètent l'insuline ou le glucagon. 
 
Les organes-cible, le foie, les tissus adipeux et 
musculaires déclenchent des actions correctives 
en vue de ramener la glycémie à la valeur de 
consigne. 
 
Les diabètes sucrés sont des pathologies 
caractéristiques d'un dysfonctionnement de la 
boucle de l'insuline. 
Exploiter des ressources documentaires pour :  
- comparer la glycémie effective d'un résultat d'analyse 
médicale à une valeur de référence ; 
- schématiser une boucle de régulation de la glycémie ; 
- mettre en relation la correction de l’écart avec les effets 
des messages hormonaux sur les structures cibles ; 
- distinguer les diabètes de type 1 et 2. 
 
 
Thème 4 - Les systèmes vivants contiennent, échangent et utilisent de l’information génétique 
 
La variété phénotypique des systèmes vivants est déterminée à différentes échelles par la diversité des 
informations portées et transmises par l’ADN. 
Connaissances Capacités  
4.1 Les propriétés informatives de l’ADN sont liées à sa structure 
Un nucléotide de l'ADN est constitué d'une base 
azotée, d'un désoxyribose, et d'un groupement 
phosphate. 
 
Structure primaire de l'ADN, la séquence orientée 
des nucléotides constitue le support de 
l'information. 
 
Les interactions hydrogène entre les bases azotées 
permettent l'association de deux brins 
complémentaires en double hélice. 
 
Exploiter des résultats des expériences historiques de 
Griffith, Avery, Hershey et Chase pour : 
- déduire l’importance de l’ADN dans l’acquisition de 
phénotypes nouveaux : notion de principe 
transformant. 
 
Exploiter des ressources documentaires pour : 
- identifier les constituants de l’ADN ; 
- établir la séquence complémentaire d'une séquence 
désoxyribonucléotidique donnée. 
 
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Spécial 
Biotechnologies en classe de 1ère de la série STL 
NOR : MENE1104255A 
arrêté du 8-2-2011 - J.O. du 25-2-2011 
MEN - DGESCO A3-1 
Vu code de l'Éducation ; arrêté du 27-5 ; avis du comité interprofessionnel consultatif du 4-2-2011 ; avis du CSE du 9-
12-2010  
Article 1 - Le programme de l’enseignement de biotechnologies en classe de première de la série sciences et 
technologies de laboratoire (STL) est fixé conformément à l’annexe du présent arrêté. 
  
Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l’année scolaire 2011-2012. 
  
Article 3 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié 
au Journal officiel de la République française. 
  
Fait le 8 février 2011 
Pour le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative 
et par délégation, 
Le directeur général de l’enseignement scolaire, 
Jean-Michel Blanquer 
  
Annexe 
Biotechnologies - classe de première de la série STL 
  
Objectifs  
En privilégiant la connaissance du vivant et l’acquisition de compétences biotechnologiques, l’enseignement de 
spécialité du cycle terminal STL biotechnologies construit une culture scientifique alternative. C’est une culture qui 
incorpore les progrès de la biologie cellulaire et moléculaire hérités du XXème siècle à la dimension technologique et 
à l’exigence de développement durable que requiert la production de biens et de services dans les domaines de la 
santé, de l’industrie et de l’environnement.  
Cet enseignement concourt également à une éducation citoyenne à travers la mise en œuvre d’activités en 
laboratoire et par la prise de conscience de la place des biotechnologies dans les offres de soins aux personnes et les 
procédés industriels. Il participe à la construction du projet d’orientation de l’élève vers les études supérieures. Le 
développement de compétences transversales et spécifiques ainsi que l’acquisition de méthodes contribuent à la 
réussite de ce projet. 
Cet enseignement prend appui sur des disciplines fondamentales telles que microbiologie, biologie moléculaire, génie 
génétique, biochimie des protéines, biologie cellulaire, immunologie, etc., disciplines qui alimentent sans cesse le 
champ des biotechnologies modernes. Il s’appuie sur un équipement destiné à acquérir les références 
méthodologiques majeures et les savoir-faire de base pour privilégier le développement de l’esprit critique et la 
réflexion logique. 
En synergie avec les enseignements transversaux « chimie, biochimie, sciences du vivant » et « mesure et 
instrumentation », cet enseignement vise notamment à : 
- stimuler la curiosité et favoriser la créativité ; 
- développer l’esprit d’analyse et l’esprit critique ; 
- acquérir la rigueur d’une démarche scientifique théorique et expérimentale ; 
- renforcer l’implication, l’autonomie et l’esprit d’initiative de l’élève ; 
- maîtriser la réalisation d’une manipulation en biotechnologies. 
  
Méthodologies et approches pédagogiques 
L’enseignement repose principalement sur des activités technologiques structurantes et contextualisées comme 
l'identification de micro-organismes, le diagnostic médical, la mise en œuvre d’une production, l'analyse et le contrôle 
de bioproduits et l’étude de l’environnement. Ces activités technologiques facilitent l’accès aux concepts scientifiques. 
Le programme est conçu pour laisser toute sa place à la liberté pédagogique du professeur et/ou de l’équipe 
disciplinaire. Cette liberté porte sur les thématiques, les exemples d’application et les modalités de mise en œuvre.  
La démarche adoptée permet aux élèves d’acquérir de manière coordonnée connaissances scientifiques et 
compétences technologiques : 
- adopter une démarche de questionnement pour aborder un thème ; 
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- rechercher et extraire de l’information à partir de documents numériques ou non ; 
- élaborer des hypothèses et proposer une démarche scientifique pour les tester ; 
- mettre en évidence le rôle de différents paramètres d'influence conditionnant un résultat expérimental ; 
- réaliser les manipulations en tenant compte des bonnes pratiques de laboratoire ; 
- se confronter au réel par observation et analyse objective d'un résultat expérimental ; 
- choisir les méthodes et les techniques adaptées afin de caractériser, quantifier, séparer, analyser, amplifier cellules 
et/ou biomolécules. 
Les contenus scientifiques et technologiques que les élèves doivent obligatoirement acquérir sont présentés dans la 
partie intitulée Savoirs et savoir-faire fondamentaux. 
Pour atteindre cet objectif, deux entrées complémentaires sont proposées : 
- introduire de manière indépendante les savoirs et savoir-faire fondamentaux contextualisés ; 
- intégrer les savoirs et savoir-faire fondamentaux au travers de thématiques de projet choisies dans différents 
domaines d'application. La liste des thématiques de projet proposées est non exhaustive. L’équipe pédagogique 
peut en choisir d’autres notamment en fonction du contexte local.  
La répartition horaire doit laisser une large place aux activités technologiques à effectif réduit. L’enseignement en 
classe entière permettra d’apporter les supports théoriques nécessaires. 
  
Démarche de prévention, développement durable et éducation à la citoyenneté 
Identifier, évaluer pour agir et prévenir sont des étapes clés de la démarche de prévention des risques biologiques 
physiques et chimiques inhérents à toute activité de laboratoire de biotechnologies. Choisir des mesures raisonnées 
de prévention, adopter une attitude adaptée au laboratoire et participer à la gestion des déchets pour préserver son 
environnement sont autant d’objectifs qui contribuent à l’éducation du citoyen et au développement durable. 
  
Apports des techniques de l'information et de la communication (Tic) 
Les technologies de l’information et de la communication trouveront une place privilégiée dans le cadre des activités 
technologiques. Elles représentent : 
- un espace d’autonomie pour rechercher, trier et extraire les informations à partir de données scientifiques, fiches 
techniques, fiches de sécurité, etc. ; 
- un support pédagogique pour comprendre et approfondir les concepts scientifiques par l’utilisation des ressources 
numériques (animations, vidéos, banque d’images, banques de données) ; 
- un outil d’acquisition et de traitement des données expérimentales par le recours aux logiciels : identification 
bactérienne, analyse des séquences d’ADN et de protéines, traitement des résultats, analyses statistiques, etc. ; 
- un outil de simulation et de prédiction appliqué aux systèmes biologiques ; 
- un moyen de présenter et de communiquer les résultats par l’utilisation des outils de présentation assistée par 
ordinateur et la publication des productions dans les environnements numérique de travail (ENT). 
 
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Biotechnologies - classe de 1ère de la série STL 
Savoirs et savoir-faire fondamentaux 
 
Biotechnologies : historique, enjeux et environnement de travail 
 
Objectifs de formation et supports théoriques Compétences transversales et technologiques 
 
Origine et évolution des biotechnologies 
- Aspects historiques, économiques et éthiques 
- Champs d’applications des biotechnologies 
 
 
L’objectif est de développer chez les élèves une 
culture scientifique élargie. 
- Conduire une recherche documentaire. 
- Présenter à l'oral une synthèse sur un sujet relatif aux 
biotechnologies défini avec l'enseignant. 
- S'approprier le vocabulaire en réalisant un lexique. 
- Travailler en équipe. 
 
À partir de produits issus des  biotechnologies (pénicilline, 
insuline, vinaigre, vin, bière, yaourt, sorbitol, glutamate, 
etc.), retracer l’historique et indiquer les différentes phases 
du développement du produit, les techniques et les 
méthodes utilisés. Une présentation individuelle et/ou 
collective peut être envisagée. 
Laboratoires, équipements et démarches spécifiques 
aux activités de biotechnologie  
 
- Laboratoires de biotechnologies et annexes : 
organisation fonctionnelle, matériels, ressources 
(humaines, documentaires, informatiques) 
- Étapes pré-opérationnelles, opérationnelles et post-
opérationnelles au laboratoire 
- Équipements de laboratoire et traçabilité des activités 
Noti - Notion de bonnes pratiques de laboratoire (BPL) 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’élève doit acquérir une vision globale du laboratoire 
et de son environnement, ainsi qu’un premier niveau 
d'autonomie dans l'utilisation d'équipements simples 
au laboratoire. 
- Organiser les postes de travail (individuel et collectif) en 
fonction de l’activité : installer, utiliser, remettre en état. 
- Rechercher et extraire l’information de documents 
spécifiques (procédures, fiches de sécurité, fiches 
techniques d’appareillages, protocoles, etc.). 
- Choisir un matériel approprié. 
- Utiliser des matériels spécifiques : microscope à fond clair, 
centrifugeuse, étuve, balance, spectrophotomètre, bain 
thermostaté, matériel de transfert de volume, verrerie 
usuelle, etc. 
- Suivre un protocole de façon rigoureuse. 
- Renseigner les fiches de suivi des appareils. 
- Consigner les résultats sous une forme appropriée. 
- Exploiter les résultats expérimentaux. 
- Interpréter un résultat par comparaison à une valeur de 
référence. 
 
Cette partie du programme doit nécessairement être 
intégrée aux activités technologiques, à mesure de la 
découverte du laboratoire et de ses équipements. Elle ne 
peut en aucun cas se limiter à une présentation ponctuelle 
et préalable au travail de laboratoire. 
Méthodes spécifiques aux cultures biologiques 
 
- Mode d’action des moyens de désinfection de surfaces et 
de stérilisation du matériel et des surfaces 
- Notions de : charge microbienne, stérilisation, 
décontamination, désinfection, environnement aseptique 
- Fonctionnement d'un autoclave 
Acquérir les méthodes de travail en milieu  aseptique 
en laboratoire de microbiologie et de biologie 
cellulaire.  
- Mettre en œuvre  un ensemencement ou un transfert 
stérile. 
- Appliquer les méthodes de désinfection du plan de travail. 
- Appliquer les méthodes de stérilisation du matériel.  
- Mettre en évidence l'action d'un désinfectant ou 
antiseptique. 
 
Ces compétences seront mises en œuvre chaque fois que 
possible afin de rendre les élèves rapidement autonomes. 
 
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Objectifs de formation et supports théoriques Compétences transversales et technologiques 
Mise en œuvre de la prévention des risques 
- Analyse a priori du risque  
- Mesures de prévention 
- Équipements de protection collectifs et individuels 
 
 
 
 
 
 
 
L’élève doit acquérir  la démarche de prévention des 
risques par une mise en œuvre systématique et 
adaptée aux activités technologiques réalisées. 
Mettre en œuvre de façon réfléchie une démarche 
élémentaire de prévention des risques :  
- Repérer et décoder les informations relatives aux risques. 
- Repérer les dangers et analyser les risques d’une situation 
de travail. 
- Utiliser correctement et mettre en œuvre les équipements 
de protection individuels et collectifs. 
- Adopter un comportement adapté au travail et à son 
environnement. 
- Participer à la gestion des déchets au poste de travail. 
 
La démarche de prévention ne prend son sens qu’au travers 
de l’analyse des risques inhérents à chaque activité 
technologique. Elle ne peut en aucun cas se limiter à une 
présentation ponctuelle et préalable au travail de 
laboratoire. 
 
Microscopie et structures cellulaires 
 
Objectifs de formation et supports théoriques Compétences transversales et technologiques 
Observations microscopiques 
 
- Principe de fonctionnement du microscope photonique et 
rôles des différents éléments 
- Microscopie photonique : apports et limites 
 
 
 
 
 
La maîtrise de la réalisation d’une préparation et 
l’adoption d’une démarche rigoureuse d’observation 
doivent permettre de développer chez l'élève la 
capacité d'utilisation d'un microscope optique. 
- Maîtriser la démarche d’utilisation du microscope optique, 
le rôle des principaux éléments et les modalités d'entretien.  
- Effectuer les réglages nécessaires et observer 
objectivement la préparation. 
- Réaliser une préparation microscopique avec ou sans 
coloration (coloration de Gram, au bleu de méthylène, 
préparation à l'état frais, etc.). 
- Conduire en autonomie une observation microscopique 
qualitative et quantitative. 
 
Ces compétences de base devront être rapidement 
maîtrisées par les élèves. Elles seront mises en œuvre de 
façon contextualisée chaque fois que possible. 
Diversité des structures cellulaires  
- Organisation des cellules procaryotes et eucaryotes   
- Caractéristiques morphologiques et structurales des 
micro-organismes (bactéries, levures, moisissures, micro-
algues) 
- Structure et ultrastructure de la cellule bactérienne et de 
la levure 
- Organisation générale des moisissures, des protozoaires 
et des micro-algues 
- Structure et ultrastructure des cellules animales et 
végétales 
- Critères de reconnaissance cytologique : taille, forme, 
mobilité, mode de groupement, organites, propriétés 
tinctoriales, etc. 
 
 
 
La complexité du vivant sera appréhendée par 
l’observation microscopique et l’analyse de la 
diversité des morphologies et des structures 
cellulaires. 
- Observer et interpréter des préparations de cellules 
animales, végétales. 
- Représenter par un dessin le résultat d'une observation. 
- Repérer les différents organites cellulaires à partir d'une 
observation microscopique ou d'une micrographie 
électronique. 
- Indiquer le rôle des différents organites cellulaires. 
- Rechercher sur une préparation microscopique une cellule 
ou une structure particulière à partir de critères 
morphologiques. 
- Discriminer les différentes populations cellulaires du sang. 
- Différencier les types de clichés de microscopie (optique, 
électronique, fluorescence). 
- Identifier des cellules et  des structures, à partir 
d’observations microscopiques, par comparaison à un 
document de référence. 
 
L’étude des cellules au microscope optique peut être 
complétée par la recherche et l’analyse des ressources 
numériques de microscopie de fluorescence et de 
microscopie électronique. 
 
  
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Nutrition, culture et dénombrement de cellules 
 
Objectifs de formation et supports théoriques Compétences transversales et technologiques 
Nutrition et culture de micro-organismes 
- Besoins nutritionnels des cellules (sources d’énergie, 
source de carbone, facteurs de croissance, etc.) 
- Conditions de culture des micro-organismes 
hétérotrophes 
- Les différents types de milieux de culture (minimum, 
empirique, synthétique, différentiels sélectifs, non sélectifs) 
- Influence des principaux paramètres d’environnement sur 
la culture (température, pH, Aw ou disponibilité de l’eau, 
agents sélectifs) 
- Principales caractéristiques écologiques des micro-
organismes  
- Procédure de préparation et de stérilisation des milieux  
- Intérêt de la stérilisation par filtration des composés 
thermolabiles 
 
 
 
L'élève doit être capable de mettre en œuvre une 
culture bactérienne adaptée à l'objectif à atteindre et 
de justifier les paramètres culturaux utilisés dans un 
procédé biotechnologique. 
- Analyser la composition de milieux de culture pour :  
. choisir des milieux d’isolement (de culture) adaptés au(x) 
micro-organisme(s) à cultiver ; 
. orienter l'identification à partir des caractères culturaux sur 
milieux sélectifs et non sélectifs.  
- Réaliser les opérations de préparation (pesée, dissolution, 
contrôle et ajustage du pH,  conditionnement). 
- Maîtriser la manipulation en conditions d'asepsie. 
- Préparer, ajuster un inoculum. 
- Contrôler la pureté de l'inoculum. 
- Ensemencer un milieu solide ou un milieu liquide par une 
méthode adaptée. 
- Préciser les paramètres d'incubation. 
- Tester et analyser l’action du pH, de la température et des 
agents sélectifs sur la culture. 
 
 
 
Les étapes de la démarche pourront être mises en œuvre 
indépendamment à partir de différents exemples ou 
intégrées dans une application unique. 
Dénombrer des cellules  
Méthode de détermination de la concentration 
cellulaire dans un échantillon par ensemencement en 
milieu solide  
- Étapes de la démarche 
- Notion d’unité formant colonie (UFC) 
 
Numération directe d'une préparation microscopique 
- Caractéristiques d'une cellule de comptage 
 
 
 
 
L'élève doit maîtriser la démarche de dénombrement 
et être capable d'analyser les contraintes et les limites 
pour les  deux méthodes utilisées. 
Réaliser un dénombrement en milieu solide de bactéries 
et/ou de levures. 
- Estimer la concentration cellulaire pour choisir les dilutions 
permettant un comptage. 
- Effectuer les dilutions en conditions aseptiques. 
- Ensemencer avec une prise d'essai précise.  
- Compter les colonies suspectes. 
Réaliser une numération directe au microscope (cytomètre 
manuel). 
- Présenter la concentration cellulaire avec son incertitude. 
- Interpréter par comparaison à une valeur de référence 
réglementaire. 
 
En classe de première on se limitera au dénombrement des 
bactéries et des levures par culture en milieu solide et par 
cytométrie directe. 
  
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Caractérisation, identification et classification des micro-organismes 
 
Objectifs de formation et supports théoriques Compétences transversales et technologiques 
Caractères morphologiques des micro-organismes, 
utiles pour l'identification 
- Critères morphologiques des bactéries, des levures et 
des moisissures : forme, taille et mode de groupement des 
cellules 
- Constituants de la paroi bactérienne et propriétés 
tinctoriales (Gram+ et Gram-)  
- Éléments facultatifs (capsule, flagelles, etc.)  
 
L'élève devra déterminer, à partir d'états frais ou de 
colorations différentielles, les critères morphologiques 
des bactéries et interpréter l'observation qui en est 
faite. 
- Réaliser un état frais de produit biologique 
- Rendre compte des critères observables  à l'état frais  
(taille, des formes, des modes de groupement, de la 
mobilité). 
- Réaliser une coloration de Gram. 
- Interpréter la coloration de Gram en lien avec la structure 
de la paroi. 
 
 
 
Les produits ou souches microbiennes seront choisis de 
manière diversifiée en lien avec les thématiques de projet 
choisies. 
Métabolismes cellulaires et caractères métaboliques 
ou biochimiques 
- Schéma général du métabolisme énergétique 
- Rôle du dioxygène dans la respiration  comme accepteur 
final d’électrons  
- Étapes simplifiées de la dégradation des glucides et des 
protides 
- Fermentations alcoolique et lactique 
- Métabolismes des bactéries et des levures  
- Critères d’identification phénotypique (catabolismes des 
glucides, des protides, fermentations, respirations et 
rapports des micro-organismes au dioxygène) 
 
Les élèves devront appréhender le métabolisme 
énergétique d’un micro-organisme en fonction des 
conditions de culture. 
Ils sauront repérer dans une voie métabolique les 
étapes utilisées comme critère d'identification par la 
mise en évidence d'un produit de réaction ou d'une 
enzyme. 
- Étudier expérimentalement le rapport des micro-
organismes au dioxygène. 
- Mettre en évidence des activités enzymatiques : catalase, 
oxydase, nitrate réductase, etc. 
- Mettre en évidence des voies métaboliques : métabolisme 
des glucides et des protides. 
- Lire et interpréter des caractères biochimiques. 
- Confectionner une galerie miniaturisée. 
- Utiliser une galerie miniaturisée. 
 
 
 
 
 
La mise en évidence de caractères biochimiques sera 
effectuée sur des souches pures, variées et choisies pour 
leur facilité de mise en évidence et leur interprétation aisée. 
Identification et classification 
- Principes généraux de taxonomie et de classification 
- Règles de nomenclature des bactéries 
- Notions de caractères discriminants pour mener  une 
démarche d’identification dichotomique 
- Principe de la démarche de l’identification probabiliste 
- Intérêt de l’identification des micro-organismes dans le 
domaine de la santé et les bioindustries 
 
L'élève saura utiliser des tableaux d'identification pour 
choisir les caractères à étudier et réaliser une 
démarche raisonnée d'identification à l'aide des 
résultats obtenus. L’étude systématique des groupes 
bactériens n’est pas la finalité de cet enseignement. 
- Choisir les tests discriminants pour identifier des micro-
organismes. 
- Mettre en œuvre une identification de bactérie ou de 
levure par une galerie miniaturisée. 
- Utiliser un logiciel d’identification. 
- Utiliser les bases de données taxonomiques en ligne. 
 
 
 
 
En classe de première on se limitera pour ce thème à 
l’étude des bactéries. L’identification des micro-organismes 
doit être au service des thématiques de projet et ne doit pas 
avoir pour seul objectif l'identification. 
  
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Démarches spécifiques aux activités de biotechnologie moléculaire 
 
Objectifs de formation et supports théoriques Compétences transversales et technologiques 
- Les grandeurs et les unités de la biochimie analytique 
(masse, concentration, teneur, quantité de matière) 
- Principes de calculs de préparation d’une solution et 
expression des résultats 
 
 
 
 
 
 
L’objectif est de compléter et approfondir, par la 
réalisation d'activités technologiques, les savoirs et 
savoir-faire acquis en « mesure et instrumentation », 
concernant la démarche qualité et l’exploitation de 
résultats. 
- Calculer, mesurer et transférer des volumes ou des 
masses. 
- Calculer et effectuer une dilution. 
- Préparer une solution par dilution. 
- Préparer une solution par pesée. 
- Vérifier la concentration d’une solution.  
- Exprimer les résultats en utilisant les unités adéquates et 
en tenant compte de l’incertitude. 
- Conduire une analyse critique des résultats. 
 
Les élèves devront acquérir rapidement de l'autonomie pour 
ces compétences de base.  
Elles seront mises en œuvre de façon contextualisée 
chaque fois que possible. 
 
Séparation, identification et dosage de biomolécules 
 
Objectifs de formation et supports théoriques Compétences transversales et technologiques 
- Les grandes classes de biomolécules et leurs rôles 
biologiques (protides, lipides, glucides, acides nucléiques) 
- Propriétés des biomolécules exploitables à des fins 
analytiques : physico-chimiques, biologiques (activité) 
- Principes des méthodes et des techniques utilisées pour 
séparer, identifier et doser les biomolécules 
- Initiation aux méthodes de traitement informatique des 
données 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’élève devra appréhender l'intérêt du fractionnement, 
savoir justifier le choix des méthodes utilisées, 
différencier les visées préparatives et analytiques, 
concevoir et réaliser une gamme d'étalonnage. 
- Caractériser, identifier des biomolécules : 
. mettre en évidence les acides aminés, les protéines, les 
lipides et les glucides ; 
. réaliser le spectre d’absorption d’une biomolécule ; 
. analyser le spectre d’absorption d’une biomolécule ; 
. identifier une biomolécule par son activité biologique. 
- Utiliser les modèles moléculaires et les outils  d’infographie 
moléculaire pour l’étude des biomolécules. 
- Quantifier des biomolécules par : 
. pH-métrie ; 
. volumétrie ; 
. spectrophotométrie. 
- Séparer des biomolécules par : 
. électrophorèse sur gel d’agarose ; 
. chromatographie sur couche mince et sur colonne. 
- Utiliser les logiciels informatiques pour traiter les données 
expérimentales. 
- Exploiter les ressources numériques et les outils 
informatiques. 
 
 
Afin de leur donner du sens, les méthodes d’analyse des 
biomolécules seront intégrées autant que possible dans les 
thématiques de projet en articulation avec les 
enseignements de mesure et instrumentation. 
  
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Thématiques de projet 
L'enseignement de biotechnologies doit être autant que possible contextualisé. Pour cela, il s'appuie sur des 
thématiques de projet permettant de donner du sens aux enseignements fondamentaux. 
Les thématiques de projet s'articulent au sein de différents domaines d’application, représentatifs des secteurs d'activité 
utilisant des biotechnologies : la santé, les bio-industries et l’environnement.  
Pour chaque thématique, les activités technologiques proposées facilitent l’acquisition des savoirs et savoir-faire 
fondamentaux. À l’intérieur de chaque domaine, les thématiques de projet et les applications listées ne sont ni 
exhaustives, ni limitatives, ni imposées ; elles peuvent être adaptées en fonction du tissu professionnel local et des 
formations supérieures proposées par l'établissement. 
Domaine des biotechnologies appliquées à la santé 
 
Exploration fonctionnelle 
et diagnostic médical 
Exploration hématologique 
- Analyse qualitative et quantitative des cellules sanguines 
- Techniques immunologiques 
- Dosages : glucose, cholestérol, triglycérides, hémoglobine 
- Électrophorèse des protéines 
 
Exploration cytobactériologique des urines 
- Critères de l’infection 
- Observations microscopiques 
- Culture et identification de l’agent responsable  
- Techniques immunologiques 
- Dosages spectrophotométriques, enzymatiques  
 
Exploration histologique 
- Observations de tissus sains et de tissus présentant des pathologies 
 
Exploration d’une fonction physiologique 
- par des analyses qualitatives et/ou quantitatives 
Prophylaxie et traitement 
 
 
 
Éducation à l’hygiène et à la prévention des risques 
- Hygiène des mains 
- Nettoyage et désinfection des surfaces 
- Choix de l’équipement de protection individuelle (EPI) selon l’activité conduite et le risque 
associé  
- Étude comparative de produits antiseptiques et désinfectants 
 
Vaccination 
- Composition et préparation des vaccins 
- Vérification de la couverture vaccinale 
- Développement industriel d’un vaccin 
 
Antibiothérapie 
- Modes d’action des antibiotiques 
- Croissance bactérienne 
- Réalisation d’un antibiogramme 
 
Sérothérapie 
- Anticorps et réaction antigène-anticorps 
 
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Domaine des biotechnologies appliquées aux bio-industries 
 
Secteur agro-alimentaire 
Produits laitiers  Contrôles qualité d’un lait 
- Techniques microscopiques : 
. numération des leucocytes  
. observation de la flore bactérienne 
- Techniques de quantification :  
. dénombrements par culture des micro-organismes 
- Techniques biochimiques : 
- recherche des phosphatases alcalines (PAL) et de la peroxydase (PER) 
. dosage des lipides, protides, glucides 
- Techniques immunologiques : 
. analyses qualitatives et /ou quantitatives 
Traitement du lait 
- Pasteurisation, stérilisation, filtration 
Fabrication du yaourt 
- Observation de la flore 
- Suivi d’une fermentation 
- Mise en évidence d’un métabolisme 
- Dosage de l’acidité du yaourt avant et après fermentation 
- Suivi de la consommation de lactose 
Fabrication d’un fromage 
- Observation de la flore (moisissures, etc.) 
- Présentation d’une fermentation secondaire (sur documents) 
Boissons 
fermentées 
 
 
 
Fabrication de la bière 
- Présentation des levures : 
. observation microscopique 
. numération 
. dénombrement 
- Métabolisme : 
. Fermentation éthanolique 
Croissance en bioréacteur 
- Suivi de croissance (biomasse, dosage éthanol/glucose, pH, densité, etc.) 
- Paramètres cinétiques (taux de croissance, temps de génération) 
Traitement du produit fini 
- Pasteurisation, filtration 
Secteur pharmaceutique et cosmétique  
Production de 
médicaments 
Antibiotiques 
- Micro-organismes utilisés 
- Production 
- Amélioration et sélection des souches  
Contrôles qualité 
- Aspirine (pH-métrie) 
- Vitamine C (oxydoréduction) 
- Sérum physiologique (contrôle bactériologique) 
Crème cosmétique 
- Évaluation d’un antibactérien (challenge-test) 
- Évaluation de la granulométrie (microscopie) 
- Type d’émulsion  (H/L ou L/H) 
Autres bio-industries 
Bio-insecticides Toxine « Bt » de Bacillus thuringiensis 
- Ouverture au développement durable voire à l’agriculture biologique ou raisonnée 
- Génie génétique et OGM (maïs Bt) 
- Production in vitro d'une molécule (exemple de la protéine fluorescente verte ou GFP) : génie 
génétique, purification des protéines 
Agro-carburants Métabolisme 
- Fermentation éthanolique 
- Distillation et dosages 
 
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Domaine des biotechnologies appliquées à l'environnement 
 
L’eau Qualité microbiologique 
- Flore totale 
- Marqueurs de contamination fécale 
 
Qualité biochimique 
- Matière minérale : calcium, phosphates, chlorures, nitrites, nitrates 
- Matière organique : matières solides en suspension (MES), demande biochimique en 
oxygène (DBO), demande chimique en oxygène (DCO) 
Le sol 
 
Flore tellurique 
- Dénombrement des saprophytes 
- Étude des bactéries dépolluantes (sur documents) 
- Étude des bactéries cellulolytiques 
 
Qualité d’un sol 
- Dosage de l’azote 
- pH 
Hygiène des locaux et du 
personnel 
Qualité microbiologique des surfaces 
- Prélèvements : écouvillonnages, géloses contact 
- Identification d'un germe isolé 
- Dénombrement des micro-organismes présents 
 
Aérobiocontamination 
- Méthode statique (boîtes ouvertes) 
- Méthode dynamique (filtration de l’air) 
 
Maîtrise de l’hygiène 
- Désinfectants/antiseptiques : mode d’action, contrôle microbiologique de l’efficacité 
d’action 
- Savon : contrôle microbiologique de l’efficacité du nettoyage 
Dépollution 
 
Fonctionnement d'une station d'épuration 
- Lipides 
- Polluants 
- Molécules organiques en général 
- Micro-organismes dépolluants 
 
Cycles de la matière 
- Aspects chimique et microbiologique en parallèle 
- Épuration par les végétaux 
- Gestion des déchets